A l’ordre du jour, l’avancée des travaux de Jussieu. Deux chiffres importants à retenir un coût final de 1,600.000.000 € (c’est encore mieux avec tous les zéros) et une fin des travaux 2014 (ou certainement début 2015).
Les dernières équipes devant déménager ces jours-ci, le calendrier serait désormais beaucoup mieux maîtrisable et la date de fin 2014 devrait être tenue à une variable prés.
Seule Paris VI (Université de Pierre et Marie Curie) resterait sur le site pour devenir le plus grand campus universitaire dédié aux sciences en Europe. Visiblement le résultat sera à la hauteur des ambitions financières. Sont évoqués une salle de conférence de 500 places, la couverture des patios, la végétalisation du parvis de la tour, la remise en état et l’exposition d’œuvres d’art remarquables exposées à Jussieu dés sa création, les logements pour le personnel ayant des astreintes et pour les chercheurs de passage, l’éclairage de la Tour,…..
Dans le cadre de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités, l’Université Paris 6 a fait le choix de devenir propriétaire du site ; elle serait en train d’élaborer un schéma directeur afin d’utiliser les derniers droits à construction du site. L’Université aurait le projet de construire en remplacement de certains bâtiments non touchés par le projet de désamiantage de créer une pépinière d’entreprises, un Learning Center (bibliothèque hightech)des logements pour les étudiants, parc de sport…..
Mais Michel Zulberty ne veut pas s’engager s’agissant d’un projet d’une Université. Le bon invité aurait été le président de Paris IV, Monsieur Pomerol. Espérons que Jean Tiberi s’en rende compte. Nous aurions pu discuter dans le détail de ses projets et notamment savoir quels échanges il souhaite promouvoir entre l’Université et la population avoisinante.
Ce fut une bonne réunion d’information mais en aucun cas une réunion de travail alors que les conseils de quartier n’ont pas vocation à réunir ses soutiens mais ont vocation à demander aux citoyens de travailler sur des projets de quartier. Pour cela les conseils doivent disposer d’une certaine autonomie, et des moyens qui se chiffrent pour notre arrondissement à plusieurs milliers d’euros (budget 2011).
Etienne Dolet aurait bien voulu savoir à quoi avaient servi les dizaines de milliers d’euros budgétés pour 2010. espérons que lors d’un conseil d’arrondissement ou lors des conseils de quartier, ce sujet sera abordé.