D'une part une pétition pour essayer de sauver le centre de Santé Saint Victor du Palais de la Mutualité, d'autre part une file d’attente chez certains marchands du marché Monge.
Depuis plusieurs jours circule dans l'arrondissement la nouvelle que le centre de santé serait fermé pendant les travaux de rénovation du Palais de la Mutualité qui a été repris par la société GL Events.
Le directeur de GL Events s'était bien gardé de le dire quand il est venu au conseil de quartier Saint Victor au cours duquel l’avenir du centre de soins a été évoqué.
Quel courage et quelle considération pour le "bas peuple" que nous sommes !!!
Au demeurant si le centre ferme pendant les travaux, il y est à craindre qu’il reste fermé à jamais.
La vigilance s’impose, d’autant que le permis de construire qui a été délivré à la société GL Events autorise le réaménagement du centre Saint Victor en centre de santé en dehors de tout autre affectation. Le maintien de l’activité de soin étant prévu dans le permis de construire en application du PLU, toute modification de programme pourrait entraîner la remise en cause du permis.
On peut quand même s'interroger de la manière dont les intérêts des malades ont été protégés par les politiques , par tous les politiques.
Une association d'habitants faisait circuler une pétition. Merci à eux mais il faudrait la relayer sur internet et auprès des médias pour faire fléchir ce grand groupe international.
Le second évènement qui a attiré mon attention est la longueur de la queue devant le primeur qui est au coin de la rue Gracieuse et de la place Monge.
Réputé pour pratiquer les prix les plus bas, il attire à chaque marché de plus en plus de monde la file arrivant ce dimanche quasiment devant la porte de la Caserne de la Garde Républicaine !!!
Est-ce le refus de prix élevés pratiqués dans les autres marchés de l’arrondissement ou l'impossibilité de payer plus cher ? De toute manière il y a certainement une raison car autrement les clients n'attendraient pas si longuement pour être servis !!!
Personnellement je reste toujours moralement mal à l’aise par la spectaculaire hausse des prix notamment pour les fruits et légumes tels les 20 euros demandés pour un kilo le kilo de fraises Gariguette 1er choix ces dernières semaines.
Ne faudrait-il pas résister à ce diktat de l’offre par un boycott citoyen ?