Cette déclaration a été faite à l'occasion de la discussion sur le vœu des élus de Gauche appelant la mise en place de ce comité.
En fait Jean Tiberi n'avait pas trop le choix: le 5ème était le dernier arrondissement sans Comité de suivi. En plus, dans la semaine, les associations de parents d'élève indépendantes s'étaient mis d'accord pour lui communiquer les noms de leurs représentants (2 titulaires, 2 suppléants) ce qui lui simplifiait la vie.
Le véritable enjeu du vœu présenté par la Gauche était en fait de savoir si l'opposition locale (c.à.d. la majorité parisienne porteuse du projet) aurait ou pas un représentant dans cette instance et ainsi défendre la réforme.
Jean Tiberi fut à la hauteur de sa réputation: il a convenu que cela serait normal mais à condition que cette pluralité politique soit respectée dans tous les arrondissements. Et là il faut bien l’admettre les Maires d’arrondissement de Gauche s’en sont bien gardé.
Alors que les modalités de mise en place de l’ARE seront obligatoirement un des thèmes majeurs de la campagne pour les municipales de 2014, on peut difficilement comprendre comment l’Hôtel de Ville n'a pas anticipé le risque de n’avoir aucun représentant dans les comités d’arrondissement des arrondissements tenus par la droite et être dans l'impossibilité de neutraliser toute instrumentalisation de cette réforme.
Un espoir nous reste : cette question devrait être abordée lors du Conseil de Paris de début juillet, espérons que la pluralité politique sera décrétée dans les comités de suivi ARE de tous les arrondissements de Paris.
Ce conseil fut aussi l'occasion de discuter de la participation des parents d’élèves au Comité d’élaboration des repas à la Caisse des Ecoles évoqué par Etienne Dolet dès le 16 juin et objet du deuxième vœu présenté par les élus de Gauche.
Jean Tiberi a répliqué à son fidèle Baetche que si en droit les parents ne pouvaient y assister, politiquement il était fondé de les associer. Voilà on avance : à la dernière CICA le Maire était fermement contre. Le calendrier des élections municipales nécessite de mettre « un peu d’eau dans son bio »