mercredi 12 novembre 2014

Un 11 novembre d'unité nationale - Cérémonie dans le 5ème, un absent de marque pourtant attendu








Le devoir de mémoire n'est devenu que plus impératif

Il y a un siècle, le 11 novembre 1914, la Grande Guerre avait fait déjà 200 000 morts dans les rangs de l'Armée française. Avec 27 000 morts, la seule journée du 22 août 1914 causa la plus grande perte en vies humaines de notre histoire militaire. Le dernier témoignage vivant disparu avec le dernier survivant de la Grande Guerre, le devoir de mémoire n'est devenu que plus impératif. Aux traditionnelles commémorations dans toutes les communes de France s'est ajoutée cette année l'inauguration, par le Président de la République, du mémorial de Notre-Dame de Lorette où sont inscrits les noms de 600 000 soldats morts dans le Pas-de-Calais.


Dans le 5ème arrondissement un absent de marque pourtant attendu ...

Dans le 5ème arrondissement, la cérémonie du souvenir a eu quelques aspects singuliers.

Une audience particulièrement nombreuse d'abord, un "effet centenaire" sans doute.
Parmi les personnalités locales, on relevait notamment la présence de Monsieur Michel Bouchaud, proviseur du lycée Louis-le-Grand et de Monsieur Laurent Cantuel, proviseur-adjoint.
Comme il se doit, tous les élus du 5ème étaient présents, Florence Berthoud lisant le troisième discours après le message du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire, lu par Alexandre Baetche, et celui des associations d'anciens combattants.
Le matin, Marie-Christine Lemardelay avait twitté sur sa présence place de l'Etoile au milieu des membres du Conseil de Paris.

Un absent de marque, pourtant attendu de pied ferme à la mairie du 5ème par une équipe de BFM-TV : le député de notre arrondissement. François Fillon (nous rappelons son nom car fort peu d'habitants de notre arrondissements ont la chance de l'y croiser !) était sans doute retenu par d'impérieuses obligations liées à une actualité nationale tumultueuse.
Mais le plus surprenant fut que la chorale scolaire, qui interpréta brillament a capella Le Chant des Partisans, le Chant du Départ et la Marseillaise, ces deux derniers repris par l'assistance, fut celle de l'école Soeur Rosalie. Il est vrai que notre arrondissement est pauvre en établissements scolaires publics ! L'unité nationale célébrée autour du Monument aux Morts n'est guère compatible avec cette préférence ostensible pour l'enseignement privé.


Se rappeler à chaque 11 novembre que le sacrifice de tous les Morts pour la France a sauvé notre liberté

Cette journée a été dédiée par le Gouvernement à la fraternité entre les peuples et la Paix, à un moment où nos forces sont engagées sur plusieurs théâtres d'opération pour préserver, à grands frais, la sécurité de l'Europe. Notre mémoire nationale doit se rappeler à chaque 11 novembre que le sacrifice de tous les Morts pour la France a sauvé notre liberté.