jeudi 4 octobre 2012

Evènement dans le 5ème : un conseil d’arrondissement abordant des sujets de fond.


Attention, c’est un début des sujets au fond sont abordés  mais pas encore traités.

 La mise à jour des prix de mise à disposition des locaux municipaux de l’arrondissement a permis d’évoquer l’opacité actuelle quant à la signature et au contenu des conventions passées à l’occasion de ces mises à disposition.

Même si les textes indiquent que cette mise à disposition relève de la gestion du conseil d’arrondissement, les élus de gauche conviennent qu’il est normal que le Maire gère ces conventions dans la mesure où un suivi régulier et circonstancié de ces mises à dispositions leur soit fait. Mais Jean Tiberi met à l’ordre de jour que le traitement des vœux souvent et se garde bien d’informer l’ensemble des élus sur les actions menées sous sa direction.

Naturellement Jean Tiberi a indiqué que toutes les conventions étaient à disposition des élus au secrétariat général mais il a toujours refusé de les donner. M. Baetche indique théâtralement indique que l’accès à la « Maison du peuple » ne pouvait qu’être gratuit. Cela se discute et s’étudie notamment en période de crise.

Le vote d’une subvention de gestion à un établissement qui bénéficie de ressources de mécénat et de fonds propres importants a permis de se poser la question de la pérennisation des subventions, de l’adéquation des montants octroyés au regard de la santé financière et de l’intérêt économique, culturel  et social de l’association.

Etienne Dolet a demandé ces dernières semaines qu’un point général des subventions octroyées soient fait, que l’on définisse les critères d’octroi qui président à la présentation des dossiers et que l’on définisse pour combien de temps on s’engage à aider une association sachant que cela ne peut-être sans limite de durée.

En cette période de crise, les élus doivent justifier l’utilisation des fonds publics. Le maire d’arrondissement a promis qu’un conseil sera consacré à une réflexion sur le sujet des subventions.

Dominique Tiberi évoque l’inquiétude des commerçants face aux obligations de mise aux normes d’accessibilité pour les personnes handicapées. Il est vrai que sur internet 5etienne a essayé) il n’est pas simple de trouver de l’aide. Lyne Cohen-Solal conseille de les adresser à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris et indique que dans certains cas il est possible de demander à la Préfecture des dérogations.

En dernier lieu, Jean Tiberi souhaite évoquer les difficultés d’accès à la piscine Jean Taris point que nous évoquions le 25 Aout. Il est vrai qu’à l’époque la rentrée des associations et des écoles n’était pas encore faite. Aujourd’hui les associations de parents d’élève sont rentrées dans le jeu politique  les heures de piscine scolaire ne pouvant avoir lieu.

Après la grève  « larvée » du personnel d’accueil nous avons droit à la grève des « maitres-nageurs ». Nous avons la chance d’avoir dans le 5ème le record des grèves !!! Il semblerait qu’une solution soit en cours de finalisation au niveau parisien. Espérons-le, nous avons le droit de faire de l’exercice !!!!!!!

Une conclusion plus polémique. Dominique Tiberi n’a pu s’empêcher de rappeler que le Maire de Paris ne répondait jamais aux veux émis par le conseil d’arrondissement. Pour la nième fois, Etienne Dolet lui rappelle que les vœux votés en conseil d’arrondissement ont vocation à être présentés en Conseil de Paris où une réponse (vote) politique leur sera apportée. Le Maire de Paris ne peut juridiquement répondre qu’à une lettre.  Alors Madame et Messieurs les conseillers de Paris issus du conseil d’arrondissement du 5ème c’est à vous de jouer. Mme Bach et M. Saint Etienne n’étant pas des plus assidus ou des plus actifs au conseil d’arrondissement, il ne reste plus que Jean Tiberi lui-même pour se lancer dans l’arène qu’il connait depuis si longtemps et qu’il a présidée.