Moins de monde pour ce Conseil de Quartier …. Les « fidèles » résistent, mais les troupes sont moins compactes (quoi que je me sens un peu seul comme simple citoyen et non « groupie »!).
Il faut dire que seulement un mois s’est écoulé depuis la dernière réunion et l’ordre du jour n’est pas très attrayant : « questions diverses ».
Même si son nom n’apparaît pas sur la liste officielle du « collège des élus », Dominique Tibéri est présent, à la droite du Maire d’arrondissement. Les mauvais esprits y verront les prémices de « la prise de rôle », attendons et voyons-y plutôt l’intérêt pour la vie du quartier. À suivre….
En ouverture de séance Jean Tiberi donne rapidement lecture de la lettre de l’élue de l’opposition qui précise qu’en l’absence de points précis à l’ordre du jour, elle préfère assister à une cérémonie organisée au même moment par la Mairie de Paris.
Commentaires acerbes, comme nous pouvions nous y attendre de la part de Jean Tiberi, mais nous apprenons avec intérêt que les élus qui ne peuvent pas assister ont la possibilité de se faire remplacer par un collègue.
Voilà expliquée la présence constante de Dominique Tiberi dans presque tous les Conseils de Quartier : il est dévoué et remplace tous ses collègues.
Passons au contenu. Le maire d’arrondissement avait invité le Président de l’établissement public Jussieu qui en « voisin» a fait un court exposé sur l’état de lieux des travaux (une réunion officielle et publique sera organisée à la rentrée sur le sujet). À part la partie centrale du secteur ouest tout a été livré. Il reste quelques travaux à terminer et des emprises de chantier sur la rue des Fossés St Bernard.
Le coût de l’opération est élevé et « payé par l’Etat » (je dirais : encore heureux les Universités sont à la charge de l’Etat !)
À la fin des travaux, l’établissement retrouvera la taille qui avait été envisagée à l’origine par Albert, 25000 à 30 000 étudiants, et réunir l’ensemble de l’Université Paris VI.
Les questions de la salle ramènent à la discussion sur la mise en place des doubles sens pour les vélos dans les rues à sens unique des « zones 30 ». Le Maire d’arrondissement annonce qu’il vient de recevoir une lettre du premier adjoint au Maire de Paris qui l’informe que la dérogation à la mise en application du décret n’est pas recevable et la suppression de places de stationnement ne pourra pas être évitée. Annonce suivie d’un méli-mélo pas très objectif sur l’attitude de la Mairie de Paris qui ne prendrait pas en compte les remarques des habitants du 5ème ainsi que sur les drames de la circulation sur le boulevard Saint Marcel.
Deux informations intéressantes, cependant :
· Dominique Tiberi a reconnu que la non-application du décret pour le fait qu’il entrainerait la suppression de places de stationnement ne serait probablement pas « faisable ».
· Jean Tiberi a annoncé vouloir convoquer une réunion publique sur « le scandale du bd Saint Marcel » au mois de juin. Nous ne pouvons que souhaiter que les représentants de la Mairie de Paris ne laissent pas à cette occasion la majorité municipale du 5ème développer l’éternelle ritournelle sur la sécurité en manipulant complètement les données sur l’accidentologie dans l’arrondissement (notamment en termes d’accidents mortels et graves).
Autres points abordés :
· Antennes relais téléphoniques il en existe 5 dans l’arrondissement en en principe deux autres devraient êtres installées à courte échéance. Un habitant sollicite le Maire afin qu’il propose à la Ville de Paris que le 5ème soit un arrondissement pilote dans le développement des « micro réseaux » ;
· Épaves de vélo dans l’arrondissement : des « rondes » sont organisées conjointement par le commissariat de police et la direction de la voirie et dès qu’un nombre suffisant d’épaves est répertorié une opération spécifique est organisée.
· Difficulté de déplacement, pour les poussettes au coin du boulevard Saint Germain et de la Rue Lagrange (côté droit), la présence d’une cabine téléphonique pratiquement jamais utilisée crée un goulot d’étranglement : la Direction de la voirie va regarder ce point.
Dans l’absence de questions, la séance est levée à 19h30.
On peut se dire comme l’élue de l’opposition que l’ordre du jour n’était pas très « prenant » et qu’en l’absence de sujets connus à l’avance et donc préparés, les citoyens ne peuvent pas développer, dans l’improvisation, des arguments qui feraient avancer le « vivre ensemble ».