Le Comité d'Initiative et de Consultation
d'Arrondissement est un des organes de consultation des Mairies
d'arrondissement. Il réunit périodiquement les associations et les élus locaux
sur un thème fixé à l'avance. Les séances sont publiques et ouvertes à tous.
Les CICA sont le moyen donné aux
associations de s'exprimer sur les sujets de préoccupation ou sur les thèmes
touchant à la vie locale. Ils instaurent également un espace d'échange avec les
élus et les intervenants extérieurs qui apportent un éclairage supplémentaire
au débat.
Le CICA de ce jeudi était consacré à la rentrée
scolaire
Qu’avons-nous eu : un Conseil d’école à la puissance N avec en
moins un ordre du jour permettant de fédérer les questions individuelles dans
des thématiques collectives et de parler de tous les sujets dans la continuité.
Comme dans
le cadre des conseils de quartier, Jean Tiberi est arcbouté sur la méthode de « la
parole pour tous » qui fait que des moments de démocratie deviennent le
bureau des pleurs ou une permanence politique, qui fait que nous pouvons parler
indéfiniment d’un même problème sans y
apporter la moindre solution..
Alors que M.
Baetche avait loué de manière dithyrambique l’action de la Caisse des écoles
sur la diététique, sur le « Bio », sur la santé des enfants, les
parents ne veulent parler que des menus car les enfants n’auraient pas asse à
manger ou mangeraient peu.
Vu le contexte économique, vu les problèmes à traiter dans les autres arrondissements, il peut paraitre incongru de se fixer sur les brocolis, le flan aux courgettes, les entrées à la vinaigrette,…..
Tellement fière
de leurs cantines (et pour une bonne part à juste titre) qu’elle veut en faire un des thèmes de la prochaine campagne
municipale, la droite locale s’enferme dans un jansénisme BIO qui les empêche d’entendre
la parole des parents. Ceux-ci ne sont pas fous ;ils n’ont pas besoin du
Directeur de la Caisse des écoles pour savoir que leurs enfants préfèrent les
frites aux légumes verts. Ils sont reconnaissants des efforts municipaux cars
ils savent que l’obésité menace et qu’ils n’ont pas toujours la force de se
battre avec leur progéniture. Mais ils ont besoin d’être écouté.
Les causes
du mal-manger, du gâchis sont multiples :
- Des locaux inadaptés au nombre toujours plus important des enfants qui restent à la cantine (80%),
- Des effectifs de cantine juste à niveau qui ne peuvent plus jouer un rôle de régulateur quand il y a des absences,
- Des encadrants jeunes, plus ou moins formés, plus ou moins motivés qui font cela plus pour financer leurs études que pour s’occuper de jeunes,
- Des goûts qui évoluent très fortement entre la maternelle et l’élémentaire.
Tout cela
fait que d’une école à l’autre le % de la nourriture gâchée peut passer de 10 à 40%.
Résoudre ce
problème récurrent nécessite de parler
réactivité, communication entre les directeurs et les entités employeuses, formation,
récurrence des équipes, réorganisation des locaux, réfléchir sur le mode de
cuisson….. Tous ces sujets ont été éludés. La Caisse des écoles du 5ème
est la meilleur du monde (sic M. Baetche). "point à la ligne"
Quand il a
été évoqué l’idée d’associer les parents à la commission des menus, la violence
de la réaction de Jean Tiberi étonna tout le monde. Les parents seraient
incapables de participer à de telles réunions sans faire abstraction des gouts
de leurs enfants. Quelle image a-t-il de ceux qui l’ont élu !!! Ou veut-il
se ménager un moment de tête à tête récurrent avec les directeurs d’école ???
La question
des menus traités nous passons au Gouter. Il serait insuffisant et ne
correspondrait pas à ce qui est annoncé. Le pain au chocolat serait coupé en
deux !!
Si en séance,
on recherche infructueusement le pourquoi, celui-ci est évoqué lors de
chaque conseil d’école : les parents qui « oublient » d’inscrire
leurs enfants au Gouter du soir ce qui oblige les encadrants à partager ce qui
est livré entre tous. Faut-il retenir le côté positif de cette école de la « solidarité »
ou le côté négatif de l’incivilité récurrente de certains parents.
Seule l’information
peut aider à résoudre cette situation. Cette question d’incivilité se retrouve
aussi dans les retards récurrents des parents pour retirer leurs enfants en fin
de journée.
La question
de la Piscine Jean Taris est alors évoquée. Cette paralysie est naturellement préjudiciable
pour les enfants mais il est toujours étonnant de de voir la capacité de jean Tiberi d’utiliser un
vrai sujet à des fins politiques car il touche
maintenant les scolaires.
Quand les habitants ne pouvaient accéder à la Piscine
le Weekend, ce sujet n’a jamais été évoqué en conseil de quartier, en conseil d’arrondissement.
La question était naturellement télécommandée car Dominique avait sous la main le texte du vœu voté par la droite et par la gauche sur ce sujet. En plus depuis le dernier conseil, on savait déjà que l’accord entre la Mairie de paris, maitre-nageurs et professeurs de sport de la Ville était en vue. Le vœu du Conseil n’a en fait rien changé ; la Mairie de Paris n’est pas inconsciente et faisait tout son possible pour sortir du conflit mais pas à n’importe quel prix. La même attitude qu’aurait eu en son temps Jean Tiberi comme Maire de Paris. Espérons malgré tout que le blocage de l’accès par les agents d’accueil ne reprenne pas.
La question était naturellement télécommandée car Dominique avait sous la main le texte du vœu voté par la droite et par la gauche sur ce sujet. En plus depuis le dernier conseil, on savait déjà que l’accord entre la Mairie de paris, maitre-nageurs et professeurs de sport de la Ville était en vue. Le vœu du Conseil n’a en fait rien changé ; la Mairie de Paris n’est pas inconsciente et faisait tout son possible pour sortir du conflit mais pas à n’importe quel prix. La même attitude qu’aurait eu en son temps Jean Tiberi comme Maire de Paris. Espérons malgré tout que le blocage de l’accès par les agents d’accueil ne reprenne pas.
- La DASCO dispose d’un volant de 10% pour combler les absences d’ASEM
-
La sécurité de la Rue Buffon va s’améliorer grâce
à la concertation directe qui a eu lieu le jour-même (bizarre) entre les
directeurs et les ingénieurs de la Ville
Nous avons
eu droit à l’habituelle intervention du représentant de la PEP dans l’arrondissement
qui dans l’espoir d’être un jour conseiller d’arrondissement ou conseiller de
paris rabâche à chaque réunion les mêmes récriminations : cette fois-ci la
Salle lui demanda d’écourter le discours.
Avec tout
cela, de nombreux sujets traités à chaque Conseil d’école n’ont pas pu être
évoqués : FacilFamille (fonctionnalités, connaissance et durée des périodes
d’inscription, mise à jour des fichiers, délai d’encaissement des factures),
les travaux, les besoins informatiques, l’enseignement de l’anglais, des
matières artistiques, les centres de loisirs, les classes vertes, les
fournitures scolaires, les actes d’incivilité, le Vivre ensemble,……
A l’arrivée
un grand moment de frustration pour les parents d’élèves qui n’ont obtenu
aucune réponse au fond, pour les directeurs qui font acte de présence au fond
de la salle et qui ne veulent pas se "mouiller", pour les techniciens qui voulant ménager l’Hôtel
de Ville qui paye et la Mairie d’arrondissement qui est leur client au jour le
jour.
Une chose
est sûre, une telle réunion ne va pas améliorer l’appétence des citoyens pour la
« Politique ».
Etienne Dolet.