Après une année sombre pour l’école publique, une nouvelle année commence
Contre le démantèlement du service public d’Éducation, parents et enseignants, nous voulons que cette année scolaire soit celle de la convergence des mobilisations de la maternelle à l’université (et en amont dans le secteur de la petite enfance), ainsi qu’un nouveau départ pour l’école publique.
Contre le démantèlement du service public d’Éducation, parents et enseignants, nous voulons que cette année scolaire soit celle de la convergence des mobilisations de la maternelle à l’université (et en amont dans le secteur de la petite enfance), ainsi qu’un nouveau départ pour l’école publique.
• Non à la destruction de l’école publique !
• Zéro fermeture de classe !
• Remplacement systématique et immédiat des enseignants par des enseignants !
• Pas plus de 25 élèves par classe !
• Pour une formation professionnelle des enseignants !
• Pour une réelle prise en charge de la difficulté scolaire !
Nous appelons parents, enseignants, lycéens et étudiants à participer à cette première manifestation de rentrée afin de lancer ensemble des états généraux sur l’école que nous voulons :
pique-nique géant et concert de parents, d’élèves et d’enseignants
pique-nique géant et concert de parents, d’élèves et d’enseignants
à Paris le samedi 26 septembre 2009 - à 12 h sur le parvis de l’Hôtel-de-Ville
précédé de marches sonores : arrivée Paris nord : RV à 11 h place de la République - arrivée Paris sud : RV à 11 h place Monge.
Apportez tout ce qui peut faire du bruit, nous voulons être entendus !!!
Le gouvernement projette de supprimer :
16 000 postes d’enseignants du primaire et du secondaire en 2010. Un chiffre record après les 13 500 suppressions en 2009 et celles de 2008 (11 200), entre autres. Alors que 14 000 enfants supplémentaires sont attendus en maternelle et en élémentaire pour cette rentrée...
16 000 postes d’enseignants du primaire et du secondaire en 2010. Un chiffre record après les 13 500 suppressions en 2009 et celles de 2008 (11 200), entre autres. Alors que 14 000 enfants supplémentaires sont attendus en maternelle et en élémentaire pour cette rentrée...
Le gouvernement a supprimé deux heures d’enseignement pour les enfants en élémentaire. Il s’est attaqué aux Réseaux dʼaide aux enfants en difficulté (Rased) qu’il veut supprimer à terme. De plus, le gouvernement a créé des jardins d’éveil payants – accueillis dans des locaux scolaires et sans enseignants – pour les 2-3 ans que les maternelles (gratuites) ne peuvent plus accueillir faute d’enseignants en nombre suffisant. Ce projet remet également en cause les modes d’accueil de la petite enfance. Les diverses manifestations qui ont montré l’attachement à l’école maternelle ont contraint le gouvernement à limiter les jardins dʼéveil à une première « expérimentation ».
La résistance des enseignants et des parents a empêché le ministre de faire des « évaluations » en CM2 et en CE1 – une manoeuvre visant à mettre les écoles en compétition.
Au-delà, le mouvement des universités a temporairement tenu en échec la volonté de moins bien former les enseignants et de les précariser. Les manifestations lycéennes ont suspendu une réforme du lycée fondée sur le désengagement de lʼÉtat, la mise en concurrence des établissements et l’augmentation des inégalités.
La résistance des enseignants et des parents a empêché le ministre de faire des « évaluations » en CM2 et en CE1 – une manoeuvre visant à mettre les écoles en compétition.
Au-delà, le mouvement des universités a temporairement tenu en échec la volonté de moins bien former les enseignants et de les précariser. Les manifestations lycéennes ont suspendu une réforme du lycée fondée sur le désengagement de lʼÉtat, la mise en concurrence des établissements et l’augmentation des inégalités.
À Paris comme ailleurs, de nombreuses réunions de parents et d’enseignants se sont tenues. À Paris, une coordination de collectifs parents-enseignants couvrant divers arrondissements a vu le jour avec le soutien et la participation de la FCPE et des syndicats enseignants (SNUIPP, Sud Éducation, CGT Éducʼaction, CNT Éducation..).
Pour sauver l’école que nous voulons, toutes et tous, nous nous sommes retrouvés, en mai dernier, lors de marches sonores. Nous avons sillonné plusieurs arrondissements parisiens.
Pour sauver l’école que nous voulons, toutes et tous, nous nous sommes retrouvés, en mai dernier, lors de marches sonores. Nous avons sillonné plusieurs arrondissements parisiens.