Nous avons à plusieurs reprises abordé le dossier du Centre de soin Saint Victor situé dans le palais de la mutualité.
L’ensemble de ses prestations étant conventionnées, ce centre tient une place particulière dans le secteur de la santé de la capitale et plus particulièrement du centre ; il représente notamment un des rares lieux où les plus fragiles économiquement peuvent accéder à des spécialités pratiquées généralement en secteur 2 ou 3.
Tout récemment les usagers ainsi que les personnes qui travaillent dans le centre ont eu la mauvaise surprise de découvrir la décision de la fermeture du centre, soi-disant durant la durée des travaux puis dans un second temps définitivement.
Une pétition a circulé parmi les habitants du quartier et le Conseil de Paris du 7 juin a voté à l’unanimité un vœux de l’exécutif demandant au Maire de Paris d’interpeller l’ensemble des responsables de la Mutualité pour leur rappeler les engagements pris lors de l’octroi du permis de construire , permis qui prévoyait expressément le maintien des activités de soins,
Un courrier a donc été envoyé par le Maire aux responsables de la Mutualité et de GL Events pour rappeler ces engagements.
Nous apprenons par un communiqué de presse de la Mairie de Paris que les activités de soin du Centre Saint Victor sont maintenues et que les responsables de la Mutualité se sont engagés dans ce sens.
Etienne Dolet pense cependant que la vigilance sur ce point doit rester très haute. En effet, comme nous l’écrivions après le CICA du 30 mars dernier : « l’avenir du secteur médical n’est pas garanti; à priori le plan de soutien court jusqu’en 2015, à cette date soit ce secteur est globalement à l’équilibre soit la FNMF se posera clairement la question de son maintien. (voir la suite). »
Ce vendredi 11 juin, des habitants du quartier et le personnel du centre ont organisé une manifestation en présence des élus de la majorité à la Mairie de Paris pour rappeler à GL’Events et à la Mutualité qu’ils comptaient rester vigilants et mobilisés.
Il faut que les habitants du 5ème et des arrondissements avoisinants et les personnes travaillant à proximité du centre soient conscients que sans un engagement fort de leur part ils risquent un jour de payer le prix fort dans le privé.
Prochaine étape : vérifier que durant les travaux l’accès aux prestations reste toujours possible