Etienne
Dolet se permet de poser 3 questions à Anne Hidalgo :
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Marie-Christine
Lemardeley est certes connue dans le monde de la recherche et des universités
mais les électeurs du 5ème ne sont pas tous chercheurs ou universitaires. Alors
quitte à faire appel à une personnalité civile pour mener la campagne, pourquoi
n'avez-vous pas fait appel à Axel Kahn qui avait fait une belle campagne et
qui avait un capital de notoriété auprès de la population du 5ème certain?
Était-ce un problème de confrontation des ego car Axel Kahn avait à un moment
l'ambition de reprendre le combat anti-Tiberi?
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Il est très
rare quand on veut gagner une élection municipale de confier la tête de
liste à une personne de la société civile qui n'a eu aucune auparavant aucune
présence politique locale: souhaitez-vous gagner ou enrichir votre
équipe d'adjoints d'une compétence reconnue (dans le 5ème la tête de liste est
assurée d'être conseillère de Paris et donc peut prétendre à être dans l'équipe
de l'Hôtel de Ville)? Auriez-vous déjà mis le 5ème dans la
colonne des arrondissements non prenables et non stratégique vu le rapport
coût de campagne/nombre de conseillers de Paris qu'il présente (impact au
maximum de 2 conseillers)?
Dans les
prochains jours ou semaines Marie-Christine Lemardeley va s'attacher à se créer
une équipe et à faire adhérer les militants socialistes à sa candidature.
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Prendra-t-elle
auprès d'elle l'un ou les candidats "politiques" qui n'ont pas
été retenus (certains articles le laissent à penser), s'appuiera-t-elle sur les élus locaux de gauche actuels?
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Alors qu'à la fin elle devra laisser des places aux alliés politiques, fera-t-elle
la part belle aux militants pour disposer d'une force de frappe ou cherchera-t-elle à décider des personnalités locales à la suivre pour capitaliser sur leur notoriété?
Au-delà du
programme de campagne d'Anne Hidalgo, elle devra avoir des assurances ou
des réponses sur les chevaux de batailles du clan Tiberi qui, si NKM lui en
laisse la possibilité, fera n'en doutons pas, une campagne
d'arrondissement centrée sur les centres de santé aux services des plus
fragiles, la propreté et la tranquillité dans les quartiers à forte vie
nocturne, la préservation du haut niveau d’équipements sociaux (crèches,
ludothèques, bains publics), la préférence aux locaux pour les maisons de
retraite, les logements,…Une chose est sure, leur mot d’ordre sera
la proximité sur tous les sujets que le Maire d’arrondissement ait ou n'ait pas le pouvoir d'agir.
Article du Parisien
Article du JDD