jeudi 7 mai 2015

Le jour où "La Liberté a triomphé du nazisme" : ce 8 mai à 12h30, cérémonie du 70ème anniversaire de la Victoire de 1945 à la Mairie du 5ème arrondissement







" (...) Au matin du 7 mai 1945, à 2h41 précises, l’acte de capitulation de l’Allemagne est signé. Dans la « salle des cartes » du corps expéditionnaire allié en Europe, le quartier général d’Eisenhower, sis dans le collège moderne et technique de garçons à Reims, sont réunis les participants alliés, le général américain Walter Bedell-Smith, chef d’état-major du général Dwight D. Eisenhower, le général d’artillerie soviétique Ivan Sousloparov, chef de la mission militaire soviétique en France, l’amiral sir Harold Burrough, commandant les forces navales alliées ainsi que le général François Sevez, chef d’état-major du général de Gaulle.

Le général Alfred Jodl, représentant du haut commandement allemand, a reçu les pleins pouvoirs de l’amiral Karl Dönitz, successeur désigné d’Adolf Hitler, pour signer la capitulation sans conditions. Il est accompagné de son aide de camp, le commandant Wilhelm Oxinius et de l’amiral Hans Georg von Friedeburg, commandant en chef de la marine allemande.

Absent lors de la signature, le général Eisenhower, commandant suprême des forces alliées, peut arborer deux stylos en forme du V de la victoire.

À la demande de Staline, une « seconde reddition solennelle » est signée le 8 mai 1945 au quartier général soviétique, sis dans l’ancienne académie militaire de Karlshorst, près de Berlin. La séance est présidée par le maréchal soviétique Joukov, commandant le premier groupe d’armées de Russie. Sont également présents, le général d’armée aérienne britannique Tedder, représentant le général Eisenhower ainsi que le général américain Spaatz et le général français de Lattre de Tassigny, ces deux derniers signant en qualité de témoins (...)"

"(...) À Paris, le 8 mai 1945, l’annonce de la victoire alliée sur l’armée allemande se répand parmi la population ; les cloches des églises du pays et de la capitale sonnent à la volée propageant ainsi la nouvelle ; les gros titres notifiant La capitulation sans conditions de l’Allemagne barrent la une des journaux. À 15 h 00, des haut-parleurs diffusent dans les rues de Paris le discours radiophonique du général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire de la République française, annonçant officiellement la victoire au peuple. Dans l’allégresse, les Parisiens envahissent les rues et convergent vers la place de l’Etoile où le général de Gaulle préside une cérémonie devant la tombe du Soldat inconnu (...)"