Le cabinet britannique QS (Quacquarelli Symonds Ltd) place Paris au sommet des villes étudiantes mondiales
Pour la troisième année consécutive, un classement du cabinet britannique QS (Quacquarelli Symonds Ltd, spécialiste de l’enseignement supérieur à l’échelle internationale) place Paris au sommet des villes étudiantes mondiales, devant Melbourne qui gagne trois places cette année et Londres qui perd un rang.
Cet institut réputé s’est fait connaitre par son classement des universités depuis 2012. Depuis sa création, Paris demeure en tête de ce top 50.
29 pays sont représentés dans ce classement : l’Europe est en tête avec 20 villes, suivie par les Etats-Unis avec huit villes, l’Australie avec six, le Canada, le Japon et le Royaume Uni avec trois chacune. Lyon, classée 41 eme de ce top 50 est la seule autre ville française répertoriée.
Ont été pris en compte comme critères :
- le nombre d’universités (17 à Paris),
- la diversité des étudiants,
- la qualité de vie,
- la réputation parmi les recruteurs et le coût de la vie (frais de scolarité inclus).
Cette année, de nouveaux paramètres ont été ajoutés : sécurité, pollution, indice de perception de la corruption et indice de progrès social.
Pour les 4 premières catégories, Paris obtient de très bons scores.
Ainsi, avec 17 établissements répertoriés dans ce QS, la capitale française arrive juste derrière Londres qui obtient la note maximale.
En matière de réputation parmi les recruteurs, là encore un très bon score puisque seule Londres (100/100) dépasse Paris (96/100).
Les résultats pour Paris sont un peu moins flatteurs en matière de diversité des étudiants et d’attractivité (83/100 pour les deux catégories) mais restent tout de même dans la tranche haute du classement.
Le point sombre de ce classement pour Paris réside dans le coût de la vie (note de 53/100) : nous sommes alors loin derrière Mexico et Taipei, villes étudiantes les moins chères du monde. Dans ce domaine du coût de la vie, nos concurrents directs sont bien évidemment Hong-Kong, Tokyo et Montréal qui font nettement mieux que nous.
Les deux gros autres handicaps de Paris sont sa difficulté à « fixer » les étudiants une fois diplômés et le relatif déficit de culture économique dans nos enseignements supérieurs. Pour les créatifs qui lui préfèrent New York et Londres, la capitale française est en effet pénalisée par un « écosystème entrepreneurial jugé moins attractif ».
La Maire de Paris Anne Hidalgo réagit à ce classement au sommet
Suite à ce classement qui place Paris au sommet des villes étudiantes mondiales, la Maire de Paris Anne Hidalgo a publié un communiqué. Elle voit dans cette excellence « le résultat d’une politique volontariste et ambitieuse pour construire une ville innovante, attractive et ouverte sur le monde ». Elle insiste sur le fait que Paris « compte aujourd’hui 330 000 étudiants » et évoque les actions de la Ville soucieuse d’améliorer la qualité de vie de ses étudiants.
Ainsi 36 Millions d’Euros sont consacrés chaque année par la Ville à ses étudiants.
Un service d’accueil des étudiants internationaux a été mis en place et 7 500 en ont bénéficié en 2014, un complément de bourse de 150 Euros destiné aux étudiants désirant partir à l’étranger a été créé, un incubateur visant à mettre en valeur les innovations et expérimentations des associations étudiantes a été mis en place.
En ce qui concerne la principale difficulté rencontrée par les jeunes, celle du logement, Anne Hidalgo rappelle que grâce à la Ville, 1784 étudiants parmi les plus modestes ont pu bénéficier d’une aide de 900 Euros pour leur premier emménagement en 2013. La maire de Paris rappelle aussi son engagement de créer 6 000 nouveaux logements étudiants d’ici 2020.
Le Quartier Latin toujours au coeur de cette ambition d'excellence
Madame Lemardeley, conseillère du 5ème arrondissement et adjointe à la Maire de Paris chargée de toutes les questions relatives à l’enseignement supérieur, à la vie étudiante et à la recherche a elle aussi dernièrement fait un point concernant son action dans Paris et dans le 5ème « ville campus dont le Quartier Latin est le coeur ». Elle assure la volonté de la Ville de préserver cette identité forte de notre arrondissement.
Ainsi, la Mairie de Paris s’est engagée à acheter la parcelle de Censier afin d’y réaliser, après concertation, un grand projet centré sur l’Enseignement Supérieur, la Recherche, la vie étudiante et l’innovation.
En ce qui concerne l’Ecole de Physique et de Chimie Industrielle de la Ville de Paris, rue Vauquelin, actuellement en travaux, Madame Lemardeley revient sur la réhabilitation profonde des bâtiments de cet établissement. Grâce à ces travaux en cours, elle annonce un gain final de 15 000M2.
Elle évoque aussi le développement considérable du nouvel Institut Pierre-Gilles de Gennes dédié à la microfluidique, ainsi que le développement des incubateurs dans l’arrondissement.
La santé des étudiants n’est pas oubliée. Madame Lemardeley dit suivre de très près l’avancement du chantier de la rue de Quatrefages, où ouvriront l’année prochaine un centre de santé étudiant ouvert sur le quartier, ainsi que 16 logements spécialement équipés pour les étudiants lourdement handicapés.
