Vu l’engouement pour la liste des candidats, voici un petit complément sur l’origine de ces candidatures
Numéro de panneaux
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Nom
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Part d’appartenance
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1
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Axel Kahn
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PS-PRG
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2
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Véronique BOVER-SAYOUS
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Parti Pirate
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3
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Yvan BLOT
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Rassemblement pour l’indépendance de la France
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4
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Lassina TRAORE
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Indépendant
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5
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Stella REBOT
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Indépendant
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6
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Chantal COTTET
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Rassemblement pour l’initiative citoyenne
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7
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Marc LE TANNEUR
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FN
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8
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Amar BELLAL
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FDG
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9
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Christophe DARMENGEAT
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Lutte ouvrière
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10
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Anne-Sophie GDFROY-GENIN
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Modem
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11
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Alix FOURRIER
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Parti Chrétien Démocrate
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12
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Nicolas ROUSSEAUX
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Indépendant
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13
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Laurent AUDOIN
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EELV
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14
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François FILLON
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UMP
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15
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Farid DEBAH
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Alliance écologique indépendante
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16
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Guillaume LANCE
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Debout la République
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17
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Clément DEFLANDRE
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Indépendant
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18
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Gilles MOISAN DE KEBINO
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Alliance Royaliste
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Au-delà de ceux qui pensent avoir la parole juste, le nombre important de candidats s’expliquent par le nombre de petits partis qui trouvent des financements publics à l’occasion des élections législatives.
Le Titre 3 de la « LOI n° 2003-327 du 11 avril 2003 : DISPOSITIONS RELATIVES À L'AIDE PUBLIQUE AUX PARTIS POLITIQUES » prévoit un financement des partis en deux temps
Une première fraction est attribuée :
· soit aux partis et groupements politiques qui ont présenté lors du plus récent renouvellement de l'Assemblée nationale des candidats ayant obtenu chacun au moins 1 % des suffrages exprimés dans au moins cinquante circonscriptions ;
· soit aux partis et groupements politiques qui n'ont présenté des candidats lors du plus récent renouvellement de l'Assemblée nationale que dans un ou plusieurs départements d'outre-mer, ou à Saint-Pierre-et-Miquelon, à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française ou dans les îles Wallis et Futuna et dont les candidats ont obtenu au moins 1 % des suffrages exprimés dans l'ensemble des circonscriptions dans lesquelles ils se sont présentés.
La seconde fraction de ces aides est attribuée aux partis et groupements politiques bénéficiaires de la première fraction visée ci-dessus proportionnellement au nombre de membres du Parlement qui ont déclaré au bureau de leur assemblée, au cours du mois de novembre, y être inscrits ou s'y rattacher.
Les montants en jeu ne sont pas neutres pour les grands comme les petits partis. En effet ils sont versés annuellement. Des résultats aux élections législatives et aux sénats dépend pour certains la pérennité de leur « entreprise politique ».
Les montants en jeu ne sont pas neutres pour les grands comme les petits partis. En effet ils sont versés annuellement. Des résultats aux élections législatives et aux sénats dépend pour certains la pérennité de leur « entreprise politique ».
Chiffres sur 2012 :
· budget alloué sur la base du nombre de voix aux législatives : 33 M€
· budget alloué sur la base du nombre d’élus au parlement au Sénat et à l’Assemblée nationale : 38 M€
ce qui fait que :
· 100.000 voix aux élections législatives « rapportent » environ 67.000€ par an
· 1 élu au sénat ou à l’assemblée « rapporte » 42.000€.
Vous comprendrez bien qu’il faut donc beaucoup de candidats pour passer la barre des "50 fois 1% " et pourquoi le nombre de circonscriptions prenables est si sensible.
Etienne Dolet