Après l'introduction de M. Baetche, l'ordre du jour du Conseil est enfin traité.
Après que de nombreuses subventions à des associations, des demandes de subventions à la Région pour des aménagements de sécurité, que la question de l’octroi d’emplacement d’occupation permanente de l’espace public sont traités dans le calme, le Conseil se ranime quand Dominique Tiberi après différentes tergiversations demandent le rejet du vœu relatif à l’augmentation du prix du M2 d’espace public facturé aux occupent à caractère temporaire.
Le prix augmenterait de 50% mais attention il passerait de 1€ à 1,50€ de loyer journalier d’un M2 en moyenne sachant que sur les Champs Elysées il serait à 5.50M2.
Parfois on a du mal à suivre la famille Tiberi dans ses priorités elle qui a toujours dit vouloir protéger les commerçants sédentaires et qui maintenant veut défendre les occupants temporaires au risque de générer une concurrence déloyale au détriment de ceux qui doivent payer des baux commerciaux toujours plus élevés.
En fait Dominique Tiberi avoue qu’il voulait protéger les particuliers qui à l’occasion des vides greniers viennent en période de crise vendre leurs inutiles. Ah les électeurs !!! Malheureusement ce n’est pas possible de différencier occupants temporaires commerçants et particuliers ; la loi traite de manière égale tous ceux qui occupent l’espace public.
Pour une fois la lecture des chiffres d’entrée dans les « maisons de retraite » de notre arrondissement se fait dans la sérénité. De nombreux habitants du 5ème ont été accueillis dans les établissements de l’arrondissement au 2nd semestre 2011. Les raisons du refus de certains semblent justifiés. Tout va bien mais Jean Tiberi a naturellement des récriminations à faire. A l’image de son souhait de voir accueillir des classes moyennes dans le parc Habitat de la Ville il souhaite que des « quotas » soient instaurés dans les "Maisons de retraite"pour que des personnes correspondant à cette tranche sociale bénéficient de places réservées.
Dernier point, le vœu du conseil de quartier Jardin des Plantes qu’Etienne Dolet a raté le lundi 5 Mars 2012; l’invitation a du se perdre !!! Ce conseil a voté à l’unanimité (alors que si mes infos sont bonnes il y a eu des abstentions ) un vue demandant que les locaux de Paris Habitat du 50 Cardinal Lemoine soient réaménagé pour accueillir le Centre de PMI de l’Épée de Bois et une Ludothèque.
Comment peut-on imaginer qu’un membre du Conseil d’administration de Paris-Habitat, représentant du Conseil de Paris, ancien Maire de Paris en plus puisse prendre en otage Paris Habitat pour des raisons électoralistes. Je parle naturellement de Jean Tiberi .
Lors de ce conseil de quartier, a-t-on seulement regardé si ces locaux étaient adaptés à une utilisation pour une PMI ou pour une Ludothèque ? A-t-on fait faire une étude pour regarder l’équilibre économique du projet afin que les impôts des parisiens soient utilisés le plus judicieusement possible pour les finances de Paris ? A-t-on essayé de savoir si Paris Habitat ne » voulait pas occuper ces locaux pour optimiser ses coûts ? Jean Tiberi souhaite toujours rester entre gens biens du 5ème « mais ne trouve pas anormal que les impôts de tous les parisiens viennent l’aider dans sa politique électoraliste.
Naturellement le vœu fut voté par le Conseil d’arrondissement. Naturellement Dominique et Jean Tiberi ont pleuré sur le fait que le Maire de Paris ne répondait jamais à leurs vœux. larifions une bonne fois pour toute ce sujet.: Bertrand Delanoe n'est pas mal élevé.
Est-ce à Etienne Dolet d’expliquer à un ancien Maire de Paris que juridiquement le Maire de Paris n’a pas à répondre à un vœu voté par conseil d’arrondissement (information vérifiée auprès du Cabinet du Maire).
Un vœu voté en Conseil d'arrondissement a vocation à être simplement présenté en Conseil de Paris où la droite du 5ème a 3 représentants : Mme Bach et MM Tiberi et Saint-Etienne.
Combien de fois ont-ils présentés leurs récriminations devant tous les élus de la capitale? Alors Madame et Messieurs les élus du 5ème au Conseil de Paris arrêtez de crier au non-respect, donnez un sens à votre mandat battez-vous pour nous au Conseil de Paris, vous en avez le droit et surtout le devoir. Donnez-vous en le pouvoir.
Étienne Dolet