Pour rappel le CICA est le Comité d'initiative et de consultation d'arrondissement, sa structure et son rôle sont définis par l'article 16 de la loi PML (Paris, Marseille, Lyon) du 31 décembre 1982.
Le CICA réunit les représentants des associations. Il devrait être indépendant de la municipalité. Sa finalité est de permettre aux associations de l'arrondissement de participer à la vie municipale.
Ce soir les habitants du 5ème et surtout les parents d’élèves ont manifesté leur intérêt pour les questions d’éducation dans l’arrondissement en venant très nombreux à cette CICA.
De l’exposé un peu fastidieux d’Alexandre Baetche, adjoint au maire du 5ème, responsable des questions scolaires il apparaît que :
-l’effectif scolaire est en très légère augmentation ce qui a permis par exemple d’ouvrir une classe à l’école Buffon.
C’est un nouvel indice de la vitalité relative de la démographie de notre arrondissement.
- L’élu insiste sur l’effort de la municipalité du 5ème qui consacre la moitié du budget propre de l’arrondissement aux investissements pour les travaux dans les écoles c’est ainsi que la réfection de la cour de l’école Buffon a coûté 45 000 €.
- L’adjoint souligne aussi l’importance des activités péri-scolaires et de soutien des élèves (il s’agit en fait d’un effort de la mairie de Paris dans tous les arrondissements).
Les questions posées par la salle montrent qu’il y a globalement peu de problèmes. Plusieurs intervenants ont toutefois insisté sur la dangerosité de la circulation rue Buffon .
C’est une question récurrente, même si les services de police se montrent plus présents, il faut trouver des ralentisseurs adaptés à la diversité des véhicules et spécialement aux bus et aux motos.
La réunion aurait été consensuelle si la question de la nouvelle tarification des cantines scolaires n’avait soulevé débat.
Le maire d’arrondissement a déposé un recours administratif afin de suspendre l’application dans le 5ème de cette décision prise en Conseil de Paris au motif qu’elle porterait atteinte à l’autonomie des caisses des écoles.
En attendant il applique les nouveaux tarifs en insistant toutefois sur le préjudice qu’ils porternt aux classes moyennes.
Le représentant de la mairie de Paris rappelle qu’il s’agit essentiellement d’uniformiser les tarifs dans tous les arrondissements et d’appliquer une stricte proportionnalité selon les revenus et le nombre d’enfants (application du quotient familial de la Caisse d'allocations familiales - CAF) .
Le coût d’un repas varie de 0.13 € à 5 € pour un coût réel de 6.5 € ; même les plus hauts revenus bénéficient d’une aide, une famille de deux enfants n’atteint le haut du barême qu’à partir de 7500 € mensuels.