Seule absente
Colombe Brossel qui était représentée par un membre de son cabinet (M. Barbetti)
et la directrice de la DASCO. Naturellement on l’a accusée de mépriser le 5ème.
M. Baetche a été pris d’une subite perte de mémoire car la semaine dernière Colombe Brossel lui avait
demandé (devant Etienne Dolet) de l’excuser
auprès des habitants du 5ème et du Conseil d’arrondissement pour son
absence en raison d’un engagement pris antérieurement.
Cette réunion
a mis en évidence la difficulté de passer de la phase d’opposition à la phase
de construction. Bien que la décision de
l’Hôtel de Ville soit définitive, de nombreux intervenants ont voulu venir et
revenir sur la sempiternelle question « pourquoi n’avez-vous pas reporté d’un
an l’application de la réforme ? ». A tort ou à raison cette question
a reçu une réponse politique et démocratique par le Conseil de Paris depuis le
25 Mars. Aujourd’hui l’urgence est à trouver des solutions qui répondent aux
besoins des enfants en premier et ensuite à l’ensemble de la communauté
éducative.
Certaines
questions posées montraient la difficulté à créer la confiance nécessaire à la
coopération et ce n’est pas les interventions de J. Tiberi sur l’absence de
concertation qui ont permis de créer du lien.
Alors que Mme Guillaume s’est évertuée à rappeler les réunions tenues à
l’Hôtel de ville avec les représentants des directeurs, des parents des
personnels de la vile, des professeurs, Jean
Tiberi soutenait (alors qu’il c’est très
bien que c’est faux) que tout cela était
faux, dixit les associations.
Nous n’évoquerons
pas les risques à laisser les enfants avec des associations, le refus de
reconnaitre la capacité des ASEM (elles sont titulaires d’un CAPde la petite
enfance), le risque que les enfants en bas âge ne soient plus changés, le
risque qu’ils se retrouvent 130 face à un seul animateur, l’absence de présence
de certains responsables du projet, les cours de conduite de projet,..
La
directrice de la DASCO a essayé de démontrer que l’ensemble des actions
engagées en matière de recrutement, de formation, de dé-précarisation devraient
permettre certes de mettre en place l’aménagement des Rythmes scolaires mais
également nettement améliorer les prestations de la Ville dans la pause du Midi
ou après le temps scolaire ; la formation BAFA qui sera suivie par le plus
grand nombre devrait permettre d’augmenter la part des activités financées par
la CAF
Les directeurs
qui sont intervenus ont assuré que malgré leurs réticences ou même leurs
oppositions ils assureront
Quels sont
les points à retenir :
-
A la fin de la semaine prochaine les associations qui interviendront seront sélectionnées selon des critères stricts assurant la « sécurité » des enfants,
- Dans chaque école, le REV (responsable éducatif ville) a mission de réunir avant la fin juin tous les parents qui le désireront pour présenter le dispositif général et les conseils d’école devront traiter du sujet quitte à convoquer des conseils dédiés au sujet,
- Avant fin juin, il sera demandé aux parents leur intention quant à la participation de leurs enfants (mardi et/ou vendredi), ; ; sur cette base le Conseil de Paris traitera de l’aspect financier du projet en juillet sachant qu’un accord de principe a été trouvé avec la CAF sur son périmètre de financement,
- La Ville est en train d’arrêter la répartition des responsabilités entre le REV et le directeur d’école et est prête à rémunérer les directeurs pour les tâches qu’ils souhaitent prendre en charge,
- A la rentrée, les différentes activités seront présentées aux enfants pour qu’ils choisissent avec leurs parents.
- 3 centres de loisirs seront créés à la rentrée dans le 5ème (Boulanger, Rollin et 28 rue Saint Jacques)
- Le mercredi midi, la cantine sera assurée et le lien avec le centre de loisirs sera assuré
- Les tâches de nettoyage anciennement assurées par les ASEM seront prises en charge par d'autres personnels de la ville et s'ils le souhaitent les personnels de la Caisse des écoles (qui souhaiteraient assurer des vacations pour la Ville de Paris en complément de leur activité normale).
Malgré sa
promesse de début de séance Jean Tiberi n’a indiqué ni la composition du Comité
de suivi du 5ème ni la date de sa 1ère réunion.