- ni bonjour, ni au revoir en guise de convivialité
- la grille de la cour d’honneur était fermée en guise d’accueil,
- aucune chaise prévue pour des hommes et femmes présents malgré leur grand âge comme marque de respect,
- une voiture immatriculée 77 comme décor, comme si la Cour d’honneur les jours de fête nationale devait tenir lieu de parking,
- une marseillaise à capella saccagée par le lancement à contretemps de la musique,
-
une lettre du Ministre des Anciens combattants
lue sans passion en guise d’unique message.
Journée du souvenir du sacrifice des soldats de la 1ère guerre mondiale et, désormais, de toutes les guerres, le 11 novembre doit être un moment privilégié :
- pour s’approprier par la Connaissance notre Passé, condition indispensable à la compréhension du présent,
- pour comprendre le sens de l’engagement républicain au service de tous, indispensable au vivre ensemble dans un Monde où l’individualisme est favorisé au détriment du Collectif.
Naturellement, nous pouvons faire confiance à Jean Tiberi pour cacher ce manquement républicain : en photographiant le ¼ de la cour d’honneur où comme d’habitude le fan club s’est agglutiné, il sera toujours possible de faire croire qu’il y avait foule, mais en vérité il n’y avait personne ou si peu.
- aux historiens et philosophes de la Sorbonne, du Collège de France, de l’Ecole Normale Supérieure de nous parler des valeurs qui nous unissent et de la réalité de notre histoire,
- aux jeunes de nos Lycées, de nos collèges, de faire fructifier leurs connaissances en Savoir
- aux militaires, policiers, pompiers, volontaires de la protection civile, de témoigner de leur engagement,
- au conservatoire de Musique de l’arrondissement de venir assurer la musique.
L’Europe, qui
vient de recevoir le Prix Nobel de la Paix, n’a jamais connu d’entracte aussi long des passions guerrières si propres aux hommes. C’est la
Connaissance du passé qui nous permettra malgré les différences culturelles et
les difficultés économiques, de préserver cette Paix. Il est indispensable de
faire prendre conscience aux Jeunes que la Paix n’est pas un dû, qu’elle se cultive
et ce, inlassablement.
Etienne Dolet