PARIS - Le maire UMP du Ve arrondissement de Paris, Jean Tiberi, son épouse Xavière et neuf autres personnes doivent comparaître du 2 février au 4 mars 2009 devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris afin d'être jugés dans l'affaire dite des "faux électeurs", une vaste fraude électorale présumée qui aurait eu cours dans les années 1990 dans la capitale.
Réélu en mars dernier avec 225 voix d'avance, Jean Tiberi est mis en examen pour "complicité de manoeuvre frauduleuse de nature à fausser la sincérité du scrutin". Son épouse Xavière, "dirigeant officieusement la mairie du Ve" pour l'accusation, est quant à elle poursuivie pour "manoeuvre frauduleuse de nature à fausser la sincérité du scrutin".
Le couple sera jugé devant la 16e chambre du tribunal correctionnel présidée par Jean-Paul Albert qui siégera tous les lundi, mardi et mercredi après-midi.
Jean Tiberi, élu député de Paris en 1968, conseiller du Ve arrondissement dès 1965 puis maire en 1983, et maire de Paris de 1995 à 2001, a toujours nié l'existence d'un système de fraude électorale organisé par ses proches à la mairie et à la permanence du RPR de l'arrondissement.
De nombreux témoignages recueillis au cours de l'enquête font état de "l'omniprésence" de son épouse, Xavière, au sein de la mairie et du rôle central joué par Anne-Marie Affret, élue sur la liste de Jean Tiberi depuis 1983 et première adjointe à partir de 1995. Elle sera jugée à leurs côtés avec huit autres proches et anciens employés de la mairie. AP
Réélu en mars dernier avec 225 voix d'avance, Jean Tiberi est mis en examen pour "complicité de manoeuvre frauduleuse de nature à fausser la sincérité du scrutin". Son épouse Xavière, "dirigeant officieusement la mairie du Ve" pour l'accusation, est quant à elle poursuivie pour "manoeuvre frauduleuse de nature à fausser la sincérité du scrutin".
Le couple sera jugé devant la 16e chambre du tribunal correctionnel présidée par Jean-Paul Albert qui siégera tous les lundi, mardi et mercredi après-midi.
Jean Tiberi, élu député de Paris en 1968, conseiller du Ve arrondissement dès 1965 puis maire en 1983, et maire de Paris de 1995 à 2001, a toujours nié l'existence d'un système de fraude électorale organisé par ses proches à la mairie et à la permanence du RPR de l'arrondissement.
De nombreux témoignages recueillis au cours de l'enquête font état de "l'omniprésence" de son épouse, Xavière, au sein de la mairie et du rôle central joué par Anne-Marie Affret, élue sur la liste de Jean Tiberi depuis 1983 et première adjointe à partir de 1995. Elle sera jugée à leurs côtés avec huit autres proches et anciens employés de la mairie. AP