Public peu nombreux pour ce Conseil d’arrondissement.
L’ordre du jour portait sur :
• Adoption du procès-verbal de la séance précédente : l’opposition qui n’était pas présente à la séance, n’a pas voté le procès-verbal.
• Subventions : Approbation de diverses subventions à des associations sportives de l’arrondissement et associations culturelles ; pendant la discussion qui a suivi l’attribution d’une subvention à l’association Paris-potier nous avons appris qu’une série de manifestations seront organisées dans tout Paris, à la suite de l’Assemblée de l’Académie de Céramique, entre le 16 septembre et le 6 décembre 2010.
• Octroi de la garantie de la ville de Paris pour des emprunts bancaires à contracter par Paris Habitat (divers locaux commerciaux et locaux d’activité),
• Adoption du schéma d’orientation pour le développement du vélo à Paris : des réserves ont été soulevées en cas de mise en application de toutes les mesures préconisées, notamment le droit pour les cyclistes de tourner à droite aux feux tricolores quand ils sont au rouge. À part le fait que cette mesure est inscrite, il nous semble, dans la révision du code de la rue, ce fut l’occasion pour l’adjoint qui siège à la gauche du maire, et qui nous a habitué à ses numéros de commedia dell’arte où il prend volontiers le ton et les mimiques du « fou du roi », de nous jouer un sketch . En effet en prenant l’air du grand voyageur et en traitant, comme il en a l’habitude, les élus de l’opposition d’incultes et autres gentillesses, il nous a appris que le droit de tourner à droite est tout a fait logique et en usage dans les pays où l’on roule à gauche, mais jamais dans les pays où les voitures roulent à droite !!! Il faudrait, le pauvre, qu’en l’absence de voyager, il se renseigne pour voir ce qui se fait aux USA ou, plus près de nous, en Hollande.
• Approbation du programme 2010 d’itinéraires cyclables (double sens cyclables dans les zones 30) : la majorité a, encore une fois, tenté de stigmatiser la Ville de Paris qui n’a pas tenu compte des remarques du maire du 5ème qui demandait de ne pas mettre en application le décret quand elle entraîne la suppression de places de stationnement ou génère dans certaines rues des problèmes de sécurité. Là encore on a tenté de faire un amalgame en occultant que le décret 2008-754 du 30 juillet 2008 n’autorise pas la non-application pour cause de suppression de places de stationnement et que les problèmes de sécurité sont revus sous la responsabilité e la préfecture de police. (À noter que sur ce point Dominique T est resté plus en retrait)
• Conventions avec les caisses des écoles pour l’achat de prestations de restauration des centres de loisir d’été et pour les goûters pour les enfants durant le temps périscolaire.
• Lancement d’une consultation relative aux marchés pour les éclairages publics (appels d’offres pour mettre en concurrence EDF).
• Diverses réalisations par Paris Habitat d’acquisition – réhabilitation d’immeubles pour logement.
• Vente du domaine privé de la Ville de Paris d’une maison sise 45 rue de la montagne sainte Geneviève qui a été considérée comme non exploitable par les experts en bâtiment de la Ville.
• Réforme de la tarification et du règlement applicables aux activités commerciales sur le domaine public parisien en dehors des activités foraines. Il a été souligné l’intérêt de la mesure pour moderniser et rendre plus transparentes les attributions et aussi mieux impliquer les mairies d’arrondissement dans le processus.
• Vœux relatifs à la réouverture du club pour seniors de la rue Boutebrie : ce club aurait été fermé sans raison apparente et l’information aurait été transmise par une lettre de l’adjointe au Maire de Paris. En l’absence de plus d’information le vœux a été voté par la majorité municipale. Etienne Dolet tentera d’avoir plus d’information et vous tiendra au courant prochainement.
• Points non à l’ordre du jour :
• Places dans les résidences pour personnes âgées dans le 5ème : il semblerait qu’un nombre important d’habitants de l’arrondissement soient en attente d’une place (on a évoqué le nombre de 100), alors que dans les attributions des places disponibles environ deux tiers de places seraient attribuées à des personnes qui n’habitent pas l’arrondissement. Ce point avait déjà été évoqué, il y a un an et les informations que nous avions collectées n’étaient pas concordantes. . Etienne Dolet tentera d’avoir plus d’information et vous tiendra au courant prochainement.
• Démission de Lyne Cohen-Solal de la commission d’attribution de logements sociaux dans l’arrondissement. Cette commission avait été mise en place, suite aux demandes répétées de l’opposition, en septembre 2008 et est présidée par le maire du 5ème. Présidée par le Maire, la commission est composée de deux de ses adjoints, une élue de la minorité de gauche, deux représentants d’associations, l’un des locataires du 40 rue Poliveau et l’autre de Familles de France (cette « associative » candidate sur la liste de Jean Tiberi, vient d’ailleurs de rejoindre le conseil d’arrondissement). La commission travaille uniquement sur les dossiers sélectionnés par le cabinet du maire du 5ème sans aucune visibilité sur les demandes en souffrance. Il n’existe pas de compte-rendu où l’élue de l’opposition puisse faire apparaître ses positions quand elle ne partage pas les choix d’attributions. Il faut savoir que très nombreux sont les demandeurs de logements et qu’ils attendent depuis souvent plusieurs années. La Ville de Paris s’est engagée à saisir l’ensemble des opportunités pour développer du parc social dans un arrondissement qui compte moins de 7% de logements aidés. Pour affecter les logements de son contingent, soit un sur deux, le maire local doit réunir la commission, mais cette commission, dite pluraliste et démocratique, ne sert en réalité que d’alibi, de chambre d’enregistrement des candidats choisis par le maire local, et par lui seul. L’analyse des 36 candidats relogés depuis 2 ans fait apparaître des constantes : - 1) un délai d’attente moyen de moins de 18 mois, ( ce qui paraît étrangement court), 2) un taux d’effort particulièrement faible, le loyer du logement attribué n’excède pas 25% des revenus, voire 20% pour la moitié d’entre eux et 3) l’oubli quasi systématique de tous les ménages socialement prioritaires, personnes expulsées de bonne foi ou familles logées en hôtels meublés.
Comme il était prévisible cette démission a provoqué la colère de Jean Tiberi qui n’a cependant pas apporté d’éléments convaincants pour démontrer que le choix des dossiers qui sont soumis à la commission est établi sur des bases claires et transparentes. Son malaise nous a paru évident et la preuve en est qu’il n’a pas laissé l’adjoint qui sied à sa gauche faire son habituel théâtre.
• Information au sujet de la fermeture du Centre de Santé Saint Victor (Mutualité). Les informations ne sont pas précises quant à la fermeture (provisoire ou définitive ?). Il est à souligner que le permis de construire accordé par la Mairie de Paris à la société GL Events fait mention explicite de l'affectation du Centre Saint Victor à un centre de soins de proximité; en cas d’une fermeture du centre, le permis pourrait être révoqué.