vendredi 22 mai 2015

Notre 5ème arrondissement, cœur des symboles de la République









Ce mercredi 27 mai 2015, notre arrondissement va accueillir une cérémonie républicaine fastueuse et rare, la « panthéonisation » de quatre personnalités : Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay, tous quatre figures illustres de la Résistance. 
Le 27 mai, c’est aussi la journée nationale de la Résistance. Ce quator a incarné les valeurs de la France quand elle était à terre. Ce choix judicieux d'exemples pour la Nation remplit son rôle. Deux femmes et deux hommes. Il faut être Le Figaro pour se gausser de cette parité ! 
Des Résistants, alors que l’ombre des démons des années 30 assombrit notre débat politique. Et certainement un grand discours présidentiel sur les valeurs de la République.



Le Panthéon : une place singulière dans notre mémoire

Le Panthéon occupe non seulement une place singulière dans notre mémoire nationale –ce n’est « pas LA mémoire nationale mais une des mémoires politiques offertes aux Français » selon Mona Ozouf (Le Panthéon, Les Lieux de mémoire, Gallimard, 1984)- mais également dans cet arrondissement du Quartier Latin dont il est l’un des monuments les plus identifiants. Le voisinage de la rue d’Ulm en faisait, selon l’écrivain et chroniqueur littéraire André Billy, « l’Ecole normale des morts ».

Il est peu connu et sans doute mal aimé. « L’imaginaire collectif s’arrête net aux marches du Panthéon. Il aura fallu la télévision pour que les Français puissent s’y promener » écrit ainsi Mona Ozouf. Le choix du Président de la République, qui honore la mémoire républicaine partagée et apaisée de la Résistance, contribue à mettre fin à son « histoire orageuse dans un XIXème siècle qui n’en finit pas de gratter et regratter au fronton l’inscription de Pastoret », inscrite dans son temps, son arrondissement, un Quartier Latin en mutation et en dilatation, et support à de nouvelles célébrations laïques.

Lieu de mémoire républicaine, le Panthéon accueille les grandes personnalités de notre histoire nationale. Le Panthéon permet de préserver des repères mémoriels forts car les commémorations, rappelait Jacques Toubon en 2008, donnent une identité aux vivants. Il constitue le point de rencontre entre l’histoire et la géographie, Paris en étant le centre de jonction. Il donne enfin corps, consistance et matière au devoir de mémoire.

Plus encore que d’une élection, le Panthéon est le fruit d’une exclusion active, écrivait Mona Ozouf. La mémoire nationale ne commence pas en 1789. Or, à l’exception de Rousseau et Voltaire, aucune grande figure prérévolutionnaire n’y prend place. L’analyse de ceux qui y reposent ne permet pas, et de loin, une appropriation par la Nation de l’histoire collective qu’il prétend incarner contrairement par exemple à Westminster.

On note également l’existence de cycles, d’alternances de périodes de ‘panthéonisation’ active et de vides qui confinent à l’oubli. L’essentiel des « hommes illustres » entre au Panthéon sous la Révolution (6, dont 2 retirés ensuite) et l’Empire, le plus grand utilisateur (43). 
Notre 5ème République a davantage utilisé l’édifice (10 en 38 ans, de 1964 à 2002) que la 3ème République (11) ou la 4ème République (5). Rien entre 1829 et 1885 ou entre 1964 et 1987 et depuis 2002. Actuellement, la liste s’est donc allongée et la bataille des mémoires par la ‘panthéonisation’ suscite polémiques, campagnes de presse, interpellation de l’opinion et des autorités investies du pouvoir de décision.

La liste actuelle interroge. Sur les 75 personnalités, 4 révolutionnaires ayant été ôtés dont Mirabeau et Marat, on dénombre une seule femme et quatre étrangers (deux cardinaux italiens, un suisse, un néerlandais, tous quatre ralliés à Napoléon), et trois corps « annexes » : son architecte Soufflot, le père de Schoelcher, la femme de Berthelot. Surtout, le Panthéon contient beaucoup de militaires, l’Empire ayant voulu beaucoup honorer ses soldats. Or, la mémoire nationale attribue l’Armée aux Invalides. Ce dernier monument contenant aussi une vaste crypte, elle pourrait les accueillir…

Le temple républicain n’accueille pas seulement des corps. Il inscrit également sur ses murs des noms, plus de 1000, dont une majorité d’écrivains morts en 1914-1918, les victimes de la révolution de 1848 ou une référence aux Justes de France, sans citer de personne précise, comme des ex-voto laïcs. Ceci enracine bien le Panthéon dans le Quartier Latin. 
On rend ainsi hommage aux personnalités de la République même sans accueillir leurs dépouilles, lorsqu’elles ne peuvent être retrouvées, que la famille s’oppose à leur transfert ou pour d’autres raisons. Plus récemment, ont été organisées des cérémonies sans transfert de corps, mais rendant hommage au centenaire de la parution de l’article « J’accuse » de Zola (1998) ou à un homme illustre, Aimé Césaire (2011) avant tout en tant qu’écrivain. 
S’oriente-t-on vers une utilisation moins funéraire de l’édifice qui accueillerait à l’avenir davantage de cérémonies d’hommages sans nécessairement qu’il y ait transfert du corps de la personnalité illustre à commémorer ? Alors que nos sociétés et nos villes en particulier ne voient plus passer de convois funèbres, ces cortèges de cercueils dérangeraient-ils ?

Par une sorte de coutume républicaine, les conditions préalables à remplir pour une ‘panthéonisation’ semblent être : la nationalité française, l’existence de restes et l’accord de la famille, ce dernier critère ayant conduit à ajourner plusieurs projets. Une fois ces préalables remplis, le critère principal de sélection est…l’absence de critère, puisque dès les débuts de l’utilisation du Panthéon a éclaté « l’impossibilité de le reconnaître comme un lieu d’unanimité ou pourraient coexister pacifiquement tous les grands Hommes de la Nation » (Mona Ozouf) : le Panthéon n’est ni Westminster, ni le Saint-Denis de la République. 
Un seul critère émerge toutefois : le temps. Comme le prescrivait la Convention dans la loi du 4-10 avril 1791, les honneurs du Panthéon ne seront décernés qu’après un délai significatif (dix ans), loin de l’émotion immédiate à l’exemple du débat suscité lors du décès de Stéphane Hessel en février dernier : « il faut que la vie d’un citoyen soit éclairée avant d’honorer sa mémoire » prescrivit le législateur conventionnel. La ‘Panthéonisation’ ne doit pas céder aux soubresauts de la société de l'émotion instantanée.


Redonner du sens à ces commémorations républicaines

Pour redonner du sens à ces commémorations républicaines, toute sélection pour être incontestée doit surmonter les deux écueils soulignés par Mona Ozouf en 1984. D’une part, nos sociétés sont devenues plus « incertaines de ce que peuvent être de grands hommes porteurs de grandes leçons ». D’autre part, l’utilisation d’un monument interroge alors que « nul ne peut croire aujourd’hui que la représentation visuelle soit le lieu même de la formation morale et de la manipulation idéologique ». 

D’autant plus que le Panthéon est un réemploi, une église laïcisée, un édifice ballotté entre la République et l’Eglise pendant près d’un siècle. Il porte encore les marques de son affectation première. 
Outre la croix replacée au sommet du dôme en juillet 1873, et même si le mobilier religieux fut enlevé en 1891, le cycle de peintures commandées en 1874 par le marquis de Chennevières mélange l’histoire nationale (Clovis, Charlemagne, « la Patrie, l’abondance, la chaumière et la peste » de Humbert), l’histoire chrétienne (Saint-Denis, Sainte-Geneviève) ou les deux (Saint-Louis, Jeanne d’Arc). Surtout, dans la mosaïque de l’abside réalisée entre 1875 et 1884, si les quatre personnages représentés ont une auréole et que la cinquième (Jeanne d’Arc) n’en porte pas, c’est qu’elle n’a été canonisée qu’en 1920. 
Il faut attendre le XXème siècle pour y introduire des œuvres qui ne se réfèrent plus à l’église catholique : le dyptique de Detaille (« Vers la gloire », 1902-1905), le cénotaphe de Sicard (« La Convention nationale, 1920), le monument en hommage aux artistes « dont le nom s’est perdu » (Landowski, 1913), dont la présence interroge tant il est à rebours de la reconnaissance des hommes illustres, ou enfin celui en hommage aux « héros inconnus morts pour la France » (Bouchard, 1924), qui pose les mêmes interrogations. Après 1945, peu d’éléments sont rajoutés à l’intérieur. Deux statues de Corneille et Rousseau fondues par l’occupant sont remplacées, en pierre, en 1952, et le pendule de Foucault installé en 1995. En 2005-2006, la restauration de l’horloge Wagner en panne depuis 1965 est effectuée par un groupe artistique (?) clandestin (« Untergunther »), symbole de la désaffection de l’Etat pour l’iconographie intérieure de l’édifice. 

Si la République laïque voulait être cohérente avec elle-même, elle déposerait et enlèverait tout ce qui rappelle une religion en particulier. Une grande surface d’accrochage et d’exposition serait ainsi libérée. On pourrait ainsi commander de nouvelles œuvres à des artistes contemporains afin d’illustre la mémoire nationale ou la vie des hommes et femmes illustres qui reposent au Panthéon. 
Associer les Vivants aux Morts, l’Art contemporain à la célébration d’un illustre défunt permettrait de faire entrer le présent dans ce temple du passé afin d’ancrer la mémoire dans un moment plus contemporain. Concrètement, chaque entrée d’un homme ou d’une femme illustre serait accompagnée par la commande, l’exécution et l’installation d’une œuvre confiée à un artiste et rendant hommage à la vie, aux qualités et aux réalisations de la personnalité « panthéonisée ».
Enfin, la croix surmontant le dôme serait remplacée par une nouvelle allégorie de la République, de la Nation ou de la fraternité.


Le Panthéon inscrit dans la cité

Un dernier mot sur l’aménagement urbain dans lequel s’inscrit ce monument. Avec l’obturation des fenêtres par Quatremère de Quincy en 1791, le caractère totalement minéral de la place qui l’entoure et l’existence de grilles, le Panthéon semble vouloir se replier sur lui-même et surtout se couper de son environnement urbain. Le monument est pourtant pleinement inscrit dans son quartier dont il modèle l’identité. A son fronton, David d’Angers n’a-t-il pas représenté des étudiants de l’Ecole Polytechnique ? Dépourvu de tout mobilier à l’exception des chaînes qui forment un triangle sur son devant, il subit sur ses flancs la présence de deux vastes parkings. Malgré son caractère peu hospitalier, comme l’absence de banc par exemple, la place accueille en soirée les beaux jours la jeunesse du Quartier Latin qui se résout à s’asseoir par terre.

« Rendre plus sensible » le Panthéon c’est donc aussi réfléchir à son insertion dans la ville et inviter à la repenser entièrement afin de permettre aux parisiennes et aux parisiens de tout âge de se réapproprier ce vaste espace. Trois lignes directrices pourraient être proposées à la consultation des habitants et à la décision des autorités locales. La végétalisation de la place ne doit pas être un tabou « quand les peupliers frémiront sur la place du Panthéon car le projet d’un jardin pour les grands hommes n’a, malgré le choix de Quatremère, jamais été tout à fait abandonné, alors il faudra arracher Rousseau à la crypte et le confier à leur vivant abri » écrivait Mona Ozouf. L’accessibilité de l’édifice et son ouverture sur son environnement pourrait se matérialiser par l’enlèvement des grilles. Enfin, du mobilier urbain, déposé depuis la rue Soufflot et innervant toute la place, comme des bancs, pourrait contribuer à y recréer de la convivialité.


Que l’Etat ait décidé de très importants travaux –d’un montant de 100 millions d’euros en dix ans- malgré un contexte financier difficile, qui permettront de conduire à bien la plus ample restauration depuis 140 ans, montre à quel point ce monument est important pour la République. Les habitants de notre arrondissement doivent s’en persuader.


                                                                                                                           Bernard Rullier





mercredi 13 mai 2015

Nuit Européenne des Musées le 16 mai 2015 : 12 évènements dans le 5ème arrondissement







- Quand les arts rencontrent les sciences au Musée Curie...

samedi 16 - 18:00
Gratuit, sans inscription
Horaires détaillés : 18:00 - 23:00
A découvrir dans le jardin du Musée Curie, une exposition Arts et sciences. Des résultats d’expériences scientifiques de chercheurs de l’Institut Curie ont été soumis tels quels, sans légendes au regard non initié et à la créativité d’artistes. Cette exposition présente les œuvres des 15 artistes qui se sont librement prêtés à cette expérience. Profitez de la Nuit des musées pour visiter cette exposition en nocturne, éclairée de manière poétique.

Le lieu de l'événement
MUSÉE CURIE
1, rue Pierre et Marie Curie , 75005 Paris 5ème
Situé dans l’ancien laboratoire dirigé par Marie Curie de 1914 à 1934, le Musée Curie retrace les grandes étapes de l'histoire de la radioactivité et des premières utilisations des rayonnements dans le traitement des cancers.
Site internet
Accès
RER B : Luxembourg Métro ligne 7 : Place Monge
Contacts
01 56 24 55 33



- Sur les traces des Curie …

samedi 16 - 18:00
Gratuit, sans inscription
Horaires détaillés : 18:00 - 23:00
L'espace d'exposition permanente du Musée Curie offre un aperçu de la vie passionnante de la famille aux cinq Prix Nobel : Pierre et Marie Curie et, Irène et Frédéric Joliot-Curie, mais aussi des travaux et des découvertes du laboratoire. Le bureau de Marie Curie et son laboratoire de chimie personnel conservés tels qu’ils étaient dans l’entre-deux-guerres, ponctuent le parcours de visite. Une façon aussi de découvrir l'histoire de la radioactivité et de la radiothérapie.
Photo:

Le lieu de l'événement
MUSÉE CURIE
1, rue Pierre et Marie Curie , 75005 Paris 5ème
Situé dans l’ancien laboratoire dirigé par Marie Curie de 1914 à 1934, le Musée Curie retrace les grandes étapes de l'histoire de la radioactivité et des premières utilisations des rayonnements dans le traitement des cancers.
Site internet
Accès
RER B : Luxembourg Métro ligne 7 : Place Monge
Contacts
01 56 24 55 33



- Visite de la collection des Minéraux de l'UPMC

samedi 16 - 18:00
Gratuit, sans inscription
Horaires détaillés : 18:00 - 23:00jean-claude.boulliar@impmc.upmc.fr
Elle consiste à découvrir environ 1500 échantillons, sélectionnés parmi les plus beaux et les plus importants en sciences, arts et industrie, classés selon leur composition chimique. Hormis quelques tranches sciées et polies, toutes les formes déroutantes que l’on observe sont naturelles. Elles dépendent de l’organisation naturelle des atomes et des conditions de pression et de température qui ont régné lors de leur croissance.

Le lieu de l'événement
COLLECTION DE MINÉRAUX DE L'UNIVERSITÉ PIERRE ET MARIE CURIE
4 place Jussieu, Paris 5ème
La collection de minéraux de l’UPMC est considérée comme l'une des meilleures au monde. Elle présente 1500 spécimens sélectionnés parmi les plus beaux et les plus importants en sciences, arts et industrie. La présentation très impressionnante dans des vitrines panoramiques met en relief toutes les facettes insoupçonnées du monde minéral.
Site internet
Accès
Métro : Jussieu (lignes 7 et 10) Bus 67 et 89
Contacts
01 44 27 52 88



- Parcours-enquêtes

samedi 16 - 18:00
Gratuit, sans inscription
Horaires détaillés : 18:00 - 23:00
Pour visiter de façon ludique et pédagogique le Musée Curie et découvrir l’histoire de Marie Curie, de la radioactivité et de ses applications médicales, deux livrets enquêtes sont proposés aux jeunes visiteurs âgés de 8 à 15 ans.

Le lieu de l'événement
MUSÉE CURIE
1, rue Pierre et Marie Curie , 75005 Paris 5ème
Situé dans l’ancien laboratoire dirigé par Marie Curie de 1914 à 1934, le Musée Curie retrace les grandes étapes de l'histoire de la radioactivité et des premières utilisations des rayonnements dans le traitement des cancers.
Site internet
Accès
RER B : Luxembourg Métro ligne 7 : Place Monge
Contacts
01 56 24 55 33



- La Nuit européenne des musées à l'IMA : le banquet de Hârûn al-Rachîd

samedi 16 - 19:00
Gratuit, sans inscription
Horaires détaillés : 19:00 - 01:00informations@imarabe.org
Le musée participera pour la troisième année consécutive à l’opération « La classe, l’œuvre ! » mise en place conjointement par les ministères de l’Éducation nationale et de la Culture, dans le cadre de la Nuit européenne des musées. Cette opération promeut l’éducation artistique et invite des élèves à porter un nouveau regard sur les œuvres d’un musée. Pour l’édition 2015, ce sont des étudiants bachelor et en BTS (dans les disciplines ‘cuisine, ‘traiteur’ et ‘service’) de l’École Ferrandi qui, à partir de pièces du musée en lien avec la tradition de l’hospitalité et du partage d’un repas, concevront des ateliers sur le goût, l’odorat et la vue, ainsi qu’un buffet avec une présentation et une dégustation de recettes revisitées des califes abbassides.

Le lieu de l'événement
MUSÉE DE L'INSTITUT DU MONDE ARABE
1, rue des Fossés Saint-Bernard Place Mohammed V, 75005 Paris 5ème
Fruit d’un partenariat entre la France et 22 pays arabes, l’acte de fondation de l’IMA est signé en 1980. Le bâtiment ouvre ses portes en 1987. Fondation de droit français reconnue d’utilité publique, l’Institut du monde arabe a pour vocation de développer la connaissance du monde arabe et de promouvoir sa culture et sa civilisation auprès du public français et européen.
Site internet
Accès
Métro : Jussieu, Cardinal-Lemoine, Sully-Morland Bus : 24, 63, 67, 86, 87, 89 Station vélib sur l'esplanade de l'Ima Parking public : Maubert-Saint-Germain/39 bd Saint-Germain
Contacts
01 40 51 38 38



- Visite libre du Musée de la Préfecture de police

samedi 16 - 19:00
Gratuit, sans inscription
Horaires détaillés : 19:00 - 23:00
Entrée des derniers visiteurs à 22h40
Le lieu de l'événement
MUSÉE DE LA PRÉFECTURE DE POLICE
Hôtel de police du 5ème arrondissement 4, rue de la Montagne Sainte-Geneviève, 75005 Paris 5ème
Site internet
Accès
Metro (10) Maubert-Mutualité Bus : 24, 47, 63, 86, 87
Contacts
01 44 41 52 50



- Visite de la Grande Galerie de l'Evolution et de l'exposition "Grands singes"

samedi 16 - 19:00
Gratuit, sans inscription
Horaires détaillés : 19:00 - 00:00valhuber@mnhn.fr
Visite des collections permanentes et de l'exposition temporaire "Grands singes", qui sera l’occasion d’en savoir plus sur nos plus proches parents - chimpanzés, gorilles et orangs-outans - et leur environnement. Cette exposition présente le travail des scientifiques sur le terrain, la vie des grands singes dans la forêt tropicale ainsi que les menaces qui pèsent sur eux : dégradation de leur habitat, chasse, trafic, maladies. Mais il est encore possible d’agir en leur faveur!

Le lieu de l'événement
MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE
Grande Galerie de l'Evolution 36 rue Geoffroy Saint Hilaire, 75005 Paris 5ème
Au carrefour des sciences de l'Homme et de la nature, le Muséum se consacre quotidiennement - et ce depuis 350 ans - à la biodiversité, un sujet plus que jamais d'actualité.Créé en 1635, à l’origine jardin royal à vocation médicinale et lieu d’enseignement, devenu Muséum d'Histoire naturelle en 1793 par décret de la convention, il est à la source de découvertes scientifiques majeures en sciences naturelles depuis quatre siècles. Centre de recherche, le Muséum s’appuie sur des études de terrain et de laboratoire, une grande pluridisciplinarité, des collections exceptionnelles - parmi les trois plus grandes au monde - et une expertise reconnue.
Site internet
Accès
Métro Jussieu, Censier, Gare d'Austerlitz Bus 67, 89, 63
Contacts
01 40 79 54 79



- Visite guidée Val-de-Grâce

samedi 16 - 19:00
Gratuit, sur réservation
Groupes limités à 30 participants. inscriptions à partir du 7 avril
Horaires détaillés : 19:00 | 19:30 | 20:00 | 20:30 | 21:00 | 21:30
Visite du rez-de-chaussée du cloître, de la salle capitulaire, des anciennes cuisines des bénédictines (où est présentée une importante collections de majoliques italiennes), du premier étage du cloître qui accueille les collections du musée du Service de santé ds armées, de l’avant-chœur des religieuses, du chœur des religieuses et de l'église du Val-de-Grâce. 6 départs

Le lieu de l'événement
MUSÉE DU SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES AU VAL-DE-GRACE
1, place Alphonse Laveran, 75005 Paris 5ème
L' ancienne abbaye royale du XVIIe siècle abrite le musée du Service de santé des armées qui présente les fondements et les missions du Service de santé militaire en temps de guerre et en temps de paix. Le circuit comprend également la visite de l'église du Val-de-Grâce, joyau de l'architecture baroque.
Site internet
Contacts
01 40 51 51 92



- Visite libre Val-de-Grâce

samedi 16 - 19:00
Gratuit, sans inscription
Horaires détaillés : 19:00 - 23:00
Visite du rez-de-chaussée du cloître, de la salle capitulaire, des anciennes cuisines des bénédictines (où est présentée une importante collections de majoliques italiennes), du premier étage du cloître qui accueille les collections du musée du Service de santé ds armées, de l’avant-chœur des religieuses, du chœur des religieuses et de l'église du Val-de-Grâce.

Le lieu de l'événement
MUSÉE DU SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES AU VAL-DE-GRACE
1, place Alphonse Laveran, 75005 Paris 5ème
L' ancienne abbaye royale du XVIIe siècle abrite le musée du Service de santé des armées qui présente les fondements et les missions du Service de santé militaire en temps de guerre et en temps de paix. Le circuit comprend également la visite de l'église du Val-de-Grâce, joyau de l'architecture baroque.
Site internet
Contacts
01 40 51 51 92



- Visite du musée Ecole des Mines ParisTech

samedi 16 - 19:00
Gratuit, sans inscription
Horaires détaillés : 19:00 à 00:00
Découverte des collections dans un cadre préservé du XIXe siècle. Dernière entrée à 23h30.
Le lieu de l'événement
MUSÉE DE MINÉRALOGIE - ÉCOLE MINES PARISTECH
60, boulevard Saint-Michel, 75006 Paris 6ème
Une des plus grandes collections minéralogiques du monde avec 90 000 échantillons exposés dans une galerie de près de 80 m de long située au 1er étage de l'Hôtel de Vendôme.
Site internet
Accès
RER Luxembourg Bus : 38, 82,84, 85, 89, 21, 27
Contacts
01 40 51 91 39



- Carte blanche à l'EnsAD au Musée de Cluny

samedi 16 - 19:30
Gratuit, sans inscription
Horaires détaillés : 19:30 - 23:45
Douze étudiants de troisième année du secteur design vêtement de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs revisitent les chefs-d’œuvre de la collection permanente dans des créations vestimentaires et des accessoires contemporains, qu’ils mettent en scène dans l’espace du musée.

Le lieu de l'événement
MUSÉE DE CLUNY - MUSÉE NATIONAL DU MOYEN ÂGE
6 place Paul-Painlevé, 75005 Paris 5ème
Pousser la porte du musée de Cluny, c’est d’abord entrer dans un lieu exceptionnel qui réunit au cœur de Paris deux édifices prestigieux. L’hôtel des abbés de Cluny édifié à la fin du XVe siècle est l’une des deux seules résidences médiévales conservées dans la capitale et le premier exemple d’hôtel particulier entre cour et jardin. La chapelle, bâtie dans le style gothique flamboyant, est le plus bel espace de cet ensemble remarquable. Visibles depuis l’extérieur du musée mais bien plus compréhensibles et impressionnants pour le visiteur parvenu au cœur de l’édifice, les vestiges des thermes (bains publics) gallo-romains de Cluny, dits également les « thermes du Nord » de Lutèce, sont parmi les plus importants conservés en dehors de l’aire méditerranéenne. Le frigidarium, salle froide de l’édifice thermal, possède encore sa couverture voûtée qui culmine à près de 14 mètres de hauteur. Colorées, diverses, parfois étranges, les collections, issues d’une vaste aire géographique s’étendant du bassin méditerranéen à la Scandinavie et aux îles britanniques, comprennent peintures, sculptures, tapisseries, vitraux, pièces d’orfèvrerie ou d’ivoire, et offrent un riche panorama de la création artistique à l’époque médiévale. La Dame à la licorne, tenture à l’histoire romanesque mille fois célébrée, les sculptures de la cathédrale Notre-dame de Paris et les vitraux de la Sainte-Chapelle ou encore la rose et l’autel d’or de Bâle sont quelques-uns des chefs-d’œuvre réunis dans les salles du musée.
Site internet
Accès
Métro Cluny-la Sorbonne, Saint-Michel, Odéon Bus n° 21 – 27 – 38 – 63 – 85 – 86 – 87 RER ligne C Saint-Michel, RER ligne B Cluny-la Sorbonne Parcs de stationnement rue de l’École-de-Médecine, rue Soufflot, parc Saint-Michel (entrée place Saint-André-des-Arts) Stations Vélib 20 rue du Sommerard, 42 rue Saint-Jacques, 5 rue de la Sorbonne, 6 rue Pierre Sarrazin
Contacts
01 53 73 78 00



- "On Home Ground", peintures de David Crone au Centre Culturel Irlandais

samedi 16 - 20:00
Gratuit, sans inscription
Horaires détaillés : 20:00 - 00:00reservations@centreculturelirlandais.com
David Crone compte parmi les peintres les plus estimés et influents d’Irlande du Nord. Qu’ils soient urbains ou ruraux, les paysages constituent son sujet de prédilection. Après des décennies à peindre des toiles décomposées de sa ville de Belfast, son indéniable maîtrise de la couleur a véritablement éclaté lorsque l'artiste s’est installé à la campagne au milieu des années 90. L’illustre poète nord-irlandais Michael Longley dit de lui : "Son œuvre, empreint de rigueur, de nervosité et d'ambiguïté, laisse entrevoir le caractère fugace de tout ce qui nous entoure : fleur sauvage, rocher, graffiti, croix en pierre. Les formidables peintures de Crone sont un hommage à l'éphémère." Avec le soutien de Culture Ireland, de l'Arts Council of Northern Ireland et du British Council.
Photo:
"Field Objects" "Field Objects", peinture de David Crone ©David Crone

Le lieu de l'événement
CENTRE CULTUREL IRLANDAIS
5, rue des Irlandais, 75005 Paris 5ème
Situé dans le bâtiment historique du Collège des Irlandais, en plein cœur du quartier Latin, le Centre Culturel Irlandais a pour mission de représenter et promouvoir la culture irlandaise en France et de favoriser les échanges entre les deux pays.
Site internet
Accès
RER B Luxembourg M7 Place Monge, M10 Cardinal Lemoine, RER B Luxembourg Bus 84, 89, 21, 27
Contacts
01 58 52 10 30









dimanche 10 mai 2015

Paris 5ème arrondissement - Didon & Énée de Purcell par le Choeur Universitaire d'Assas les 14, 15 et 16 mai à 20h30









CONCERT 
Didon & Énée de Purcell 
Choeur Universitaire d'Assas


Le Choeur Universitaire d'Assas est en concert les 14, 15 et 16 mai 2015 à 20h30, au temple Saint-Marcel. 
Au programme Didon & Énée de Henry Purcell avec mise en scène, orchestre et solistes issus de l'ensemble Hybris.

Direction musicale : Igor BOUIN
Direction artistique de l'ensemble Hybris : Martial PAULIAT
Mise en scène : Jeanne DESOUBEAUX


PRÉVENTES : 
Plein tarif 12 € - Tarif réduit 10€
SUR PLACE :
Plein tarif 15 € - Tarif réduit 10€
Gratuit pour étudiants d'Assas et personnel d'Assas

Temple Saint-Marcel
24, Rue Pierre Nicolle 
75005 Paris





jeudi 7 mai 2015

Le jour où "La Liberté a triomphé du nazisme" : ce 8 mai à 12h30, cérémonie du 70ème anniversaire de la Victoire de 1945 à la Mairie du 5ème arrondissement







" (...) Au matin du 7 mai 1945, à 2h41 précises, l’acte de capitulation de l’Allemagne est signé. Dans la « salle des cartes » du corps expéditionnaire allié en Europe, le quartier général d’Eisenhower, sis dans le collège moderne et technique de garçons à Reims, sont réunis les participants alliés, le général américain Walter Bedell-Smith, chef d’état-major du général Dwight D. Eisenhower, le général d’artillerie soviétique Ivan Sousloparov, chef de la mission militaire soviétique en France, l’amiral sir Harold Burrough, commandant les forces navales alliées ainsi que le général François Sevez, chef d’état-major du général de Gaulle.

Le général Alfred Jodl, représentant du haut commandement allemand, a reçu les pleins pouvoirs de l’amiral Karl Dönitz, successeur désigné d’Adolf Hitler, pour signer la capitulation sans conditions. Il est accompagné de son aide de camp, le commandant Wilhelm Oxinius et de l’amiral Hans Georg von Friedeburg, commandant en chef de la marine allemande.

Absent lors de la signature, le général Eisenhower, commandant suprême des forces alliées, peut arborer deux stylos en forme du V de la victoire.

À la demande de Staline, une « seconde reddition solennelle » est signée le 8 mai 1945 au quartier général soviétique, sis dans l’ancienne académie militaire de Karlshorst, près de Berlin. La séance est présidée par le maréchal soviétique Joukov, commandant le premier groupe d’armées de Russie. Sont également présents, le général d’armée aérienne britannique Tedder, représentant le général Eisenhower ainsi que le général américain Spaatz et le général français de Lattre de Tassigny, ces deux derniers signant en qualité de témoins (...)"

"(...) À Paris, le 8 mai 1945, l’annonce de la victoire alliée sur l’armée allemande se répand parmi la population ; les cloches des églises du pays et de la capitale sonnent à la volée propageant ainsi la nouvelle ; les gros titres notifiant La capitulation sans conditions de l’Allemagne barrent la une des journaux. À 15 h 00, des haut-parleurs diffusent dans les rues de Paris le discours radiophonique du général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire de la République française, annonçant officiellement la victoire au peuple. Dans l’allégresse, les Parisiens envahissent les rues et convergent vers la place de l’Etoile où le général de Gaulle préside une cérémonie devant la tombe du Soldat inconnu (...)"








lundi 4 mai 2015

Compte rendu des Conseils du 5ème arrondissement du mois de mars 2015 : le public entre en scène ...





  
Florence Berthout, Dominique Tiberi, Hélène Hautval

 
Alexandre Baetche, Jacques Soppelsa




  
Marie Christine Lemardeley, Laurent Audouin, Lyne Cohen Solal





Encore peu souvent évoqué dans les comptes-rendus des Conseils d’arrondissement du Ve, ce ne sont pas seulement les joutes oratoires entre les élus, mais aussi le public qui est particulièrement intéressant à observer. Non pas que votre serviteur se lance dans diverses élucubrations anthropologiques… Mais le mois de mars fut richement doté pour ces observations.


Au premier conseil du mois

Au premier conseil du mois, celui du 02/03/15, assistait un public, coutumier de ces séances, composé de militants de tous bords, mais surtout de quelques groupies UMP et d’un petit nombre de curieux qui écoutaient sagement les débats, certains prenant même des notes. Il faut rappeler que les interventions du public ne sont pas autorisées, mêmes si l’on se remémore avec effarement les débordements du premier conseil, juste après la campagne des municipales, que l’on pouvait imputer aux tiraillements au sein même de l’UMP… 

Les 3 premières délibérations rencontrèrent l’assentiment de tous et ne provoquèrent pas de réaction dans la salle, en revanche l’approbation des cartes stratégiques du bruit proposées par la Ville de Paris et le plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) ont été fortement critiqués par Mme la Maire du Ve
En effet, Florence Berthout estimait que cette cartographie remontant à 2007, elle était caduque. Or Mme Marie-Christine Lemardeley et M. Laurent Audoin ont fait valoir qu’il s’agissait bien de cartes actualisées avec des comptages réguliers réalisés entre 2010 et 2013. Si les désaccords portaient sur l’identification des zones bruyantes et leur validité, ils concernaient aussi les méthodes mises en œuvre pour la réduction de ces nuisances. En effet, Mme Berthout préconisait de mettre de l’enrobé sur le périphérique, ce qui réduirait de 2Db le bruit et serait moins coûteux que le projet irréaliste de Mme Kosciusko-Morizet (de couvrir le périphérique : promesse de campagne lors des municipales !) Alors que M. Laurent Audoin précisait que réduire la vitesse autorisée produirait les mêmes effets (sans le coût de l’enrobé !)
Le public, manifestement perdu par l’acuité du propos, ponctuait de discrets soupirs ces échanges techniques.

Un autre point d’achoppement entre la majorité municipale du 5e et ses opposants représentant la majorité municipale de Paris, furent les tarifs de cantine ! En effet, la Ville de Paris a décidé de créer deux tranches supplémentaires pour les foyers dont les revenus sont compris entre 10.000 et 15.000 euros (tranche 9) et pour ceux dont les revenus sont supérieurs à 15.000 euros (tranche 10). Outrée par ce qu’elle appelle de l’iniquité, l’opposition municipale UMP de la Ville de Paris, représentée par Mme Berthout dans le 5e, est allée jusqu’au préfet de région pour obtenir un contrôle de légalité. Dans un 1er temps celui-ci a donné raison à l’opposition car le « prix de revient réel des repas aurait été inférieur au montant qui serait acquitté par les familles payant le tarif le plus élevé », ce qui n’est pas autorisé par le Code de l’éducation. Mme Berthout exultait tandis que le quidam se réjouissait bruyamment. Pour la petite histoire, il s’agit là d’une « victoire » de courte durée puisque la municipalité parisienne a répliqué en expliquant que le prix de revient des repas pour les caisses des écoles ne couvrait pas la totalité du coût pour la ville, puisqu’il fallait y ajouter les charges qu’elle assume directement (personnel, matériel, aménagements d’hygiène et de sécurité et entretien des bâtiments notamment). Le Préfet a dû céder devant ces arguments.
M. Laurent Audoin ne manqua pas d’ironiser sur la mobilisation de Mme Florence Berthout en faveur des tranches 9 et 10 et rappela que le repas serait quand même facturé par la Ville de Paris en intégrant le coût complet décrit ci-dessus.
M. Baetche s’enflamma alors : «c’est amoral et anti républicain !», une rumeur d’approbation parcourut les rangs des aficionados des saillies de M. Baetche, bien que rien ne laissât supposer qu’ils furent concernés par ces nouvelles tranches.
S’en suivirent enfin différents vœux du Conseil du Ve, dont certains déjà à l’étude au niveau de la Mairie de Paris comme put le confirmer Mme Marie-Christine Lemardeley.

Lors du Conseil d'arrondissement du 30 mars 2015

Lors du Conseil d'arrondissement du 30 mars 2015, étaient conviés, cette fois, les représentants des associations sportives, mettant un peu sous l’éteignoir les traditionnelles groupies de M. Baetche ! Avec l’annonce de la candidature de Paris pour les jeux olympiques d’été de 2024 comme point principal à l’ordre du jour, il était logique de mettre à l’honneur l’engagement associatif du monde sportif, convié aussi à boire un verre après le conseil. Du coup, Madame la Maire expédia les débats vite fait !
Elle insista d’abord sur le soutien qu’elle apportait à la candidature de la Ville de Paris pour les J.O d’été 2024 (le C.I.O ayant autorisé les candidatures jointes : Paris et sa Région peuvent candidater ensemble ; c’est toute la métropole qui serait positivement impactée). Madame Florence Berthout souligna l’élan de mobilisation dont ont fait preuve les mouvements sportifs parisiens et franciliens et elle estima qu’il s’agissait d’un bon dossier, porteur et fédérateur (mais qui ne devait pas être dispendieux…) Monsieur Jacques Soppelsa souligna qu’il n’y opposait aucune réserve et qu’il y apportait un « appui viscéral »…
Monsieur Laurent Audoin tempéra un peu cette belle unanimité, craignant le coût et regrettant que les franciliens n’aient pas été davantage consultés. Il déclara que les Verts s’y opposeraient. Madame Florence Berthout lui rétorqua qu’elle comprenait ses réserves. Les Jeux Olympiques sont en effet subordonnés à la réalisation des transports (Grand Paris Express qui ne sera sans doute pas achevé).  Toutefois, la pluralité des équipements (piscine à Aubervilliers, vélodrome prévu à Saint-Quentin, etc.) pourra dynamiser les territoires. 
Mme Marie-Christine Lemardeley intervint pour souligner qu’Anne Hidalgo n’avait accepté ce projet qu’à 3 conditions : respect de l’éthique, nouveau modèle économique, impact environnemental maîtrisé. Avec la perspective de fêter ce nouveau projet autour d’un verre à l’issue du Conseil, la délibération fut peu débattue et rencontra l’adhésion de la majorité des membres du Conseil.

La délibération suivante concernait la rénovation de l’ESPCI (le blog Etienne Dolet a déjà présenté ce projet colossal et remarquable). Monsieur Jacques Soppelsa rendit un vibrant hommage au travail de Mme Marie-Christine Lemardeley et rappela l’ampleur de ce projet de 176 millions d’euros, qui outre la réfection des bâtiments de l’ESPCI, offrira 4000m2 d’espaces verts protégés et libérera 12000m2 pour divers affectations. Toutefois, il s’interrogea avec Mme Berthout sur la délégation de la maîtrise d’ouvrage à l’EPAURIF. Mme Marie-Christine Lemardeley leur démontra au contraire que c’était bien l’ESPCI le maître d’ouvrage et que l’EPAURIF viendrait le seconder par son expertise, ce qui permettra une meilleure réactivité. Elle a aussi proposé que l’architecte présente son projet lors d’une réunion publique le 24/06/2015 à 18h30 (à ne pas manquer !) en mairie du Ve si Mme la Maire le permettait. En effet, Mme Florence Berthout accepta. Cette délibération reçut l’approbation unanime du conseil.

Et l’on passa dare-dare à la délibération suivante, présentée par Mme Hélène Hautval sur le plan vélo, qui, s’il fut sereinement débattu au sein du conseil, suscita un certain nombre de réactions pour le moins inattendues dans le public, était-ce la soif ? Le pot promis qui se faisait attendre ? Un certain groupe de personnes dont l’âge et l’aspect physique permettaient de douter qu’il pratiquât encore ce type de déplacement moqua allègrement les propositions énoncées !

Le Plan vélo 2015-2020 : de quoi s’agit-il ?
Doublement des itinéraires cyclables d'ici 2020 et passage de 5 à 15% de la part du vélo dans les déplacements. Ce plan, sera doté de 150 millions d'euros sur la mandature (environ 100 millions pour l'aménagement de pistes cyclables, 30 pour financer le programme "Paris à 30km/h", notamment la mise à double sens cyclable de l'ensemble des rues, en dehors des grands axes qui seront maintenus à 50km/h, 7 pour le stationnement des vélos et 10 pour l'aide à l'achat de vélos et cyclomoteurs électriques). 
Le réseau principal cyclable s'organisera autour de trois axes (Nord-Sud, Est-Ouest et Stalingrad-Bassin de l'Arsenal), et de trois rocades (celles des Maréchaux, des Fermiers généraux et des Grands Boulevards et boulevard Saint-Germain). Certains de ces axes pourront dessiner un "Réseau express Vélo" avec des aménagements continus et homogènes à double sens (notamment rue de Rivoli et sur les quais hauts de la Seine en rives droite et gauche).
10.000 nouvelles places de stationnement seront créées d'ici 2020 (en plus des quelques 30.000 existantes), et la Ville étudiera en association avec la SNCF, la RATP et le Stif la possibilité d'installer de nouveaux parkings sécurisés "Véligo" dans les gares RER, terminus de tramway et gares de correspondance métro.

Alors que Mme Hautval émettait quelques regrets notamment sur le fait qu’elle aurait souhaité une application plus stricte du code de la route et du port du casque, Mme la Maire du Ve en profita pour rappeler que le projet devait être réaliste et non accidentogène, dénonçant, en particulier, les pistes cyclables à contre-sens de la circulation. M. Soppelsa, porté par la salle, ne pût s’empêcher une allusion à Darry Cowl sur son triporteur entraînant l’hilarité générale… que les moins de 20 ans (moins de 70 ans !) ne peuvent pas comprendre ! 
Retour dans le siècle passé de la salle ! Ma voisine demanda quand on allait revenir aux voitures à bras ?! Un autre, aux voitures à cheval ?! La soif devait les étreindre, on passa au ramassage potentiel des crottins et à toute sorte de plaisanteries vaseuses sur les écologistes et la Gauche soucieuse de l’environnement ! Ah bon ?! La Droite ne vit pas sur la même planète ?

Le calme revint avec la présentation du vœu de Mme Flora Kaloustian, demandant la mise en place d’une traverse (mini bus électrique, permettant l’accessibilité dans les zones mal desservies et dont le relief est plus élevé de l’arrondissement destinée principalement aux personnes âgées ou aux personnes à mobilité réduite). Sans doute le sujet suscitait davantage l’intérêt d’une partie du public… Les représentants du monde associatif sportif, quant à eux, allaient encore devoir patienter avant de boire un coup.
En effet, M. Baetche tenait là un de ses chevaux (!) de bataille, car selon lui, ce projet était déjà budgeté en 1999, mais la Mairie de Paris lui aurait « volé » ses bus prévus dans le Ve, pour les utiliser dans un autre arrondissement, de la couleur politique conforme à la majorité municipale de Paris. Mme Lyne Cohen-Solal dût prendre la parole pour rétablir les faits et indiquer la priorité donnée par la municipalité parisienne aux quartiers les moins bien dotés dans un souci d’équilibrer les territoires. Elle proposa plutôt d’envisager une meilleure articulation entre les lignes de bus déjà existantes, notamment la ligne 85, afin de mieux desservir le quartier du Panthéon et la mairie du Ve en particulier.
Mme Florence Berthout estimant qu’il s’agissait d’un sujet trop important pour être débattu devant un public assoiffé proposa de remettre ce sujet au débat lors d’un conseil de quartier, par exemple.


Encore un dernier petit vœu de la Mairie du Ve, présenté par M. Soppelsa, contre la décision de la DASCO (Direction des Affaires Scolaires) de supprimer les transports en cars pour les sorties scolaires, vœu déjà rendu caduque par le maintien de ces transports et… A votre santé ! On leva la séance et le coude !







La culture urbaine Rap et Hip Hop en toute liberté à l'Institut du Monde Arabe avec notamment JonOne le 31 mai et soirée Open-Mic le 19 juin



Avec « HIP HOP » et la participation exceptionnelle d’Akhenaton, pour la première fois en France, la culture urbaine rap et hip hop s’exprime en toute liberté. L’ambition du projet est de traiter de ce phénomène planétaire à travers les multiples sphères artistiques qu'il influence : entre la musique, le graph, le cinéma, la photographie, la danse, la mode, le jeu vidéo... et de parler de ceux aux USA, en France, dans le monde arabe qui se sont forgés une vie hors du commun grâce à la mouvance hip-hop.
Un mur d’expression libre sera installé en extérieur, sur le parvis de l’IMA, pour que tous puissent venir graffer librement.
Cette manifestation se doublera d’une programmation musicale, de conférences, rencontres avec les artistes et signatures, ainsi que la proposition d’ateliers pour les jeunes avec notamment :

JonOne le 31 mai





John Andrew Perello, alias JonOne, est l’un des graffiti artistes les plus reconnus du moment.
Né en 1963 dans le quartier de Harlem, à New York, il débute le graffiti à l’âge de 17 ans dans les souterrains de sa ville. Il est rapidement repéré et intégré au collectif international de graffers activistes 156 All Starz. Au cours des années 1980, il fait de nombreuses rencontres, notamment avec le français Bando qui l’invitera à Paris. Dans la capitale française, il fait la connaissance des pionniers du mouvement Hip Hop français et y produit de nombreuses toiles, exposées par Magda Danysz, Marcel Strouk ou encore David Pluskwa,  aussi bien dans l’hexagone qu’à l’international.
Résolument engagé, les causes sociales lui tiennent à cœur. Il a notamment réalisé une immense fresque en hommage à l’Abbé Pierre, et une Marianne en graffiti exposée au Palais Bourbon depuis janvier 2015.
Basé aujourd’hui dans l’Est parisien, JonOne nous fait l’honneur d’intervenir à une conférence exceptionnelle, organisée dans le cadre de l’exposition sur le Hip Hop à l’IMA. 

Informations pratiques
Quand  Dimanche 31 mai, 16h
  Salle du Haut Conseil (niveau 9)
Combien  Entrée libre dans la limite des places disponibles

et une soirée OPEN-MIC le 19 juin





Concept emblématique de la culture Hip-Hop, la soirée Open Mic offre aux rappeurs l'occasion de montrer leurs talents le temps d'un ou deux morceaux. Akhenaton conviera notamment pour cette soirée à l'Institut du Monde Arabe ses comparses de l'ère IAM ....

Informations pratiques
Quand  Le 19 juin
  Auditorium
Combien  Entrée libre dans la limite des places disponibles. Réservation prochainement disponible au 01 40 51 38 14




Institut du Monde Arabe
1, rue des Fossés Saint-Bernard - Place Mohammed V





Le coin des libraires du 5ème - 5 mai à 19h rencontre avec Mehdi Maizi et Vincent Piolet à l'Arbre à Lettres Mouffetard





Demain, mardi 5 mai à 19h, 
rencontre avec Mehdi Maizi et Vincent Piolet.


A l'occasion de la parution de Rap français, une exploration en 100 albums et Regarde ta jeunesse dans les yeux, la naissance du hip-hop français 1980-1990, l'Arbre à Lettres Mouffetard et les éditions Le mot et le reste vous invitent à rencontrer les deux auteurs pour un échange entre amateurs.








L'Arbre à Lettres Mouffetard
2, rue Edouard Quenu
75005 Paris