LES ARTISTES ET LEURS OEUVRES
Pilar Albarracin
Si no lo veo no lo creo, 2002-2014
Deux paires de lunettes d’observation métalliques, vidéos // 167 x 87 x 57 cm
Présentée par la Galerie Georges-Phillipe & Nathalie Vallois, Paris
Pilar Albarracín est née à Séville en 1968. Elle vit et travaille à Madrid en Espagne. Le travail de l’artiste se concentre essentiellement sur les clichés incarnant l’identité andalouse, son folklore et ses traditions populaires, mais aussi le rôle que la femme y tient dans la distribution du pouvoir ou les fêtes
collectives. Avec humour, elle se met régulièrement en scène dans des performances, des photographies et des vidéos. Si no lo veo, no lo creo (il faut le voir pour le croire) s’intègre dans le paysage urbain et propose de façon légère et discrète au spectateur de porter un regard différent sur le monde. En effet, notre regard conditionné et contrôlé par le tourisme, lorsqu’il se plonge dans les lunettes attendant d’y découvrir un « panorama », est ludiquement « redirigé » vers des saynètes animées, muettes et drolatiques inspirées des cartes postales kitsch qui pullulent en Espagne. Ainsi, l’artiste devient tour à tour danseuse de flamenco, torera ou jeune fiancée.
Si no lo veo no lo creo, 2002-2014
Deux paires de lunettes d’observation métalliques, vidéos // 167 x 87 x 57 cm
Présentée par la Galerie Georges-Phillipe & Nathalie Vallois, Paris
Pilar Albarracín est née à Séville en 1968. Elle vit et travaille à Madrid en Espagne. Le travail de l’artiste se concentre essentiellement sur les clichés incarnant l’identité andalouse, son folklore et ses traditions populaires, mais aussi le rôle que la femme y tient dans la distribution du pouvoir ou les fêtes
collectives. Avec humour, elle se met régulièrement en scène dans des performances, des photographies et des vidéos. Si no lo veo, no lo creo (il faut le voir pour le croire) s’intègre dans le paysage urbain et propose de façon légère et discrète au spectateur de porter un regard différent sur le monde. En effet, notre regard conditionné et contrôlé par le tourisme, lorsqu’il se plonge dans les lunettes attendant d’y découvrir un « panorama », est ludiquement « redirigé » vers des saynètes animées, muettes et drolatiques inspirées des cartes postales kitsch qui pullulent en Espagne. Ainsi, l’artiste devient tour à tour danseuse de flamenco, torera ou jeune fiancée.
François Bucher & Lina Lopez
Le temps qui reste, 2014
Socles en bois et métal, cloche en verre, fil de nylon, ventilateur et lumière led, graine d’arbre // Dimensions variables
Présentée par la Galerie Proyectos Monclova, Mexique.
François Bucher est né en 1972 et Lina Lopez est née en 1977 en Colombie. Ils vivent et travaillent entre Berlin et Paris. Ils collaborent ensemble depuis 2013 sur des projets artistiques qui cherchent à déconstruire la hiérarchie du savoir contemporain établi par une science exclusivement matérialiste. Ils font appel à une compréhension de L’Homme et la Nature dans un cycle millénaire, pour sortir d’une perspective unidimensionnelle et pour rentrer dans un mode de pensée multidimensionnel.
Le temps qui reste fait référence à un mythe de création Kogi où l’on décrit un arbre sacré : quand le vent touche ses feuilles, elles deviennent des papillons, quand un éclair l’atteint, ses fragments restent en flottant dans l’air. Le mythe est une histoire surnaturelle qui est toujours en relation à l’origine. Il parle d’un temps qui contient d’autres temps, ou un temps qui reste.
Le temps qui reste, 2014
Socles en bois et métal, cloche en verre, fil de nylon, ventilateur et lumière led, graine d’arbre // Dimensions variables
Présentée par la Galerie Proyectos Monclova, Mexique.
François Bucher est né en 1972 et Lina Lopez est née en 1977 en Colombie. Ils vivent et travaillent entre Berlin et Paris. Ils collaborent ensemble depuis 2013 sur des projets artistiques qui cherchent à déconstruire la hiérarchie du savoir contemporain établi par une science exclusivement matérialiste. Ils font appel à une compréhension de L’Homme et la Nature dans un cycle millénaire, pour sortir d’une perspective unidimensionnelle et pour rentrer dans un mode de pensée multidimensionnel.
Le temps qui reste fait référence à un mythe de création Kogi où l’on décrit un arbre sacré : quand le vent touche ses feuilles, elles deviennent des papillons, quand un éclair l’atteint, ses fragments restent en flottant dans l’air. Le mythe est une histoire surnaturelle qui est toujours en relation à l’origine. Il parle d’un temps qui contient d’autres temps, ou un temps qui reste.
Peter Buggenhout
The Blind Leading the Blind, 2014
Poussière, métal, polystyrène, plastique, toile polyester, mousse
de polyuréthane // 234 x 270 x 200 cm
Présentée par la Galerie Laurent Godin, Paris
Né en 1963 en Belgique, Peter Buggenhout vit et travaille à Gand. Ses œuvres tendent vers une abstraction difforme suscitant à la fois fascination et effroi. L’artiste confère aux matériaux industriels qu’il assemble une qualité quasi-organique, interrogeant ainsi notre conception d’une soi-disant nature. Ces sculptures synonymes d’instabilité sous-tendent les relations complexes de l’homme à son environnement à l’ère de l’Anthropocène. La sculpture The Blind Leading the Blind ne s’inscrit par son aspect dans aucune temporalité identifiable, tout en s’apparentant paradoxalement à un objet archéologique du passé ou du futur, présageant ainsi l’idée d’un temps qui nous survivra.
The Blind Leading the Blind, 2014
Poussière, métal, polystyrène, plastique, toile polyester, mousse
de polyuréthane // 234 x 270 x 200 cm
Présentée par la Galerie Laurent Godin, Paris
Né en 1963 en Belgique, Peter Buggenhout vit et travaille à Gand. Ses œuvres tendent vers une abstraction difforme suscitant à la fois fascination et effroi. L’artiste confère aux matériaux industriels qu’il assemble une qualité quasi-organique, interrogeant ainsi notre conception d’une soi-disant nature. Ces sculptures synonymes d’instabilité sous-tendent les relations complexes de l’homme à son environnement à l’ère de l’Anthropocène. La sculpture The Blind Leading the Blind ne s’inscrit par son aspect dans aucune temporalité identifiable, tout en s’apparentant paradoxalement à un objet archéologique du passé ou du futur, présageant ainsi l’idée d’un temps qui nous survivra.
Julian Charrière
On The Sidewalk, 2014
Carottes de forage, colliers de serrage en acier // Dimensions variables
Présentée par Bugada & Cargnel, Paris
Julian Charrière est né en 1987 en Suisse et vit et travaille à Berlin. Son travail oscille entre recherche scientifique et artistique, abordant des thèmes liés à la géographie et à l’environnement.
On The Sidewalk est composée de carottages géologiques prélevés de la mer du Nord à la Méditerranée. Ces derniers sont coupés, réorganisés et mis bout à bout à l’horizontale, telle une frise chronologique subjective. Charrière compare ici deux modes d’écriture de l’Histoire, l’un géologique, l’autre géopolitique. Il bascule un échantillonnage du temps scientifique vertical et en présente une synthèse horizontale, raccourcie et subjective.
On The Sidewalk, 2014
Carottes de forage, colliers de serrage en acier // Dimensions variables
Présentée par Bugada & Cargnel, Paris
Julian Charrière est né en 1987 en Suisse et vit et travaille à Berlin. Son travail oscille entre recherche scientifique et artistique, abordant des thèmes liés à la géographie et à l’environnement.
On The Sidewalk est composée de carottages géologiques prélevés de la mer du Nord à la Méditerranée. Ces derniers sont coupés, réorganisés et mis bout à bout à l’horizontale, telle une frise chronologique subjective. Charrière compare ici deux modes d’écriture de l’Histoire, l’un géologique, l’autre géopolitique. Il bascule un échantillonnage du temps scientifique vertical et en présente une synthèse horizontale, raccourcie et subjective.
Nicolas Floc'h
Structures productives, 2010-2014
Sculptures en béton, photographies tirées à l’encre pigmentaire sur BFK rives 310g
Présentée par COAL, Coalition pour l’art et le développement durable
Né en 1970 à Rennes, Nicolas Floc’h vit et travaille à Paris. Depuis 2010, il développe un travail autour des récifs artificiels, véritables architectures immergées destinées à recréer des écosystèmes.
Structures productives, 2010-2014
Sculptures en béton, photographies tirées à l’encre pigmentaire sur BFK rives 310g
Présentée par COAL, Coalition pour l’art et le développement durable
Né en 1970 à Rennes, Nicolas Floc’h vit et travaille à Paris. Depuis 2010, il développe un travail autour des récifs artificiels, véritables architectures immergées destinées à recréer des écosystèmes.
Étienne de France
Tales of a Sea Cow, 2012
Vidéo HD stereo et couleur, 3 tirages jet d’encre, 3 impressions 3D (technique SLS), installation et sculpture (matériaux divers)
Présentée par COAL, Coalition pour l’art et le développement durable.
Ce projet a obtenu l’aide du Centre national du cinéma via le dispositif DICRÉAM et a été co-produit par le Parco Arte Vivente à Turin. Né en 1984, Étienne de France vit et travaille à Paris. Tales of a Sea Cow est une narration aux limites du réel et de la fiction. Le récit décrit des recherches scientifiques fictives qui auraient abouti à la redécouverte d’une espèce de mammifère marin (la rhytine de Steller) le long des côtes du Groenland, éteinte depuis le XVIIIe siècle suite aux excès de la chasse intensive. Le film retrace le processus des recherches et offre un commentaire contextuel et méthodologique des enregistrements sous-marins et de leur analyse. Il est une métaphore de nos interprétations de la nature et révèle la portée des projections imaginaires sur notre environnement. Tales of a Sea Cow est également une installation sonore composée de sculptures, d’instruments scientifiques inventés, de photographies et de dessins.
Tales of a Sea Cow, 2012
Vidéo HD stereo et couleur, 3 tirages jet d’encre, 3 impressions 3D (technique SLS), installation et sculpture (matériaux divers)
Présentée par COAL, Coalition pour l’art et le développement durable.
Ce projet a obtenu l’aide du Centre national du cinéma via le dispositif DICRÉAM et a été co-produit par le Parco Arte Vivente à Turin. Né en 1984, Étienne de France vit et travaille à Paris. Tales of a Sea Cow est une narration aux limites du réel et de la fiction. Le récit décrit des recherches scientifiques fictives qui auraient abouti à la redécouverte d’une espèce de mammifère marin (la rhytine de Steller) le long des côtes du Groenland, éteinte depuis le XVIIIe siècle suite aux excès de la chasse intensive. Le film retrace le processus des recherches et offre un commentaire contextuel et méthodologique des enregistrements sous-marins et de leur analyse. Il est une métaphore de nos interprétations de la nature et révèle la portée des projections imaginaires sur notre environnement. Tales of a Sea Cow est également une installation sonore composée de sculptures, d’instruments scientifiques inventés, de photographies et de dessins.
Yuan Gong
Losing Control, 2014
Éléments métalliques tubulaires, filets de sécurité et pièces de connexion
issus d’un échafaudage démantelé // 800 x 500 x 500 cm
Présentée par Tianrenheyi Art Center, Shanghai
Yuan Gong est né à Shanghai, en 1961. Losing Control est un échafaudage démantelé dont les éléments métalliques et filets de sécurité ont été réarrangés pour former une œuvre monumentale. En 2013, l’atelier de l’artiste
a subi une démolition forcée en raison de nouveaux projets d’urbanisation de la ville de Shanghai. Impuissant, l’artiste a alors utilisé les matériaux laissés sur le lieu de la démolition comme base pour une nouvelle série
d’œuvres. À partir d’une histoire personnelle, Yuan Gong crée une nouvelle narration proposant une réflexion sur les profondes transformations urbaines et sociales touchant la Chine d’aujourd’hui. En proposant une esthétique subtile, il aborde également les thèmes de mémoire et d’identité, de destruction/reconstruction déjà abordés dans ses œuvres précédentes.
Losing Control, 2014
Éléments métalliques tubulaires, filets de sécurité et pièces de connexion
issus d’un échafaudage démantelé // 800 x 500 x 500 cm
Présentée par Tianrenheyi Art Center, Shanghai
Yuan Gong est né à Shanghai, en 1961. Losing Control est un échafaudage démantelé dont les éléments métalliques et filets de sécurité ont été réarrangés pour former une œuvre monumentale. En 2013, l’atelier de l’artiste
a subi une démolition forcée en raison de nouveaux projets d’urbanisation de la ville de Shanghai. Impuissant, l’artiste a alors utilisé les matériaux laissés sur le lieu de la démolition comme base pour une nouvelle série
d’œuvres. À partir d’une histoire personnelle, Yuan Gong crée une nouvelle narration proposant une réflexion sur les profondes transformations urbaines et sociales touchant la Chine d’aujourd’hui. En proposant une esthétique subtile, il aborde également les thèmes de mémoire et d’identité, de destruction/reconstruction déjà abordés dans ses œuvres précédentes.
Folkert de Jong
Amabilis Insania. The pleasing delusion, 2013
Bronze // Dimensions variables
Présentée par la Galerie Dukan, Paris et Leipzig
Folkert de Jong est né en 1972 à Egmond aan Zee aux Pays Bas. Il vit et travaille à Amsterdam. Les trois œuvres regroupées sous le nom Le Duel traitent de la cohérence, du contraste, du conflit entre la nature et l’art, entre l’homme et la femme, entre l’économie et la culture, et surtout entre l’Homme et lui-même. Les deux figures symbolisent le développement phénoménal de l’humanité à la fin du XIXesiècle avec la révolution industrielle et ses conséquences sur notre monde actuel en ce qui concerne la création et l’idée d’un monde en train de se faire. Avec toute l’élégance théâtrale que convoque la pratique du duel à l’ancienne pour régler ses comptes, le coup de feu pourrait d’un côté évoquer un cycle auto-destructeur qui se déclenche et de l’autre un catalyseur utile pour développer un regard critique sur notre propre moralité. La table avec la nature-morte est ainsi un témoin silencieux d’une vulnérable intemporalité comme une nature-morte de Cézanne accrochée dans un musée ; un symbole du désir humain de stopper le temps et le processus de décomposition naturelle.
Amabilis Insania. The pleasing delusion, 2013
Bronze // Dimensions variables
Présentée par la Galerie Dukan, Paris et Leipzig
Folkert de Jong est né en 1972 à Egmond aan Zee aux Pays Bas. Il vit et travaille à Amsterdam. Les trois œuvres regroupées sous le nom Le Duel traitent de la cohérence, du contraste, du conflit entre la nature et l’art, entre l’homme et la femme, entre l’économie et la culture, et surtout entre l’Homme et lui-même. Les deux figures symbolisent le développement phénoménal de l’humanité à la fin du XIXesiècle avec la révolution industrielle et ses conséquences sur notre monde actuel en ce qui concerne la création et l’idée d’un monde en train de se faire. Avec toute l’élégance théâtrale que convoque la pratique du duel à l’ancienne pour régler ses comptes, le coup de feu pourrait d’un côté évoquer un cycle auto-destructeur qui se déclenche et de l’autre un catalyseur utile pour développer un regard critique sur notre propre moralité. La table avec la nature-morte est ainsi un témoin silencieux d’une vulnérable intemporalité comme une nature-morte de Cézanne accrochée dans un musée ; un symbole du désir humain de stopper le temps et le processus de décomposition naturelle.
Laurence de Leersnyder
L’envers du vide, laissé par la pierre de l’entrée, 2013
Résine, élastomère, métal, bois // 80 x 100 x 280 cm ; 80 x 100 x 280 cm
Présentée par la Galerie laurent mueller, Paris
Laurence De Leersnyder est née en 1979 à Clamart en France. Elle vit et travaille à Paris. D’une grotte située en contrebas du campus HEC, l’artiste a prélevé une empreinte. Construite artificiellement à partir de pierres meulières déterrées sur le site, cette grotte témoigne de la tradition des fabriques de jardin du milieu du XVIIIe siècle. Ce moule, en résine et élastomère, dévoile le négatif de la roche, révélant, comme le nomme l’artiste, son « volume en creux ». Si l’inversion des reliefs fait songer à un moulage, les infinis détails de l’empreinte nous donne le sentiment d’un artefact. L’artiste joue de cette ambiguïté, à l’instar des moulages « d’après-nature » ou des fausses concrétions des constructions maniéristes qu’elle affectionne. Est-ce un décor artificiel ou réellement une empreinte ? Une incertitude déjà présente dans la grotte, dont l’œuvre de Laurence De Leersnyder témoigne. (Marie Cantos)
L’envers du vide, laissé par la pierre de l’entrée, 2013
Résine, élastomère, métal, bois // 80 x 100 x 280 cm ; 80 x 100 x 280 cm
Présentée par la Galerie laurent mueller, Paris
Laurence De Leersnyder est née en 1979 à Clamart en France. Elle vit et travaille à Paris. D’une grotte située en contrebas du campus HEC, l’artiste a prélevé une empreinte. Construite artificiellement à partir de pierres meulières déterrées sur le site, cette grotte témoigne de la tradition des fabriques de jardin du milieu du XVIIIe siècle. Ce moule, en résine et élastomère, dévoile le négatif de la roche, révélant, comme le nomme l’artiste, son « volume en creux ». Si l’inversion des reliefs fait songer à un moulage, les infinis détails de l’empreinte nous donne le sentiment d’un artefact. L’artiste joue de cette ambiguïté, à l’instar des moulages « d’après-nature » ou des fausses concrétions des constructions maniéristes qu’elle affectionne. Est-ce un décor artificiel ou réellement une empreinte ? Une incertitude déjà présente dans la grotte, dont l’œuvre de Laurence De Leersnyder témoigne. (Marie Cantos)
Laurence Le Deunff
Totems, 2007
Chêne // 256 x 50 x 50 cm ; 280 x 50 x 46,5 ; 255,5 x 50 x 46,5 ;
255,5 x 47,5 x 200 cm
Présentée par la Galerie Semiose, Paris
Laurent Le Deunff est né en 1977. Il vit et travaille à Bordeaux. Avec cet ensemble de quatre sculptures monumentales en chêne bicentenaire, il opère un passage entre le registre infantile de l’objet familier et celui de la sculpture animalière. Ces quatre trophées, réalisés à l’issue d’un séjour au Canada, qui représentent des têtes d’ours, d’élan, de morse et de narval surmontant le fût parallélépipédique d’une colonne, font à la fois référence à des totems amérindiens et aux distributeurs de bonbons PEZ. Les sculptures de Laurent Le Deunff reprennent souvent des archétypes, menhir, grotte, wigwam, animaux emblématiques, et font écho à leur perception ancestrale, voire à leur éventuelle puissance chamanique dans une forêt primitive vue par des yeux d’enfant. Le sujet est traité par décalage avec des matériaux sans rapport avec l’objet et des échelles arbitraires qui inversent la trivialité de l’objet représenté et bousculent les catégories.
Totems, 2007
Chêne // 256 x 50 x 50 cm ; 280 x 50 x 46,5 ; 255,5 x 50 x 46,5 ;
255,5 x 47,5 x 200 cm
Présentée par la Galerie Semiose, Paris
Laurent Le Deunff est né en 1977. Il vit et travaille à Bordeaux. Avec cet ensemble de quatre sculptures monumentales en chêne bicentenaire, il opère un passage entre le registre infantile de l’objet familier et celui de la sculpture animalière. Ces quatre trophées, réalisés à l’issue d’un séjour au Canada, qui représentent des têtes d’ours, d’élan, de morse et de narval surmontant le fût parallélépipédique d’une colonne, font à la fois référence à des totems amérindiens et aux distributeurs de bonbons PEZ. Les sculptures de Laurent Le Deunff reprennent souvent des archétypes, menhir, grotte, wigwam, animaux emblématiques, et font écho à leur perception ancestrale, voire à leur éventuelle puissance chamanique dans une forêt primitive vue par des yeux d’enfant. Le sujet est traité par décalage avec des matériaux sans rapport avec l’objet et des échelles arbitraires qui inversent la trivialité de l’objet représenté et bousculent les catégories.
Michelle Lopez
Blue Angel (Korean), 2014
Acier inoxydable miroir, peinture automobile // Dimensions variables
Présentée par la Galerie Christophe Gaillard
Michelle Lopez a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles (Simon Preston Gallery, LA>
Blue Angel (Korean), 2014
Acier inoxydable miroir, peinture automobile // Dimensions variables
Présentée par la Galerie Christophe Gaillard
Michelle Lopez a fait l’objet de plusieurs expositions personnelles (Simon Preston Gallery, LA>
Didier Marcel
Rosée, 2014
Installation modulable créée pour la roseraie du Jardin des Plantes
Édition spéciale de 300 perles en cristal coloré Swarovski //25 x 8 m
Œuvre réalisée avec le soutien de Swarovski et de la Galerie Michel Rein, Paris
Fidèle à ses convictions et à son engagement auprès de la création contemporaine, Swarovski s’implique cette année dans le domaine des arts visuels en s’associant à Paris avec la FIAC et son parcours Hors les Murs. La maison Swarovski et la FIAC ont lancé un appel à projet aux galeries participantes à la foire, pour la réalisation d’une installation dans le Jardin des Plantes. C’est la proposition délicate de l’artiste Didier Marcel qui a retenu leur attention : l’œuvre intitulée Rosée joue sur une analogie sémantique en présentant des perles et des gouttes en cristal de différentes tailles, déposées dans la roseraie du jardin. Fragments de toile d’araignée surnaturelle sur laquelle on devinerait le passage d’une pluie géante, Roséese glisse dans le site comme un deuxième paysage, modifie son échelle, et renouvelle la perception de cet espace botanique ouvert et fragile.
Rosée, 2014
Installation modulable créée pour la roseraie du Jardin des Plantes
Édition spéciale de 300 perles en cristal coloré Swarovski //25 x 8 m
Œuvre réalisée avec le soutien de Swarovski et de la Galerie Michel Rein, Paris
Fidèle à ses convictions et à son engagement auprès de la création contemporaine, Swarovski s’implique cette année dans le domaine des arts visuels en s’associant à Paris avec la FIAC et son parcours Hors les Murs. La maison Swarovski et la FIAC ont lancé un appel à projet aux galeries participantes à la foire, pour la réalisation d’une installation dans le Jardin des Plantes. C’est la proposition délicate de l’artiste Didier Marcel qui a retenu leur attention : l’œuvre intitulée Rosée joue sur une analogie sémantique en présentant des perles et des gouttes en cristal de différentes tailles, déposées dans la roseraie du jardin. Fragments de toile d’araignée surnaturelle sur laquelle on devinerait le passage d’une pluie géante, Roséese glisse dans le site comme un deuxième paysage, modifie son échelle, et renouvelle la perception de cet espace botanique ouvert et fragile.
Kate Mccgwire
Purge, 2014
Technique mixte & plumes de pigeon sur container en métal
150 x 98 x 98 cm
Présentée par La Galerie Particulière, Paris - Bruxelles
Kate MccGwire, née en 1964, vit et travaille à Londres. Le travail de l’artiste interroge la nature même de la beauté, plus complexe que le simple plaisir des sens. Une grande partie du travail de Kate MccGwire fait référence à Freud, et à son concept d’« Unheimlich » (l’étrange, ou littéralement, l’inhospitalier) ; à l’idée, pour citer Freud, « d’un espace où le familier peut en quelque sorte susciter la peur ». Le travail de Kate MccGwire est également exposé à la Fondation Sommer – Musée de la Chasse & de la Nature.
Purge, 2014
Technique mixte & plumes de pigeon sur container en métal
150 x 98 x 98 cm
Présentée par La Galerie Particulière, Paris - Bruxelles
Kate MccGwire, née en 1964, vit et travaille à Londres. Le travail de l’artiste interroge la nature même de la beauté, plus complexe que le simple plaisir des sens. Une grande partie du travail de Kate MccGwire fait référence à Freud, et à son concept d’« Unheimlich » (l’étrange, ou littéralement, l’inhospitalier) ; à l’idée, pour citer Freud, « d’un espace où le familier peut en quelque sorte susciter la peur ». Le travail de Kate MccGwire est également exposé à la Fondation Sommer – Musée de la Chasse & de la Nature.
Vincent Mauger
Sans titre, 2012
Bacs plastique découpés // 330 x 330 x 330 cm
Présentée par la Galerie Bertrand Grimont, Paris
Vincent Mauger est né en 1976 à Rennes. Il vit et travaille près de Nantes. Réalisées à partir de matériaux de construction, briques, parpaings, bacs plastique, les sculptures de Vincent Mauger, dont elles transcendent le caractère ordinaire, concrétisent un espace mental rendu praticable pour le public. L’assemblage de ces matériaux permet à l’artiste d’adapter ses œuvres à l’espace et de jouer sur des question d’échelles. Créant dans son travail un parallèle évident entre sculpture et architecture, Vincent Mauger conçoit une nouvelle installation grise, impénétrable, opaque et irrégulière. On tourne autour, elle résiste au regard, nous toisant d’une tête. L’aspect monolithique de l’œuvre contraste avec les multiples casiers plastiques qui la composent. Ces unités reconnaissables ne suffisent pas à effacer l’impression d’étrangeté que dégage cette forme aléatoire, résultat à la fois d’une compilation, d’une action d’assemblage suivie d’une entreprise d’érosion et de fragmentation.
Sans titre, 2012
Bacs plastique découpés // 330 x 330 x 330 cm
Présentée par la Galerie Bertrand Grimont, Paris
Vincent Mauger est né en 1976 à Rennes. Il vit et travaille près de Nantes. Réalisées à partir de matériaux de construction, briques, parpaings, bacs plastique, les sculptures de Vincent Mauger, dont elles transcendent le caractère ordinaire, concrétisent un espace mental rendu praticable pour le public. L’assemblage de ces matériaux permet à l’artiste d’adapter ses œuvres à l’espace et de jouer sur des question d’échelles. Créant dans son travail un parallèle évident entre sculpture et architecture, Vincent Mauger conçoit une nouvelle installation grise, impénétrable, opaque et irrégulière. On tourne autour, elle résiste au regard, nous toisant d’une tête. L’aspect monolithique de l’œuvre contraste avec les multiples casiers plastiques qui la composent. Ces unités reconnaissables ne suffisent pas à effacer l’impression d’étrangeté que dégage cette forme aléatoire, résultat à la fois d’une compilation, d’une action d’assemblage suivie d’une entreprise d’érosion et de fragmentation.
Romina de Novellis et Luc Petton
Augurii, 2014
Performance, installation // Dimensions variables
Présentée par la Galerie Laure Roynette, Paris
Avec le soutien de Le Guetteur, Vol en Scène, Groupe 360, T. Gadou, Coton doux
L’œuvre met en scène le dialogue corporel et mental entre une femme (Romina De Novellis), incarnant l’humanité dans sa fragilité, et des vautours, symboles tautologiques de la rapacité et des élans carnassiers (de ces animaux certes mais, pourquoi pas, des hommes aussi). On peut aussi voir dans cette œuvre complexe et métaphorique, la représentation d’un certain duel où l’humain finit par dompter sa part d’ombre. Une lecture plus marxisante y verra le combat victorieux de l’humain contre un capitalisme financier incarné par ses fonds « vautours ».
Augurii, 2014
Performance, installation // Dimensions variables
Présentée par la Galerie Laure Roynette, Paris
Avec le soutien de Le Guetteur, Vol en Scène, Groupe 360, T. Gadou, Coton doux
L’œuvre met en scène le dialogue corporel et mental entre une femme (Romina De Novellis), incarnant l’humanité dans sa fragilité, et des vautours, symboles tautologiques de la rapacité et des élans carnassiers (de ces animaux certes mais, pourquoi pas, des hommes aussi). On peut aussi voir dans cette œuvre complexe et métaphorique, la représentation d’un certain duel où l’humain finit par dompter sa part d’ombre. Une lecture plus marxisante y verra le combat victorieux de l’humain contre un capitalisme financier incarné par ses fonds « vautours ».
Bertrand Planes
Bug’s Life, 2007-2014
Balises de jardin solaires et buzzer piézo // Dimensions variables
Présentée par New Galerie, Paris
Bertrand Planes, né en 1975 à Perpignan, vit et travaille à Paris. Bug’s Life est une œuvre sculpturale destinée à être installée en extérieur. Elle est constituée de 91 balises solaires plantées au sol. Chaque balise est modifiée et équipée d’un buzzer piézo. Chaque buzzer émet un « bip » dont la fréquence et le volume dépendent de la lumière impactant les capteurs solaires de la balise. Aucune ne reçoit exactement la même quantité de lumière, pour des raisons de construction du panneau et d’orientation de la balise. La sculpture dans son ensemble constitue une « grille » dont l’activité sonore reflète les conditions atmosphériques. Le son évoque celui d’une nuée d’insectes. Si le dispositif est simple, binaire, les variations de chaque balises créent un effet sonore global qui émule la complexité organique.
Bug’s Life, 2007-2014
Balises de jardin solaires et buzzer piézo // Dimensions variables
Présentée par New Galerie, Paris
Bertrand Planes, né en 1975 à Perpignan, vit et travaille à Paris. Bug’s Life est une œuvre sculpturale destinée à être installée en extérieur. Elle est constituée de 91 balises solaires plantées au sol. Chaque balise est modifiée et équipée d’un buzzer piézo. Chaque buzzer émet un « bip » dont la fréquence et le volume dépendent de la lumière impactant les capteurs solaires de la balise. Aucune ne reçoit exactement la même quantité de lumière, pour des raisons de construction du panneau et d’orientation de la balise. La sculpture dans son ensemble constitue une « grille » dont l’activité sonore reflète les conditions atmosphériques. Le son évoque celui d’une nuée d’insectes. Si le dispositif est simple, binaire, les variations de chaque balises créent un effet sonore global qui émule la complexité organique.
Benoît Pype
Géographie transitoire, 2011
Feuilles de paulownia et de philodendron // Dimensions variables
Présentée par la Galerie Aline Vidal, Paris
Benoît Pype est né en 1985, il vit et travaille à Paris. Chaque feuille de Géographie Transitoirereprésente le plan d’une ville, réalisé à l’aide d’une découpeuse numérique laser. L’artiste entend établir un rapprochement formel et conceptuel entre les différents aspects des réseaux urbains et les variations géométriques des nervures d’une feuille d’arbre. La superposition des nervures végétales et des réseaux urbains produisent un nouveau support. Les feuilles présentées à plat se déforment progressivement et des reliefs imprévisibles apparaissent. Les villes se font et se défont lentement, déployant ainsi une géographie fictive et éphémère. Géographie Transitoires’appuie sur une revalorisation du temps, du bon usage de la lenteur, en vue d’augmenter notre capacité à accueillir l’évènement.
Géographie transitoire, 2011
Feuilles de paulownia et de philodendron // Dimensions variables
Présentée par la Galerie Aline Vidal, Paris
Benoît Pype est né en 1985, il vit et travaille à Paris. Chaque feuille de Géographie Transitoirereprésente le plan d’une ville, réalisé à l’aide d’une découpeuse numérique laser. L’artiste entend établir un rapprochement formel et conceptuel entre les différents aspects des réseaux urbains et les variations géométriques des nervures d’une feuille d’arbre. La superposition des nervures végétales et des réseaux urbains produisent un nouveau support. Les feuilles présentées à plat se déforment progressivement et des reliefs imprévisibles apparaissent. Les villes se font et se défont lentement, déployant ainsi une géographie fictive et éphémère. Géographie Transitoires’appuie sur une revalorisation du temps, du bon usage de la lenteur, en vue d’augmenter notre capacité à accueillir l’évènement.
Pierre-Alexandre Rémy
Écho au Chaos, 2014
Acier peint, grès émaillé // 850 x 300 x 275 cm
Présentée par la Galerie Isabelle Gounod, Paris
Pierre-Alexandre Rémy est né en 1978 à Poitiers. L’artiste présente dans la perspective centrale du Jardin des Plantes, la sculpture Écho au chaos comme un contrepoint à l’architecture néo-classique et très dépouillée du bâtiment principal de la Grande Galerie de l’Évolution, à la perspective à la française, rigoureuse, présente dès l’origine du jardin au XVIIe siècle. Une sculpture, une forme toute en circonvolutions, entourant un noyau de céramique émaillée, vient dessiner en creux, inscrire sa dynamique dans cette topographie classique, en écho au chaos lointain de l’ensemble des jardins paysagers situés au nord du Jardin des Plantes et mises en place entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. Sculpture de l’artiste dont le tracé semble se jouer d’une certaine austérité de la grande perspective, en écho à la végétation riche et luxuriante, à la présence tellurique des minéraux non loin de là.
Écho au Chaos, 2014
Acier peint, grès émaillé // 850 x 300 x 275 cm
Présentée par la Galerie Isabelle Gounod, Paris
Pierre-Alexandre Rémy est né en 1978 à Poitiers. L’artiste présente dans la perspective centrale du Jardin des Plantes, la sculpture Écho au chaos comme un contrepoint à l’architecture néo-classique et très dépouillée du bâtiment principal de la Grande Galerie de l’Évolution, à la perspective à la française, rigoureuse, présente dès l’origine du jardin au XVIIe siècle. Une sculpture, une forme toute en circonvolutions, entourant un noyau de céramique émaillée, vient dessiner en creux, inscrire sa dynamique dans cette topographie classique, en écho au chaos lointain de l’ensemble des jardins paysagers situés au nord du Jardin des Plantes et mises en place entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. Sculpture de l’artiste dont le tracé semble se jouer d’une certaine austérité de la grande perspective, en écho à la végétation riche et luxuriante, à la présence tellurique des minéraux non loin de là.
Scissure signal, 2014
Acier peint, élastomère teinté dans la masse // 700 x 400 x 170 cm
Présentée par la Galerie Isabelle Gounod, Paris
Scissure signal est une sculpture, qui joue le contrepoint avec son espace de présentation, la pelouse des Grandes Serres, quatre serres à armature métallique, restaurées depuis 2010. Ici les couleurs très denses, à fort caractère industriel, s’opposent à la gamme végétale et architecturale, aux teintes moins saturées. Son dessin, en courbes d’acier et d’élastomère entrelacées, s’inscrivent dans l’environnement très orthonormé du jardin et des serres, constructions réalisées en verre et métal. D’ampleur pourtant importante, la sculpture ne s’impose pas de manière monolithique à son environnement. Poreuse à celui-ci, elle le laisse transparaître et l’éclaire d’un autre point de vue.
Acier peint, élastomère teinté dans la masse // 700 x 400 x 170 cm
Présentée par la Galerie Isabelle Gounod, Paris
Scissure signal est une sculpture, qui joue le contrepoint avec son espace de présentation, la pelouse des Grandes Serres, quatre serres à armature métallique, restaurées depuis 2010. Ici les couleurs très denses, à fort caractère industriel, s’opposent à la gamme végétale et architecturale, aux teintes moins saturées. Son dessin, en courbes d’acier et d’élastomère entrelacées, s’inscrivent dans l’environnement très orthonormé du jardin et des serres, constructions réalisées en verre et métal. D’ampleur pourtant importante, la sculpture ne s’impose pas de manière monolithique à son environnement. Poreuse à celui-ci, elle le laisse transparaître et l’éclaire d’un autre point de vue.
Julien Salaud
Printemps (Faune de cerf), 2014
Structure en bois, peaux de chevreuil, fils de perles, taxidermie de chevrette, clous et fils de coton // 347 x 106 x 246 cm
Présentée par la Galerie Suzanne Tarasiève, Paris
Né en 1977, Julien Salaud vit et travaille à Orléans. L’an dernier, il présentait l’œuvre Printemps (Nymphe de cerf) au Muséum national d’Histoire Naturelle. 2014 marque la métamorphose de cette pièce, une mue vers un état hybride mi humain, mi animal. La Nymphe devient Faune, un corps de cerf accueillant un buste humain. Évocation du mythologique Centaure, le Faune de cerf introduit dans le travail de Julien Salaud un mode de narration proche des légendes, amplifiant les items créés par l’imaginaire de chacun.
Printemps (Faune de cerf), 2014
Structure en bois, peaux de chevreuil, fils de perles, taxidermie de chevrette, clous et fils de coton // 347 x 106 x 246 cm
Présentée par la Galerie Suzanne Tarasiève, Paris
Né en 1977, Julien Salaud vit et travaille à Orléans. L’an dernier, il présentait l’œuvre Printemps (Nymphe de cerf) au Muséum national d’Histoire Naturelle. 2014 marque la métamorphose de cette pièce, une mue vers un état hybride mi humain, mi animal. La Nymphe devient Faune, un corps de cerf accueillant un buste humain. Évocation du mythologique Centaure, le Faune de cerf introduit dans le travail de Julien Salaud un mode de narration proche des légendes, amplifiant les items créés par l’imaginaire de chacun.
Nuit étoilée (Mont à la chevrette), 2014
Taxidermie de chevrette, bandelettes de plâtre, fils de perles 347 x 200 x 200 cm
Présentée par la Galerie Suzanne Tarasiève, Paris
Nuit étoilée (Mont à la chevrette) s’inscrit dans le prolongement des recherches initiées par l’artiste depuis quelques années et inspirées par l’ethno-astronome Chantal Jègues-Wolkiewiez. Pour cette dernière, les peintures zoomorphes de la Salle des Taureaux de la grotte de Lascaux reprendraient les dispositions des étoiles dans le ciel. Dans l’œuvre de Julien Salaud le tipi serait une sorte d’abris, de montagne renfermant l’animal, entièrement couvert d’un réseau de clous reliés entre eux par du fil blanc. L’animal devient symbole de constellation, explorant la possibilité des rapports humains, astres et bêtes comme les relations qu’entretiennent les hommes avec le vivant, qu’il s’agisse de l’animal ou de leur propre corps.
Taxidermie de chevrette, bandelettes de plâtre, fils de perles 347 x 200 x 200 cm
Présentée par la Galerie Suzanne Tarasiève, Paris
Nuit étoilée (Mont à la chevrette) s’inscrit dans le prolongement des recherches initiées par l’artiste depuis quelques années et inspirées par l’ethno-astronome Chantal Jègues-Wolkiewiez. Pour cette dernière, les peintures zoomorphes de la Salle des Taureaux de la grotte de Lascaux reprendraient les dispositions des étoiles dans le ciel. Dans l’œuvre de Julien Salaud le tipi serait une sorte d’abris, de montagne renfermant l’animal, entièrement couvert d’un réseau de clous reliés entre eux par du fil blanc. L’animal devient symbole de constellation, explorant la possibilité des rapports humains, astres et bêtes comme les relations qu’entretiennent les hommes avec le vivant, qu’il s’agisse de l’animal ou de leur propre corps.
Barthélémy Toguo
Le jugement dernier XV, 2012
Aquarelle sur papier marouflé sur toile // 250 x 240 cm
Présentées par la Galerie Lelong, Paris, New York
Barthélémy Toguo, artiste polymorphe, est né au Cameroun en 1967. Il vit et travaille à Paris et à Bandjoun. La grande aquarelle Le Jugement dernier XV fait partie d’un cycle qui met en scène l’homme et la nature. La terre, mère nourricière, est symbolisée par l’arbre fait d’un lavis d’encre rouge, représentant à la fois la vie et la mort. De la bouche des crânes criblés de clous, sortent des feuilles qui attestent l’idée de l’éternel recommencement.
Le jugement dernier XV, 2012
Aquarelle sur papier marouflé sur toile // 250 x 240 cm
Présentées par la Galerie Lelong, Paris, New York
Barthélémy Toguo, artiste polymorphe, est né au Cameroun en 1967. Il vit et travaille à Paris et à Bandjoun. La grande aquarelle Le Jugement dernier XV fait partie d’un cycle qui met en scène l’homme et la nature. La terre, mère nourricière, est symbolisée par l’arbre fait d’un lavis d’encre rouge, représentant à la fois la vie et la mort. De la bouche des crânes criblés de clous, sortent des feuilles qui attestent l’idée de l’éternel recommencement.
Charwei Tsai
Plane Tree Mantra, 2014
Performance, dessin à l’encre sur tronc d’arbre
Présentée par Min.charpentier, Paris
Lors d’une intervention in situ, Charwei Tsai calligraphiera le soutra du cœur, un texte bouddhique fondamental, sur le tronc d’un arbre historique et emblématique du Jardin des Plantes : le platane d’Orient, planté en 1785 par Buffon. Le soutra du cœur, que l’artiste a appris par cœur pendant son enfance à Taiwan, constitue un pilier de la sagesse bouddhiste, évoquant l’évanescence de toute chose. C’est en caractères calligraphiques chinois que Charwei Tsai inscrira ces mots sur le tronc du platane de Buffon. Le public est invité à assister au processus d’écriture, et à observer le geste long et appliqué de la calligraphie, symbolisant la rencontre entre la mémoire d’une personne, celle d’une pensée millénaire, et celle d’un arbre vieux de plus de deux siècles.
Plane Tree Mantra, 2014
Performance, dessin à l’encre sur tronc d’arbre
Présentée par Min.charpentier, Paris
Lors d’une intervention in situ, Charwei Tsai calligraphiera le soutra du cœur, un texte bouddhique fondamental, sur le tronc d’un arbre historique et emblématique du Jardin des Plantes : le platane d’Orient, planté en 1785 par Buffon. Le soutra du cœur, que l’artiste a appris par cœur pendant son enfance à Taiwan, constitue un pilier de la sagesse bouddhiste, évoquant l’évanescence de toute chose. C’est en caractères calligraphiques chinois que Charwei Tsai inscrira ces mots sur le tronc du platane de Buffon. Le public est invité à assister au processus d’écriture, et à observer le geste long et appliqué de la calligraphie, symbolisant la rencontre entre la mémoire d’une personne, celle d’une pensée millénaire, et celle d’un arbre vieux de plus de deux siècles.
Claude Viallat
Sans titre, 1971
Acrylique sur cordage noué // Dimensions variables
Présentée par la Galerie Bernard Ceysson, Paris, Saint-Etienne, Genève, Luxembourg / (OFF)ICIELLE
Dans l’œuvre de Claude Viallat, la répétition de la forme va de pair avec le nouage à intervalles réguliers de cordes. Les nœuds s’y intègrent tels des avatars en relief de la forme identifiante et générique qui peuple de ses innombrables variétés les toiles de l’artiste. Les cordes nouées impliquent les filets qui, eux-mêmes, impliquent les cordes nouées. Suspendus, les mailles des filets « figurent » l’absence de la forme, sa présence évidée, suggérée par son contour évoqué par les cordes nouées organisant le maillage du filet. Ce maillage met en exergue le fil et son nouage, à l’origine du tissage et du tressage, c’est-à-dire les structurations primaires de l’abri, du vêtement et de l’architecture première des sédentaires. Mais il propose une organisation souple, pragmatique de la nature et du réel, opposée à l’ordre implacable, normé, des quadrillages générateurs de la perspective et des appareils de contrôle et de visée.
Sans titre, 1971
Acrylique sur cordage noué // Dimensions variables
Présentée par la Galerie Bernard Ceysson, Paris, Saint-Etienne, Genève, Luxembourg / (OFF)ICIELLE
Dans l’œuvre de Claude Viallat, la répétition de la forme va de pair avec le nouage à intervalles réguliers de cordes. Les nœuds s’y intègrent tels des avatars en relief de la forme identifiante et générique qui peuple de ses innombrables variétés les toiles de l’artiste. Les cordes nouées impliquent les filets qui, eux-mêmes, impliquent les cordes nouées. Suspendus, les mailles des filets « figurent » l’absence de la forme, sa présence évidée, suggérée par son contour évoqué par les cordes nouées organisant le maillage du filet. Ce maillage met en exergue le fil et son nouage, à l’origine du tissage et du tressage, c’est-à-dire les structurations primaires de l’abri, du vêtement et de l’architecture première des sédentaires. Mais il propose une organisation souple, pragmatique de la nature et du réel, opposée à l’ordre implacable, normé, des quadrillages générateurs de la perspective et des appareils de contrôle et de visée.