mercredi 21 avril 2010

BRUNO DE MONÈS PARCOURS PHOTOGRAPHIQUE AU QUARTIER LATIN

Du 1er mai au 26 juin 2010, au cœur du Quartier latin, dans les vitrines des commerces et sous les arcades de l!Odéon-Théâtre de l!Europe, place de L!Odéon, rue de l!Odéon, dans les vitrines de l!agence Roger-Viollet rue de Seine, rues de Médicis, Gay-Lussac, Claude Bernard, et à la librairie-galerie Le Promeneur des Deux Rives, un parcours photographique offre au plus grand nombre le plaisir de retrouver ou bien de découvrir ALAIN ROBBE- GRILLET, FRANCIS PONGE, MARCEL CARNE, PIERRE CLEMENTI, SIMONE SIGNORET, ROLAND TOPOR, KLAUS KINSKI, PIERAL, RAYMOND ARON, FERNAND BRAUDEL, GILLES DELEUZE, JEAN DELUMEAU, GEORGES DUMEZIL, MICHEL FOUCAULT, FRANÇOIS FURET, CLAUDE LEVI-STRAUSS... et bien d!autres


BRUNO DE MONÈS a immortalisé des personnalités dont certaines sont liées à la culture du quartier latin.


ROBERT LÉVY, commissaire de l!exposition propose le choix d!une centaine de portraits photographiques de personnalités issues du monde des lettres, du cinéma, de la mode et de la culture.

Cette exposition est organisée par le COMITÉ QUARTIER LATIN, créé pour revitaliser les atouts historiques, culturels et commerciaux du quartier latin, mettre en place une stratégie d!actions, d!animations et de communication et fédérer les énergies de tous les acteurs culturels.


voir :

http://www.comitequartierlatin.com/



lundi 19 avril 2010

Justice sous tutelle

La Ligue des droits de l'Homme Paris 5-13
organise mardi 11 mai (20h)
une soirée autour du documentaire "Justice sous tutelle"
de T. de Lestrade et Brigitte Vidal-Durand.

La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur Thierry de Lestrade et Odile Barral, magistrate, vice-présidente du Syndicat de la Magistrature.

Le film :

Au moment où sont annoncées la suppression du juge d’instruction et une reprise en main du Parquet, « Justice sous tutelle » offre une description en profondeur du système judiciaire français à partir d’une analyse fine de ses rouages fondée sur de nombreux entretiens de magistrats. De la sortie de l’Ecole Nationale de la Magistrature jusqu’au rôle de la Chancellerie et de l’Elysée, de la gestion des dossiers « sensibles » à celle des affaires financières, le film dresse un constat à la fois objectif et accablant sur l’état de la justice en France, le manque de moyens dont elle souffre et son rapport parfois malsain au politique.

“L’idée du film (…) faire un état des lieux de la justice, deux ans après le désastre d’Outreau. Il ne s’agissait pas d’avoir un regard extérieur accusateur, mais de suivre de l’intérieur le travail des magistrats » (Thierry de Lestrade, Prix Albert Londres 2002 )

Entrée libre

Cinéma La Clef - 21 rue de la Clef, 75005 PARIS - (métro Censier-Daubenton, bus 27, 67, 89)

mardi 13 avril 2010

Conseil de Quartier Saint Victor : 12 avril 2010.

Comme pour tous les derniers Conseils de quartier, l'ordre du jour portait sur les double-sens cyclables prévus dans les zones 30 du quartier; et les questions diverses

La composition de la salle était similaire aux autres conseils et en regardant l'assistance on aurait dit que dans le quartier les jeunes sont "très rares".L'accueil est toujours "amical" et "personnalisé" (pour les habitants biens connus par le collaborateur du maire d'arrondissement.

Peu de participants parmi les représentants des associations et des personnes "compétentes” . Présence, en revanche, des citoyens élus (qui paraissent tous bien connaître l'adjoint au maire qui qui participe au Conseil.

Comme dans les précédents conseils de quartier, l’ingénieur est explique le projet qui est la mise en application d’un décret du 30 juillet 2008 prévoyant que dans les zones de circulation automobile à 30 kms/heure, les rues à sens unique pour les véhicules vont passer à double sens pour les vélos, sauf disposition contraire et motivée, prise par le Maire, y compris à Paris.

La rue du quartier pour laquelle, en accord avec la Préfecture de Police, la Mairie de Paris a décidé de ne pas mettre en place le double sens
cyclable est la rue des Boulangers
Pour trois autres rues, la mise en place du double sens cyclables induirait la supression de places de parking (Rue des Arenes, Rue de Navarre et Rue d'Arras). Pour ces rues, sous l’influence évidente du Maire d’arrondissement, la majorité à décidé de demander à la Mairie de Paris de ne pas procéder à la mise en place.
Je suis personellement d'accord pour ne pas mettre en place le double sens cyclable ans la rue des Arènes qui est en pente et avec une forte fréquentation de jeunes enfants et de personnes agées.

Une personne a souligné la potentielle dangerosité de la mise en place du double sens cyclable dans les rues de Pontoise et Poissy en raison de la presence de deux écoles et de nombreuses livraisons à la Mutualité. Le Commissaire de Police en a pris note.

Comme nous l’avons déjà signalé, nous ne pouvons que nous étonner de tant d’hostilité envers tout changement. Il serait bon de se rappeler que la mesure a été prise pour améliorer la sécurité des adeptes du vélo. Rappelons-nous enfin que pour un piéton, de surcroît âgé, une voiture est bien plus dangereuse qu’un cycliste.

Le mot qui, je pense, résume le mieux, l'état d'esprit de l'auditoire je l'ai entendu en sortant de la salle : EN TOUT CAS, DANS LE QUARTIER IL Y A TROP DE CYCLISTES ..... à suivre

vendredi 9 avril 2010

La réalité du quotidien des sans papiers, à Paris, en 2010

À Paris, nous pouvons témoigner de rafles quotidiennes. Le mot rafle n'est pas vain ; par exemple, au métro porte d'Italie 5 ou 6 policiers à chaque sortie arrête tous ceux qui ne sont pas européens. Sur les quais, on installe des paravents et on vérifie et on fouille à l'abri des regards, ensuite on embarque.

Voici dix jours, une dénonciation de trafic de cigarettes a amené une rafle à 6h du matin dans un immeuble de la rue Masséna. Pour ne rien rater les policiers ont emmené hommes et femmes sur deux étages, laissant les enfants seuls et apeurés. Bilan 9 personnes arrêtées parmi lesquelles un coupable en effet mais aussi 8 sans papiers, retenus

Les permanences de RESF et de la LDH chaque samedi sont submergées par des gens terrifiés.

Ajoutons à cela une quantité importante de jeunes majeurs; il s'agit d’adolescents arrivés en France après 13 ans et scolarisés le plus souvent en terminale ou en bac Pro qui, pour l'anniversaire de leur 18 ans, ont reçu une Obligation de Quitter le Territoire et qui souvent n'ont fait aucune démarche, terrifiés et honteux. oui honteux d'être différents de leurs camarades.

Imaginez comment on peut poursuivre une scolarité normale avec cette menace sur la tête.

En général on découvre leur problème lors d'une inscription pour un voyage de fin d'études à l'étranger ou parce qu'ils finissent par se confier à un copain !

À la Préfecture lors des demande de régularisation tout est fait (tracasseries, demandes innombrables et répétés de papiers déjà fournis etc.) pour décourager... sans compter les menaces voire les arrestations.

Il n'y a plus de règles sur lesquelles s'appuyer, tout est laissé à l'arbitraire des fonctionnaires qui, soucieux de leur objectif chiffré, ne se soucient évidemment pas de la situation des gens.

Ici, le cas par cas c'est l'arbitraire absolu.

L'ambiance générale est à la violence psychologique et morale, et la situation ne fait qu'empirer. Rien ne peut être résolu par des lois injustes.

Il serait bon que les partis de gauche se décident à poser le problème sur la table, à organiser un débat, et faire des propositions.

Si la France ne peut pas, à elle seule "accueillir toute la misère du monde", comme le disait M. Rocard en 1996 déjà : "mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part. "!

Atelier bénévolat à la Maison des Associations du 5ème le 6 mai 2010

Un atelier dans lequel vous pourrez partager l'expérience de France Bénévolat en matière de bonnes et... moins bonnes pratiques.


Après la projection d'un film de témoignages de bénévoles, l'atelier abordera successivement les différentes questions à se poser :

  • comment proposer vos activités pour trouver des bénévoles ?
  • comment les accueillir pour un premier contact avec votre association?
  • comment les intégrer s'ils décident de s'engager dans votre association?
  • comment les aider à vous aider ?
  • comment les valoriser et leur dire la reconnaissance de l'association pour ce qu'ils font ?

Inscription

Maison des associations du 5ème arrondissement - 4 rue des Arènes 75005 Paris Tél 01 44 08 78 80.

Maison.asso.05@paris.fr

Le livre numérique dans le Quartier latin.

Une pépinière d'entreprises, entièrement dédiée à l'édition numérique, au cœur du quartier Latin.

La Mairie de Paris a annoncé son projet qui prévoit la création d'un espace dédié dans un immeuble de la Rue Saint Médard.

Les travaux devraient être réalisés pour début 2011

En effet, la commercialisation de la nouvelle création d’Apple, iPad, sorte d'ardoise permettant de télécharger à peu près tout, va probablement révolutionner le monde du livre.

Qu'on approuve ou désapprouve la démarche, il était important de ne pas rater le rendez-vous et les enjeux de ce progrès technologique.

Ceci est particulièrement vrai dans le Quartier Latin où de nombreux éditeurs indépendants sont présents.

Le Labo du livre sera un espace d'aide pour les petites sociétés en train de démarrer et agira comme centre de formation et de conseils pour les autres.

Il permettra enfin des rencontres et échanges entre les "inconditionnels" du livre "papier" et ceux du "livre numérique".


jeudi 1 avril 2010

Conseil de quartier "Saint Victor"

Le prochain conseil de quartier "Saint Victor" aura lieu
le lundi 12 avaril 2010 , 18h30 à la mairie du 5e (salle Paul Pierrotet), 2e étage.

L'ordre du jour est :

1 Les double-sens cyclables prévus dans les zones 30 du quartier
2 Questions diverses.

Une réunion quasi inutile sur la Mutualité

Le 30 mars, le CICA (Comité d' initiative et de consultation d'arrondissement) du 5ème arrondissement était exclusivement consacrée à la question du futur de la Mutualité.

Alors que tout est décidé, que les nouvelles équipes sont en place, était-il utile de faire cette réunion ?

En fait « Super Jean » voulait utiliser ce prétexte pour pleurer sur le fait que la Mairie de Paris n’était pas représentée, qu’elle « méprisait » les habitants du 5ème , qu’elle ne l’avait ni impliqué, ni informé des réunions avec la FNMF. Or c'est bien Jean Tiberi qui a fixé, lors du dernier Conseil d'arrondissement, la date de ce CICA alors que depuis de nombreux mois une séance du Conseil de Paris était programmée à l'Hôtel de Ville. Devant debattre du projet de réamenagement des Halles, Lyne Cohen Solal a du rester jusqu'à la fin de la séance du Conseil qui s'est terminé après 21 h. Que ceux qui depuis les régionales pensent que le 5ème est prenable prennent conscience que le clan Tiberi n’abandonnera jamais la partie.

En tout état de cause, la politique de la chaise vide de l’Hôtel de Ville n’est pas très glorieuse d’autant plus que les seules associations qui ont pris la parole durant la réunion pour défendre les usagers sont clairement à gauche et se sentaient seules. Si M. Le Guen (adjoint à la santé) a d’autres ambitions électorales dans le futur, il devrait s’entrainer à venir en terrain hostile, cela peut servir.

Pour revenir au sujet qui intéresse les citoyens, nous avons retenu 3 informations principales :

· La dissociation des différentes activités de la mutualité afin que la non rentabilité des uns ne pèsent pas sur les autres

· Des mesures de gestion contrastées sur le secteur médical.

· La soi-disant continuité du mode de gestion de la partie évènementielle, la preuve GL Events a reconduit le directeur

Si le sort de l’activité n’est plus lié à celui des assurances, une chose est sûre : l’avenir du secteur médical n’est pas garanti; à priori le plan de soutien court jusqu’en 2015, à cette date soit ce secteur est globalement à l’équilibre soit la FNMF se posera clairement la question de son maintien d’autant que le centre de soins n’est que sous-locataire de Gl Events .

Le responsable du secteur médical a rappelé que le chiffre d’affaires (10M€) de cette activité était légèrement supérieur au coût du personnel médical et donc ne permet pas de couvrir les frais de loyers (300 000€), le personnel administratif et les amortissements induits par un renouvellement de matériel indispensable faute de véritable politique d’investissement de la FMP.

Deux décisions de gestion importantes ont été prises: ramener le % rétrocédé aux médecins au niveau des pratiques mutualistes (35% et non 45% comme avant) et adapter les plages horaires aux contraintes professionnelles des patients (8h30 13h, 14h 19h et non 10h 12h et 15h 17h) et ainsi développer le nombre d’utilisateurs.

Ces accroissements de plages horaires devraient compenser l’abandon de 10% des activités actuelles non stratégiques ou non rentables: la kinésithérapie (même prix dans le libéral), l’allergologie, la neurologie, la psychiatrie et l’urologie. Mais attention si les spécialités supprimées concernent exclusivement Saint Victor, le gain de vacations par l’extension des horaires sera réparti entre Saint Victor et le centre du Moulinet (métro Tolbiac dans le 13ème). Il conviendra d’être vigilants et de vérifier que d’autres spécialités ne disparaissent pas insidieusement ou n’augmentent pas leur tarif pour décourager le client.

Drapé dans sa dignité, l’ancien directeur de la Maison de la Mutualité qui a été repris par GL Events nous a également pris pour ce que nous ne sommes pas. Sur les 20 M€ d’investissements 60% sont consacrés à la sécurité; le personnel et les visiteurs étaient-ils en danger auparavant et les services de la Préfecture n’auraient pas fait leur travail ?

Il nous assure que les activités resteront les même et que les prix resteront toujours inférieurs au prix du marché ; GL Event’s serait-elle une société mécène ou tout simplement ne faudrait-il pas au moins 2 à 3 ans pour détourner les grandes manifestations lucratives de leur lieu de séjour actuel ?

Pour terminer sur une note bien du 5ème, la fin de la réunion devint houleuse quand le représentant des Verts dans le 5ème demanda au « député » Jean Tiberi ce qu’il pensait de la politique du gouvernement en matière de médecine de proximité pour les plus démunis et quelles interventions il avait menées pour la défense de centre de santé à l’Assemblée Nationale ou auprès de Mme Bachelot et de l’Agence Régionale de Santé de l’Ile de France. Une seule réponse « vous êtes misérable »…….. Après avoir dit tout au long de la réunion que la Mairie de Paris ne pouvait peut-être pas grand-chose (en temps qu’ancien Maire de Paris il est bien placé pour le savoir) il n’a pu s’empêcher de dire en conclusion qu’il « croyait » savoir que l’Hôtel de Ville avait donné son accord.

Tout ça pour ça, alors que les enjeux sociaux sont réels !!!!