Le Conseil de Quartier Val de Grâce a eu lieu le lundi 9 Novembre.
L’ordre du jour était assez vague puisqu’il ne comportait qu’un seul point se résumant en : « questions de la salle »
Les questions ont porté sur des points classiques de la vie du quartier :
• Pollution sonore
• Propreté
• Nuisances dues aux travaux publics
Vivre ensemble et trouver un compromis acceptable
Plusieurs habitants se plaignent du bruit, notamment dans les lieux les plus touristiques là où la loi interdisant le tabac à l’intérieur des lieux publics a renvoyé dans la rue les adeptes de la cigarette …. Dans bon nombre de cas la concertation entre les riverains et les commerçants est fructueuse, mais parfois cela ne marche pas. Il y a un risque de conflit générationnel : les jeunes (peu) présents au Conseil relèvent que l’attrait de Paris réside aussi dans le fait que la vie ne se termine pas à 19h30….. .
Le bon vieux temps
Il y a toujours une poubelle qui déborde, des saletés dans la rue…. Les heures de passage des bennes à ordures… tout permet de faire référence au « bon vieux temps » ou tout fonctionnait bien dans le 5ème. Avec le temps ce type de « jeu de rôles » à la gloire de l’ancien Maire de Paris ne fait même plus rire. Je classe dans le même registre une phrase sur les sans abris qui m’a fait croire que je rêvais ; il était question de clochards et il fut dit qu’ « ils ne sont plus les bons clochards d’antan qui demandaient la pièce …. Ils sont maintenant parfois agressifs, avec des animaux et …sales ; je me suis dit que même quand on est sans abri… il faut savoir plaire.
Autre point, les nuisances liées aux travaux sur la voie publique (Gobelins – Claude Bernard, Rue d’Ulm, Place E. Rostand). L’ingénieur de la voirie a pris des notes et promis de voir les aménagements possibles
À chaque fois, l’espoir d’assister à un moment de débat démocratique mené dans le respect des autres et avec l’objectif du bien commun est déçu. Encore une fois ce ne sont que des discours creux, faits pour appâter la galerie des supporters, mais sans aucun sens constructif ni écoute. Toute la population du quartier peut venir et poser des questions. Il serait bon que chaque citoyen assiste parfois à une réunion du conseil de quartier afin de voir comment cette instance de démocratie de proximité est mal utilisée dans notre arrondissement.