mardi 9 novembre 2010

Conseil d'arrondissement : 5 novembre 2010 - compte rendu

Un conseil d’arrondissement électrique

Un conseiller de la majorité locale ayant manifesté en public et avec virulence et semble-t-il incorrection son désaccord sur la participation de Lyne Cohen-Solal à une réunion de travaux à la Sorbonne organisée par l’Hôtel de Ville, celle-ci demande des excuses faute de quoi elle serait dans l’obligation de partir.

Les excuses ne venant pas, rien ne s’étant visiblement passé pour le conseiller visé ni pour le Maire du 5ème arrondissement, les élus de l’opposition locale quittèrent le Conseil sous le flot de remarques acerbes, de références à des affaires en cours et non jugées toutes sortes d’affirmation qui j’espère seront repris dans le compte rendu de la séance du Conseil d’arrondissement dans un souci de transparence démocratique.

Vu ses conciliabules avec le Conseiller en cause, le Maire du 5ème n’était pas aussi ravi que cela de cette affaire.

Mais au fait qui est le maire du 5ème. Jean Tiberi rythme la séance par l’octroi de la parole, mais son fils occupe tout le temps de parole. Soit il est mal élevé soit le vrai Maire est désormais Dominique Tiberi. Nous attendons avec impatience le jour où cette situation sera finalement régularisée ; les électeurs de droite pourront de ce fait prendre conscience que le 5ème est devenu une monarchie constitutionnelle.

La présentation insipide du budget permit d’endormir le peu d’électeurs présents et les conseillers d’arrondissement restant.

Pour le reste fautes d’adversaires, la majorité locale a voté ou s’est abstenue sur tous les vœux proposés par l’Hôtel de Ville et sur certains d’entre eux qu’elle n’a pas manqué de critiquer avec véhémence.

Dominique Tiberi passa son temps à poser des banderilles, à rappeler l’œuvre de son père et à espérer que les logements sociaux prévus sur le 5ème seront attribués au moins démunis c.a.d. à des électeurs potentiellement plus proche de sa couleur politique.

Seul moment intéressant, la charte des relations entre l’Hôtel de Ville et les mairies d’arrondissement mais faute de contradicteurs nous n’arrivâmes pas à comprendre si l’absence de relations entre Bertrand Delanoë et Jean Tiberi est due à l’un ou à l’autre.

Faute de réponse claire en Conseil, Etienne Dolet sera peut-être obligé de demander au Cabinet du Maire si oui ou non des réponses aux vœux votés en mairie sont l’objet ou pas de réponse de l’Hôtel de Ville.