samedi 30 mai 2009

Prochaine réunion du Comité d'Initaitvie et de Consultation d'Arrondissementsur le Plan Local d'Urbanisme

Un CICA sur le Plan Local d'Urbanisme du 5e est prévu le lundi 15 juin à 18h.

Crée par la Loi Paris Marseille Lyon (PLM), le Comité d'Initiative et de Consultation d'Arrondissement(CICA) est un moyen pour les associations locales ou membres de fédérations ou confédérations nationales exerçant leur activité dans l'arrondissement, de participer à la vie municipale. Selon le principe retenu par l'article L. 2511-24 du CGCT, " les associations participent à la vie municipale ". Au sein de chaque arrondissement, cette participation s'organise dans le cadre d'un Comité d'Initiative et de Consultation d'Arrondissement (C.I.C.A.). Le C.I.C.A. réunit les représentants des associations exerçant leur activité dans l'arrondissement, qu'il s'agisse d'associations locales ou d'associations membres de fédérations ou de confédérations nationales (les syndicats de salariés par exemple) qui en font la demande. Au moins une fois par trimestre, le conseil d'arrondissement tient une réunion en présence des représentants des associations, membres du C.I.C.A. Les associations participent à cette séance avec voix consultative et peuvent exposer toutes questions intéressant leur domaine d'activité dans l'arrondissement et faire des propositions. Des questions écrites ou orales au Maire de Paris ou des vœux peuvent être adoptés en cours de séance mais par les seuls élus membres du conseil d'arrondissement.

vendredi 29 mai 2009

Conseil d'arrondissement exceptionnel
























Tous à vos kiosques pour acheter le Parisien de ce matin.
France 3: http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=paris-ile-de-france_soir3

Surprise ! A l’ouverture de la séance, les soutiens de la famille Tiberi étaient moins nombreux que d’habitude. Trois Conseillers clés de la majorité municipale étaient indisposés !

La salle se remplit par un afflux de supporters de l’opposition municipale et par les responsables des différents partis politiques. Au moment où les journalistes entrèrent dans la Salle, la tension entre les deux parties transforma un conseil à l’ordre du jour allégé en un moment majeur de la vie démocratique du 5ème.

Lyne Cohen-Solal obtint de pouvoir faire une déclaration préliminaire au Conseil. Sous les lazzis des quelques fidèles de Jean Tiberi et supportée par les militants de gauche, elle lut, au nom des élus du Groupe Paris , un temps d’avance pour le 5ème, un communiqué reprenant les principaux attendus de la Chambre correctionnelle relatifs à J. Tiberi (Maire du 5ème et ancien maire de Paris), X. Tiberi, A-M Affret (1ère adjointe) , J-C Bardon (ancien maire du 5ème), J Mockrycki (directrice de Cabinet du Maire) les condamnant tous, notamment le maire du 5ème à 3 ans d’inéligibilité , dix mois de prison avec sursis et 10.000€ d’amende. Lyne Cohen-Solal a dénoncé le comportement de J. Tiberi qui continue à nier le délit malgré la décision du tribunal et à rejeter la responsabilité sur ses subordonnés.

Elle fit part de la réprobation des citoyens du 5ème devant la fraude mise en évidence par le tribunal et la honte pour l’arrondissement. Reconnaissant le droit de faire appel, elle exhortait les élus condamnés à tenir compte des conséquences de leurs actes et du jugement du tribunal et de donner leur démission.

L’ambiance devint explosive quand, dans le public, des habitants du 5ème affichèrent des teeshirts reprenant la demande de démission.

Après des échanges tumultueux entre élus, entre élus et le public, entre le public et après trois votes expédiés à grande vitesse, la séance est levée dans la confusion.

Les défenseurs de la démocratie n’étaient pas découragés et rassemblant des militants de toute la gauche continuèrent pendant une heure à exhorter le Maire à prendre ses responsabilités et à réclamer une refonte des listes électorales.

L’Association Etienne Dolet ne peut que s’associer à cette dynamique républicaine et appelle à la signature d’une pétition en ce sens.

Cliquez ici pour voir la pétition

mercredi 27 mai 2009

Le système Tiberi condamné

Jean Tiberi a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel de Paris à dix mois de prison avec sursis, 10.000 euros d'amende et trois ans d'inéligibilité, dans l'affaire des faux électeurs du Ve. Son épouse, Xavière Tiberi, a été condamnée à neuf mois avec sursis et 5000 euros d'amende. Anne-marie Affret, 1ère adjointe, a été condamnée à 9 mois de prison avec sursir, 2 ans d'inéligibilité et 1500 euros d'amende.

Des citoyens du 5e arrondissement appellent à un rassemblement
place du Panthéon jeudi 28 mai à partir de 18h00
devant la Mairie
(A l'heure du Conseil d'arrondissement)
et propose de signer une pétition en ligne (voir article ci-après)

POUR QUE RENAISSE LA DEMOCRATIE DANS LE 5E

Le Tribunal correctionnel a tranché :Jean Tibéri, maire du cinquième, et sa première adjointe, Anna-Marie Affret, ont été déclaré coupables d’atteinte à la sincérité d’un vote. Le Maire a été condamné à dix mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité.

Dans cet arrondissement, il est maintenant admis que pendant près de 40 ans, la démocratie a été bafouée, le vote des électeurs tenu pour négligeable au profit d’une système bénéficiant à quelques uns.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Si Monsieur Tiberi connaît le sens du mot « honneur », il démissionnera.
En attendant que va-t-il se passer dans cet arrondissement ?
Le 28 mai, un conseil d’arrondissement se tiendra, le maire et sa première adjointe siégeant alors qu’ils sont convaincu de fraude, comme si de rien n’était.
La vie politique va-t-elle continuer ainsi jusqu’au résultat de l’appel ?

Etienne Dolet, se faisant l’interprète de nombreux citoyens du 5e, de toutes les opinions politiques, mais pas forcément engagés, souhaite que le 5ème retrouve ses vertus démocratiques et républicaines, que les futures élections municipales et législatives soient indiscutables quels qu’en soient leurs vainqueurs.
Pour cela nous demandons :

La refonte des listes électorales.
Si certains faux électeurs ont été radiés par le passé, nous savons qu’il en reste. Combien ? Personne ne le sait. L’enquête qui a servi de base au jugement n’a pas essayé de trouver tous les faux électeurs mais un nombre suffisamment crédible pour qualifier le système. Des témoins au procès ont reconnu l’existence de faux électeurs sur les listes actuelles.

La démission du maire du 5eme.
Si celui-ci doit encore organiser des scrutins, comment se fier à leur vérité ?

Aussi Etienne Dolet demande à la Ministre de l’Intérieur et au Préfet de Paris de renforcer les moyens de la Commission électorale de faire procéder à la refonte totale des listes électorales en demandant à chaque électeur de s’inscrire auprès de la Mairie du 5ème avec les justificatifs nécessaires. Est-ce possible ? Oui dans des circonstances voisines, de telles décisions ont déjà été prises à Bastia et à la Martinique.

Etienne Dolet demande à Monsieur le Maire de Paris, premier responsable de la liste, de soutenir cette demande et de renforcer les services électoraux de la Mairie du 5ème de membres de l’inspection générale de la Mairie de Paris qui seront les garants de l’intégrité de la refonte de nos listes.

Etienne Dolet demande à tous les médias, journaux, blogs politiques, qui veulent défendre les principes démocratiques de soutenir cette initiative républicaine.

Et surtout, Etienne Dolet s’adresse aux électeurs du 5ème et aux électeurs de Paris pour signer la pétition que nous mettons à disposition sur notre site http://etiennedolet5eme.blogspot.com/
.
C’est à vous, citoyens du 5ème, de prendre en main la démocratie dans notre arrondissement, quelle que soit votre sensibilité politique.

Cliquez ici pour voir la pétition

mardi 26 mai 2009

Appel aux partis politiques du 5ème arrondissement

Etienne Dolet ne souhaite en aucune manière prendre parti dans le cadre de la campagne européenne mais l'absence de tout débat local nous attriste. Comment pouvons nous espérer détourner les habitants du 5ème de lde leurs activités dominicales pour aller passer 1/4 heure de leur temps à remplir leur devoir de citoyen. Le droit de vote n'a de sens que s'il est utilisé. Si aujourd'hui notre mémoire collective a oublié les sacrifices et les combats qui ont conduit à l'instauration du suffrage universel, il faut expliquer au citoyen qu'au moment où une grande partie de nos lois n'ont pour objet que de transposer une législation européenne on ne peut pas élire des députés européens au rabais. Quelle que soit leur couleur politique, c'est eux qui décideront pour une grande partie de notre avenir. Les partis politiques doivent se demander pourquoi ils n'intéressent que les afficionados de la politique? La démocratie repose sur le débat d'idées, sur la confrontation des projets et aujourd'hui dans le 5ème c'est le désert. Nous assistons le week end à une distribution de tracts à tout va, de tracts qui au lieu de parler de projets parlent des erreurs ou de l'incapacité des autres. Les ténors vont venir serrer quelsque mains et ensuite. Si nous ne voulons pas que les choix démocratiques se fassent à partir du journal de 20 heures, il est de la responsabilité des partis politiques d'aller vers les électeurs de leur proposer non pas une vérité toute faite mais une confrontation d'idées , de projets. Etienne Dolet appelle les partis politiques du 5ème à organiser un débat, respectueux des autres mais également ferme sur les convictions, qui permette aux électeurs de comprendre les choix qui leurs sont offerts et qui leur donne envie de les exprimer dans les urnes le 7 juin 2009. essieurs et mesdames les politiques, soyez courageux et les électeurs du 5ème voteront.

Conseil de quartier Saint-Victor

L'ordre du jour faisait un peu "réchauffé" (le même que lors du dernier conseil) :

1) Projet de voirie à l'angle de la rue de Poissy et de la rue Saint Victor
On a trouvé un point de convergence sur l'aménagement de l'escalier qui au fond de la rue de Poissy porte à la rue des écoles. L'escalier sera élargi et une rampe sera installée au milieu pour faciliter la montée et la descente aux moins valides.

Ensuite on a repris la discussion sur le sens de la circulation dans les rue de Poissy et Pontoise. Là pas de consensus possible entre les participants :
1) Changer le sens de circulation dans les deux rues (vers le boulevard Saint Germain pour la ruede Poissy et vers rue Saint Victor pour la rue de Pontoise.
2) Mettre le sens de circulation dans les deux rues vers le boulevard Saint Germain.
En l'absence du représentant du Commissariat de Police et des pompiers la question a été reportée à un prochain conseil de quartier où sera également invité un représentant du Collège des Bernardins.

On a encore une fois reparlé du ramassage des ordures qui ne se fait plus, comme dans le bon vieux temps, avant 8h30. Il faudrait lister les endroits où le ramassage pose un véritable problème de sécurité (trottoirs étroits, passage d'enfants, etc) et de négocier avec les services de la ville des solutions adaptées avec un ramassage prioritaire.

2) Question diverses.
Quelques questions sur des problèmes ponctuels de voirie (caniveaux mal nivelés, trottoirs a réparer etc) qui ont été pris en compte par l'ingénieur de la voirie. Propreté extérieure et intérieure du magasin Franprix sis en face du Collège des Bernardins.

Enfin selon certains, il y aurait trop de vélib dans le quartier et jusqu'à 2000 dans le 5ème ! Cela laisse, à nouveau, une étrange impression de décalage entre le monde qui bouge, qui veut plus d'air non pollué dans les centres villes et ce refus d'une initiative qui est largement approuvée par les Parisiens. Et puis...le Quartier latin tient à ses grandes écoles, ses centres d'excellences que plein de jeunes fréquentent et qui utilisent le vélo.

Présentations d'auteurs

vox calepini Paris en toutes lettres : du 4 au 8 juin 2009 Rencontre littéraire : Les œuvres romanesques de Lou Andreas-Salomé

► Paris en toutes lettres, de la littérature à profusion. Les livres et les auteurs dans tous leurs états: du 4 au 8 juin, Paris organise la première édition de Paris en toutes lettres. (Programme à télécharger).Des dizaines d'événements gratuits pour fêter les mots.

♦ Dans le cadre de Paris en toutes lettres et à l’occasion de la parution aux Editions Philologicum de : Six romans de Lou Andreas-Salomé traduits pour la toute première fois en français, la librairie Calepinus propose une rencontre littéraire :
Les œuvres romanesques de Lou Andreas-Salomé avec la participation de la traductrice Pascale Hummel,

le jeudi 4 juin de 18 heures à 20 heures.

• Les écrits psychanalytiques, la correspondance et les textes autobiographiques de Lou Andreas-Salomé sont traduits et bien connus ; ses œuvres littéraires en revanche le sont moins. Pascale Hummel publie ici la traduction d’un ensemble unique de six romans parus entre 1885 et 1902, de la toute première œuvre de Lou (Combat pour Dieu, signé du pseudonyme masculin Henri Lou) à une suite de récits aussi méconnus que surprenants.
• Femme de lettres cosmopolite, Lou Andreas-Salomé (1861-1937) laisse une œuvre inclassable et singulière. Littérature et philosophie, psychanalyse et théologie, histoires pour enfants et poèmes dramatiques, correspondance et journaux : autant de formes multiples et souvent atypiques d’un art qui dans les premières décennies du XXe siècle compose une modernité au féminin. Celle que la postérité appelle familièrement Lou gagne avant tout à être connue pour son œuvre littéraire, qui requiert encore un solide travail d’analyse.

♦ Déjà auteur d’une trentaine de livres, Pascale Hummel poursuit ici son exploration de l’univers de Lou Andreas-Salomé. L’intérêt qu’elle lui porte dépasse le cadre de l’érudition, comme le montre l’essai qui accompagne sa traduction. Les œuvres romanesques de Lou Andreas-Salomé
Librairie Calepinus : jeudi 4 juin 2009 18 heures à 20 heures.
Prière de réserver : tél : 01 44 07 25 07fax : 01 44 07 25 07
librairie@calepinus.com

Leonor Grasser, étudiante du département de médiation culturelle, qui termine une thèse de sociologie de la littérature sous la direction de Bruno Pequignot, viendra le 2 juin prochain nous présenter son ouvrage à la librairie, en présence de l'auteur bien sûr. J'espère que nous serons nombreux.

Je profite de cette occasion pour vous rappeler la rencontre de mercredi prochain, avec Denis Guenoun et une prochaine le 11 juin, avec cinq auteurs de théâtre. Trois occasions donc de vous revoir à la librairie, les 27 mai, 2 juin et 11 juin.

A bientôt.

Thierry Saillot
Libraire Obstiné

> Librairie Palimpseste
> 16, Rue de Santeuil
> 75005 PARIS
> Tèl : 00.33.(0).1.45.35.04.54
> Fax : 00.33.(0).1.47.07.41.11
> Email: Librairie.palimpseste (at)wanadoo.fr

Procès Tiberi

Avant l'annonce du jugement demain, retrouver des extraits du compte rendu d’audience publié par Etienne Dolet sur le Procés Tibéri en cliquant sur les liens ci-dessous :

Les élus, la mairie, la permanence
L’opération tête bêche
Un système, quel système
Les témoins
Une confrontation attendue
Réquisitoire du procureur
Plaidoiries des parties civiles
Dernière journée dans le 5ème

lundi 25 mai 2009

Dépêche AFP Faux électeurs du Ve: les époux Tiberi fixés mercredi sur leur sort (AVANT-PAPIER)

PARIS, 25 mai 2009 (AFP) - Le député-maire du Ve arrondissement Jean Tiberi et son épouse Xavière, malmenés durant leur procès par de nombreux témoins à charge, seront fixés mercredi sur leur sort judiciaire dans l'affaire des faux électeurs du Ve, avec comme épée de Damoclès une possible inéligibilité. Considérant que l'ancien lieutenant de Jacques Chirac à la mairie de Paris était bien "l'instigateur" de la fraude électorale commise à la mairie du Ve dans les années 1990, le procureur Alexandre Aubert a requis à son encontre une peine d'un an de prison avec sursis, cinq ans d'inéligibilité et 10.000 euros d'amende, à la hauteur de "la gifle" infligée aux électeurs. Durant les quatre semaines de procès, du 2 février au 4 mars, les époux ont farouchement nié toute participation à cette fraude électorale, dénonçant "l'amertume" de ceux qui les accusent. Xavière Tiberi, elle, avait démenti son "omniprésence" à la mairie du Ve, néanmoins attestée par une brigade d'employés municipaux. Malgré ces dénégations, bon nombre de prévenus et de témoins ont confirmé l'existence d'une fraude organisée, visant à inscrire sur les listes électorales des électeurs non domiciliés dans le Ve. La surprise est venue d'Anne-Marie Affret, première adjointe à la mairie du Ve. Après avoir tout démenti en bloc, elle a fini par reconnaître avoir commis et ordonné de faux certificats d'hébergeants. Mais, attention, "ce n'est pas moi qui était l'organisatrice de tout ça", a-t-elle averti, refusant de porter seule le chapeau. En dépit des assauts répétés du président Jean-Paul Albert, ses aveux sont restés tronqués, le soldat Affret refusant d'imputer une quelconque responsabilité aux Tiberi, et préférant torpiller l'ancien secrétaire général Raymond Nentien. Egalement poursuivi, l'ancien numéro trois de la mairie a reconnu avoir eu connaissance de la fraude, mais affirmé n'y avoir pas participé, ce que démentent nombre de ses anciens collaborateurs. "Repenti", il a apporté sa contribution à la justice pour décrire le mécanisme de la fraude. Des confessions qui lui ont valu des attaques constantes de la part des Tiberi durant le procès. Face aux témoignages confondants, les époux Tiberi n'ont pu que constater que des électeurs non domiciliés dans le Ve avaient été inscrits frauduleusement sur les listes électorales. Mais, si peu, ont-ils argué. "De 7.000, 3.000 faux électeurs, on est finalement arrivé à 196, dont une quarantaine n'a jamais voté et une trentaine une fois sur deux? Ce système aurait abouti, au maximum, à un demi-point (de plus lors du suffrage, ndlr), ce qui n'en fait pas en soi un système", s'est justifié l'ancien maire de Paris (1995-2001). Mais surtout, s'est-il défendu, "quel aurait été mon intérêt? Pourquoi me serais-je engagé dans une opération dangereuse, discutable et même condamnable, alors que j'étais réélu avec un score honorable? C'eût été une folie inutile!". Une analyse totalement démontée par l'accusation. Selon elle, il y avait un intérêt mathématique à gonfler le nombre d'électeurs ayant voté pour M. Tiberi, celui d'obtenir le meilleur score possible au premier tour, pour que l'opposition ne puisse obtenir de siège au Conseil de Paris. Pour conclure, les conseils de Jean Tiberi ont pointé l'absence de tout élément matériel à l'encontre de leur client, qualifiant le procès de "scrutin électoral bis où l'on voudrait que celui qui a toujours gagné les élections les perde enfin", selon les termes de Me Leborgne.

Admission des personnes âgées dans les résidences du 5e

L'Association Etienne Dolet s'était fait l'écho auprès de la Mairie de Paris d'une question évoquée lors d'un précédent Conseil d'Arrondissement. Nous avons reçu de Béatrice LONGUEVILLE, Directrice de Cabinet de Liliane CAPELLE Adjointe au Maire de Paris Chargée des seniors et du lien intergénérationnel la réponse suivant communiquée au Maire du 5e :


"Eléments de réponse au vœu émis par le conseil d’arrondissement du 5° arrondissement le 30 avril 2009 relatif aux admissions des personnes âgées dans les résidences du 5ème arrondissement de Paris


Le CASVP gère à ce jour environ 8000 places dans l’ensemble de ses structures d’hébergement pour personnes âgées. Il admet dans ces résidences environ un millier de candidats chaque année, la file active des demandeurs représentant environ 6000 personnes.

Lorsqu’un logement ou une chambre vient à se libérer dans ces établissements, les services du CASVP proposent à leur direction une sélection de candidats jugés prioritaires selon des critères liés essentiellement à l’urgence sociale.

Lorsqu’il s’agit d’un accueil en résidences-appartements ou résidences-services destinées aux personnes âgées valides, la prise en compte des conditions présentes de logement des demandeurs (accessibilité, éléments de confort, nature des droits à l’occupation) ainsi que du niveau des ressources sont des éléments déterminants pour cette sélection.

Lorsqu’un hébergement en Etablissement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) est demandé, c’est l’urgence d’une prise en charge adaptée qui est appréciée, en particulier par le médecin coordonnateur de l’EHPAD, pour procéder à la sélection.

L’offre de logements ou de places en EHPAD du CASVP est inégalement répartie sur le territoire parisien ; cette donnée explique qu’il ne soit ni possible, ni souhaitable de « réserver » les places d’une résidence ou d’un EHPAD aux habitants de l’arrondissement d’implantation. Il est en revanche bien entendu tenu compte des souhaits de localisation des demandeurs, puisque la sélection s’opère sur la base des vœux géographiques qu’ils ont exprimés.

La Municipalité souhaite que le processus de sélection des candidatures à l’admission dans les résidences-appartements et résidences-services présente les meilleures garanties possibles de transparence. C’est pourquoi elle a demandé que soit créée une commission de proposition composée d’Elus représentant la majorité et la minorité municipales ainsi que de personnalités qualifiées, à l’instar de ce qui a été prévu pour la commission proposant l’attribution des logements sociaux de la ville de Paris.

Cette commission aura pour mission de proposer à la Direction Générale du CASVP les candidats qu’elle aura sélectionnés pour l’attribution de chaque logement libéré en résidences-appartements ou résidences-services. Il lui reviendra de veiller à ce qu’un équilibre entre les candidats originaires de l’arrondissement d’implantation d’un établissement et ceux n’habitant pas cet arrondissement soit respecté.

Dans ce processus, les Maires d’arrondissement conserveront naturellement la possibilité de signaler aux services instructeurs les situations urgentes qu’ils sont appelés à connaître.

Le CASVP prépare d’ores et déjà l’adaptation de son système d’information et d’un applicatif d’aide à la décision déjà utilisé par la Ville de Paris afin d’assister les travaux de la commission constituée pour l’attribution de ses logements sociaux.

La mise en place de la commission interviendra après les ajustements nécessaires du règlement municipal d’aide facultative et des règlements de fonctionnement des établissements concernés, dont le Conseil de Paris et le Conseil d’Administration du CAVP seront saisis en fin d’année 2009."

dimanche 24 mai 2009

Intergens

Nous avons reçu de Catherine Asquier, responsable d'Intergens le communiqué suivant :

InterGens a été créé en janvier 2008 : http://intergens.over-blog.com/. Cette association, qui jouit déjà d’une bonne notoriété répond à un énorme besoin dans notre arrondissement en matière de logement étudiant. Les candidatures des jeunes cherchant un logement pour la rentrée 2009 commencent à affluer.

Vous pouvez loger un jeune selon trois formules :

Formule 1 : Chambre gratuite donnée au jeune échange d’une présence active et régulière le soir et la nuit.

Formule 2 : Chambre en échange d’une présence ponctuelle avec participation financière mensuelle aux charges (maximum de 4h30 de services hebdomadaires)

Formule 3 : Chambre dans l'appartement en échange d'une indemnité d'occupation normale à coût plus modéré que sur le marché (environ 250€ par mois) : relation fondée sur le respect, la courtoisie et la convivialité envers la personne d'accueil mais totale liberté d'horaire et de présence.

Intergens propose actuellement la candidature d’un jeune homme originaire de Quimper, Côme de la Guérrande, né en novembre 1991 (17 ans) qui après son bac viendra en septembre prochain étudier l’architecture d’intérieur aux Ateliers de Sèvres dans le 6ème arrondissement. Cette personne a été rencontrée ainsi que sa famille et est chaleureusement recommandée par l'association. L'asociation compte sur vous : si vous avez la possibilité de loger un jeune faites lui vos propositions. Un dossier détaillé vous sera communiqué et vous aurez la possibilité de rencontrer les parents à la fin du mois de mai.

lundi 18 mai 2009

Une nouvelle lbrairie dans le 5e

Vous êtes cordialement invités à l’inauguration de la

Librairie PIPPA
« La Librairie des Éditeurs Indépendants »

En présence de Lyne Cohen-Solal, adjointe au Maire de Paris

Le 25 mai
de 17 h à 22 h

Venez nombreux découvrir notre nouvel espace culturel !
Edition, librairie, galerie, berceau du Salon des Editeurs Indépendants du Quartier Latin


Librairie Pippa
25 rue du Sommerard, 75005 Paris
01 46 33 95 81 / www.pippa.fr
M° Cluny-La Sorbonne / RER Saint-Michel Notre Dame

mercredi 13 mai 2009

Un timbre Etienne Dolet


Le timbre commémorant le 500ème anniversaire de sa naissance sera émis par La Poste, " Timbre Premier jour ", le samedi 4 juillet 2009. Tiré à 2 500 000 exemplaires, il sera disponible dans tous les bureaux de Poste dès le mardi 7 juillet 2009. La parution de ce timbre est due à l'initiative de l'association lyonnaise des Amis d'Etienne Dolet . Un livre qui retrace sa vie est également diponible sur le site : amis-etienne-dolet.com

Conseil de quartier Saint-Victor

Le Conseil de Quartier Saint-Victor aura lieu le lundi 25 mai à 18h30.
Ordre du Jour:
1) le sens de la cicrculation des rues de Poissy, saint-Victor et de Pontoise
2) un aménagement de voirie à l'angle de la rue de poissy et de la rue Saint-Victor
3) questions diverses

mardi 12 mai 2009

Quel avenir pour la 2nde circonscription de Paris ?

Il y a quelques semaines nous vous alertions sur les conséquences du redécoupage des circonscriptions électorales initié par le Président de la République.

Le calendrier va s'accélérer: l'avant-projet gouvernemental est en cours de finalisation et sera présenté pour avis à la Commission indépendante créée à cette occasion. A l'issue de cette phase (juillet), le Conseil d'Etat sera saisi du projet rectifié pour consultation. Conformément à la loi du 13 janvier 2009, le projet sera alors l'objet d'une ordonnance gouvernementale qui devra être ensuite ratifiée par le Parlement.

Lors de la séance des questions d'actualité du 6 Mai, le ministre Marleix en charge du dossier a indiqué que le nombre de sièges à l'assemblée nationale serait réduit dans 27 départements, augmentées dans 19 souscriptions et modifiés dans 12. Dans une séance du 20 novembre 2008, il a été annoncé que Paris et le Nord perdraient 3 sièges.

Au-delà des arrières pensées électorales et notamment des postes réservés aux français de l'étranger, il est impossible de rester dans le statu quo actuel qui reposait sur le recensement de 1982. La 2nde circonscription actuelle ne peut qu'évoluer; avec 84000 habitants elle est très en deçà de la moyenne qui doit servir de référence au nouveau découpage (+ ou - 20%): 125.000 habitants.

Aujourd'hui la 2nde circonscription est la réunion du 5ème et de la moitié nord du 6ème arrondissement. Le reste du 6ème est intégré à la 3ème circonscription avec le 7ème arrondissement.

Quelles sont les différentes solutions envisageables pour les prochaines élections législatives?

· Agréger la 2nde et la 3ème circonscription : cela donnerait un nombre d'habitants de 163.000 habitants très au-delà (+30%)de la nouvelle norme
· Agréger le 5ème avec les quartiers les plus proches du 13ème, soit le stricte minimum autorisé 102.000 habitants
· Créer un arrondissement à cheval sur la Seine avec les 3ème et 4ème arrondissements ce qui représenterait 125.000 personnes.

Une chose est sure il faut préserver l'intégrité des arrondissements par respect de l'histoire et de la spécificité de chacun d'entre eux et ainsi r faciliter le rôle de représentant des intérêts locaux que député assure au-delà de son mandat national.

En fait le plus regrettable, n'est pas le redécoupage mais que celui-ci se fasse toujours en France à la veille d'échéances électorales et non au fil de l'eau comme dans d'autres démocraties comme l'Angleterre.

Etienne Dolet

Festival de la céramique



Sans abri ans le 5e

A l’occasion de la séance du mardi 12 mai 2009, le Conseil de Paris a adopté, sur la proposition de Lyne Cohen-Solal, un vœu sur le devenir du local situé au 5 rue Vésale à Paris 5ème.
Au cœur de Paris, le 5ème participe ainsi à la politique de solidarité impulsée par Bertrand Delanoë depuis 2001.

"Considérant que l’ensemble des locaux situés au 5 rue Vésale à Paris 5ème appartient à la Ville de Paris.
Considérant que depuis le 11 octobre 1976, le député-maire du 5ème occupe, en contre partie d’un loyer symbolique, un local de 145 m² situé au 1er étage de ce bâtiment pour sa permanence politique.
Considérant que la Ville de Paris a renouvelé cette convention le 28 mai 2002 mais que le député-maire du 5ème a refusé le 31 mai 2006 une nouvelle convention comprenant une nouvelle redevance fondée sur la valeur du marché et sur le respect de la législation relative à la transparence financière de la vie politique.
Considérant l’arrêt de la 6ème chambre de la cour d’appel de Paris rendu au nom du peuple français, en date du 9 avril 2009, établissant que le député-maire du 5ème est en situation d’occupant sans droit ni titre au 5 rue Vésale.
Considérant qu’à l’initiative du Maire de Paris un centre d’hébergement d’urgence temporaire, dédié aux femmes en difficulté, a été ouvert cet hiver au 7 rue Vauquelin dans un immeuble où sera bientôt définitivement installé une maison relais.
Sur proposition de Lyne Cohen-Solal, des élus du groupe socialiste, radical de gauche et apparentés, le Conseil de Paris émet le vœu que :

La Ville de Paris, avec le soutien de l’Etat, implante un centre d’hébergement d’urgence destiné aux personnes sans abri dans les locaux situés sur la parcelle du 5 rue Vésale afin que le 5ème arrondissement contribue à l’effort indispensable de solidarité nationale en faveur des plus démunis.

L'affaire de la Mutualité ; où en sommes nous ?

La situation s'emble s'éclaircir. La Fédération de la Mutualité Française assure la continuité de l'exploitation du site et le futur se dessine peu à peu :
Les locaux seront apportés à une SCI regroupant divers organismes mutualistes et l'exploitation des lieux de conférence serait confiée à un opérateur privé.
Le centre de soins perdurerait après mise en place de synergies avec d'autres soins mutualistes et notamment le centre hospitalier mutualiste de Montsouris.

Tout cela ne va pas se faire sans casse humaine; le centre était visiblement très mal géré , avec notamment un nombre de médecins pléthorique au regard des visites assurées; l'hypothèse d'un plan social semble se confirmer. Que sera-t-il proposé aux salariés, des possibilités de reclassement dans d'autres organismes mutualistes ont-elles été envisagées?

Sur le plan médical, la Mutualité Française doit définir pour fin juin un cahier des charges des prestations que le centre devrait continuer à fournir.

Des synergies vont être mises en place avec Montsouris; la Mutualité assurera les prélèvements et certaines analyses spécialisées, le laboratoire de Montsouris assurant le reste des autres prestations. L'enjeu du cahier des charges est importante terme d'auscultations et notamment d'accès aux spécialistes souvent trop chers pour la population en difficulté; 220.000 consultations sont assurées par 186 médecins. L'analyse des besoins que devra couvrir le dispensaire est l'étape la plus délicate du projet car elle doit tenir compte de la réalité du 5ème mais également des autres arrondissements du centre de Paris.

Même si la FNMF est seule compétente, les énergies de l'arrondissement se sont mobilisées.

La Mairie de Paris nous a confirmé qu'elle rencontrait régulièrement la FNMF pour s'assurer la cohérence du projet avec la politique d'aide médicale aux plus défavorisés menée au plan Parisien.

Les forces de gauche s'organisent et essayent selon leurs sensibilités de créer des synergies avec les salariés, les syndicats et l'équipe en charge du projet à la FNMF. Ils essayent d'informer et de mobiliser les habitants du 5ème.

Lors du dernier Conseil d'arrondissement aucune information n'a filtré sur ce sujet de la part de la Mairie d'arrondissement!!!

Enfin, la tradition d'accueil de la Mutualité pour les forces politiques, sociales, associatives, parisiennes et nationales, de droite, de gauche ou apolitiques doit être maintenue. Il est important de s'assurer que la gestion privée ne se fera pas au détriment de ces manifestations qui bénéficiaient de conditions d'accueil adaptées permettant une expression démocratique et républicaine de la parole. Espérons que dans le cahier des charges de l'opérateur privé, la logique du profit sera un peu oubliée pour que soit maintenu ce lieu indipensable à la vie des citoyens parisiens.

Etienne Dolet

vendredi 8 mai 2009

Inauguration du marché de l'Odéon

Inauguration de la 12ème édition du marché de l’Odéon en présence de Lyne Cohen-Solal, adjointe chargée du commerce, de l’artisanat, des professions indépendantes et desmétiers d’art – Samedi 16 mai à 12h30 – Sous les arcades du Théâtre de l'Odéon (6e).

Hommage aux personnes sans abri

Une cérémonie d’hommage aux personnes sans abri décédées dans la rue organisée par le Collectif Les Morts de la Rue, en présence de Lyne Cohen Solal et d’Olga Trostiansky, adjointe chargéede la solidarité, de la famille et de la lutte contre l’exclusion – Mercredi 13 mai à 18h30 – Angle duboulevard Saint-Michel et de la rue Soufflot (5e).

Concert au Lycée Henri IV

un nouveau programme de soutien à la recherche

La Ville de Paris lance « Emergence(s) » afin de soutenir des jeunes chercheurs souhaitant développer de nouveaux axes de recherche. Son objectif est de financer durant 3 ans des
équipes de recherche qui proposeront des projets d’excellence à la frontière de
plusieurs disciplines.
Jean-Louis Missika, adjoint chargé de l’innovation, de la recherche et des
universités déclare « la Mairie de Paris a voulu créer un programme innovant qui
favorise la prise de risque en matière de recherche : les critères retenus laissent une
grande liberté aux équipes candidates dans la construction de leur projet, la
procédure de choix sera rapide et le financement municipal pourra atteindre 100 000
€ par an sur trois ans. » Le Conseil Scientifique de la Ville de Paris apportera son expertise pour organiser l’examen des dossiers.

Dépôt des candidatures et règlement : uniquement sur www.recherche.paris.fr, à
partir du 5 mai 2009

Rencontre avec Michaël Edwards

Rencontre avec Michaël Edwards (poète, écrivain, en anglais et en français, Professeur honoraire au Collège de France) à l'occasion de la publication de son livre bilingue (anglais-français) A la racine du feu, traduction de Anne Mounic, aux Editions Caractères et de son livre de bibliophilie Paris-mémoire, 22 poèmes écrits en français sur Paris et enrichis de gravures de Catherine Hemery.

Jeudi 4 juin à 19h - Galerie des Editions Caractères - 7, rue de l'Arbalète 75005 Paris
Paris Cosmopolite - Ils aiment Paris et ils y vivent.
(Les intervenants seront précisés: contact avec France Culture).

Dimanche 7 juin à 17h - Ecole Normale Supérieure, Rue D'Ulm 75005 Paris.
Michaël Edwards Rencontre poétique avec sa traductrice Anne Mounic et le professeur Marc Porrée tous deux de l'université de Paris III Sorbonne Nouvelle (journalistes, musiciens).

mardi 5 mai 2009

Concert de l'orchestre junior Gabriel Fauré


Compte rendu du conseil de quartier Val de Grâce du 4 mai

Se peut-il que le Maire ait à cœur d’animer les Conseils de Quartier en offrant de quoi apprendre l’histoire du cinquième à ses administrés ? De la même manière que le Conseil du quartier Sorbonne avait débuté avec une conférence sur la Bibliothèque sainte-Barbe, objet de fierté du Maire, celui-ci débute à 18 h 40 par une conférence du Médecin-général du Val de grâce sur son établissement !

Un peu d'histoire
Nous avons donc droit à des diapos, des chiffres, des dates et l’historique du monument. –L’église est construite par Anne d’Autriche en action de grâce pour son premier né en 1638- dans un quartier où fleurissent les couvents : Ursulines, Feuillantines, Capucins et bénédictins. Mansart en est chargé mais il explose le budget et Le Mercier prend la suite. Autours de l’église, est installé un couvent. Le Val de Grâce n’est pas le premier hôpital militaire : les Invalides le précède en 1670, et le service santé de la marine à Rochefort en 1689. Il ne devient un hôpital et un centre de formation qu’en 1793. Depuis, il est lié à l’histoire de la médecine militaire.
Aujourd’hui, il comporte toujours l’église et le musée de la santé militaire (qui se visitent) et un hôpital de pointe ouvert aux civils comme au militaires et un étage pour les VIP de la République, couvrant 8 hectares. L’hôpital moderne a été inauguré en 1979…Pour en savoir plus vous pouvez aller le visiter –enfin pas l’hôpital mais le Val de grâce son musée, son cloître et son jardin, et vous y trouverez de la documentation.
Maintenant, l’assistance peut poser des questions.


Irruption de l'actualité
Le médecin général d’expliquer que pendant la guerre de Crimée on s’est rendu compte que les administrateurs civils des hôpitaux n’étant pas des médecins les géraient d’une manière incompatible avec l’exercice de la médecine et de l’enseignement. On a donc remis le pouvoir aux médecins : un médecin est à la tête de chaque hôpital militaire. Une dame en profite pour relever et demander ce que pense le médecin général de la nouvelle loi sur l’hôpital. Le militaire botte en touche, dit que le civil et le militaire ne sont pas la même chose, qu’il ne veut pas polémiquer et qu’il y a des endroits où ça se passe très bien mais voila qui est dit. Autre question suggère le maire...


Y-a-t-il des logements au Val de Grâce ? demande un membre du conseil.
Le maire a un grand sourire : il a toujours juré que non. Le médecin général répond qu’il sait que l’on croit savoir etc. Mais non, il n’y a que une ou deux chambre de bonnes sous le toit sans confort qu’occupent un ou deux officiers pour travailler. Le reste est occupé par quelques infirmières ou personnel administratif : des chambres qui en général sont prises pour un an pas plus…Non il n’y a pas la possibilité de loger des étudiants au Val de Grâce, non le Val de Grâce n’est pas une caserne.

D’autres questions permettent de découvrir que le Val de Grâce pratique la télé-médecine avec le monde entier, que des médecins viennent y étudier du monde entier, qu’il y existe un espace pour des expositions ayant un rapport avec l’art, la médecine ou l’histoire.

Une plaisanterie
L’adjoint du maire Monsieur Baetch tente une plaisanterie particulièrement appréciée : il demande la parole et annonce : « Je tousse, j’ai mal à la tête et de la fièvre, je rentre des Etats-Unis, que pouvez vous faire pour moi ? ». Rire général : Monsieur Baetch a le teint bronzé de retour de vacance. Le médecin général parle de la « pandémie » pour expliquer que cette affaire de grippe A n’en est pas une et que si il y a une épidémie en Europe, elle se produira en automne, le virus ayant la chaleur en horreur. L’heure tourne. Le médecin général a terminé sa conférence, les électeurs du 5eme se sentent mieux informés sur leur patrimoine. L’invité s’en va raccompagné par le maire. Pause.

Questions diverses
Il est 19 h 25, nous passons aux questions diverses. Retour au problème posé par les vibrations du RER. Une dame parle au nom d’une association qui s’est créée pour lutter contre cette nuisance particulière. Un autre représente les conseils de syndic des immeubles du bord du boulevard saint-michel. On sent une mobilisation. Le maire annonce qu’il a personnellement téléphoné au président de la RATP pour lui soumettre le problème : un conseil de quartier sera organisé en juin autours du problème posé par la nuisance du RER. La question qui demeure est : un ou deux conseils de quartier, on discute puis le principe d’un seul est adopté. Sur les problèmes posés par d’autres nuisances sonores comme les abords des cafés et restaurants, des conseils de quartier seront organisés à la rentrée : « Nous avons plusieurs années devant nous et nous en organiserons plusieurs chaque année» assure le Maire.

La représentante de « Art, Culture et Théologie » annonce qu'un déjeuner dehors sera offert le 7 juin à tous les citoyens du 5e pour le 500 eme anniversaire de la naissance de Calvin, rue Tournefort. Mais à qui doit-on s’adresser pour récupérer les chaises et les tables promises par le maire ?...L’affaire va être réglée auprès d’un huissier.

Les nuisances toujours : Au 163 du boulevard saint-Michel un Pizza Hut et un marchand de cycles encombrent le trottoir de leurs motos et empuantissent l’atmosphère de leurs gaz d’échappement. Les motos sont de plus en plus nombreuses, elles remplacent la voiture mais sont plus bruyantes et puantes, se plaint un citoyen. Elles se parquent n’importe où et disposent d’ailleurs de trop d’espace. Devant ces plaintes, le maire est désolé : la moto est utile mais il reconnaît qu’elle devient envahissante. Il se tourne vers la représentante du commissariat : elle viendra prochainement expliquer comment on peut résoudre le problème mais pas ce soir, pas le temps !

Un citoyen sourcilleux sur l’ordre juste des choses demande pourquoi, entre les rues Soufflot et Gay-Lussac, la rue Saint-Jacques n’est arrosée quotidiennement que du côté impair ! Un autre se plaint du nombre élevé de tournages dans le quartier, ce qui le condamne à aller se parquer loin de chez lui et attraper des amendes lorsqu’il faut dégager la rue pour le tournage. C’est promis, la voirie et la police répondront à toutes ces questions à un autre conseil. Un conseil se tiendra à la rentrée sur le sujet de la propreté…
Mais l’heure tourne. Il est 19 h 50, le Maire lève la séance.

lundi 4 mai 2009

Un conseil d'arrondissement sous tension

L'ambiance était tendue jeudi 30 avril 2009 en soirée à la Mairie du 5ème où se tenait le dernier Conseil d'arrondissement avant l'annonce du jugement du tribunal Correctionnel sur l'affaire des faux électeurs. Dans l’attente de ce verdict, la famille Tiberi était doublement sous pression après la remise des clés de la permanence de Jean Tibéri, rue Vésale qui faisait suite au jugement de la Cour d’appel de Paris.

En entrée, l’ordre du jour comportait une communication sur les comptes administratifs.

Il y avait matière à s’interroger sur le désir de fatiguer l'assistance car la lecture des comptes par Christian Saint Etienne faillit nous endormir. Peu d'explications, peu d'analyse, une litanie de chiffres, ce qui fit réagir les élus de l'opposition qui avaient lu le dossier. Ils posèrent des questions, la tension monta et l’assistance comprit que la soirée serait chaude.

Le point suivant concernait l'approbation, en urgence, des subventions pour pratiquement tous les cinémas d’art et d’essai de l’arrondissement (d’un montant total de plus de 500.000 euros).
Tous les élus cherchaient à en tirer bénéfice, d’un côté « c’est mon père qui a mis cela en place… », de l’autre côté « c’est nous qui avons augmenté les budgets… ».

Le plus important finalement est de préserver ces cinémas d'art et d'essai. Vu les sommes en jeu, il faudrait sortir de la profession de foi stéréotypée que l'on entend chaque année et avoir une idée d'ensemble sur l'étendue de cette politique culturelle, sur la fréquentation des salles, sur la typologie des spectateurs, sur l'existence ou pas de synergies avec les établissements scolaires et universitaires,.... En fait un vrai dossier qui permette de se rendre compte du véritable impact de l’argent des contribuables.

Enfin, le plat de résistance fut abordé.
L'opposition a présenté un voeu pour proposer que dans l'immeuble de la Rue Vésale, jusqu’alors occupé par la permanence du député Jean Tibéri et maintenant libre de toute occupation à la suite d’un jugement de la Cour d’appel de Paris, soit installé un centre d’hébergement d’urgence destiné aux personnes sans abri.
La majorité municipale au sein du conseil d’arrondissement a présenté un contre vœu demandant une concertation préalable à tout projet et dénonçant une décision déjà prise.

Mais l'introduction du sujet figea le Maire d’arrondissement quand l'opposition lut les attendus du jugement d'expulsion. Les faits sont pourtant assez simples :

1) Ce bâtiment n’a pas été loué à un parti politique mais personnellement au député Jean Tibéri ;

2) Le bail concernait 145 m2, mais en fait tout l'immeuble, d’une surface de 180 m2, était utilisé pour des activités politiques ;

3) De 1976 à 2002 le prix de location était « symbolique » (100 Francs par mois pour l’ensemble de l’immeuble) ;

4) En 2002 la Ville de Paris a proposé une nouvelle convention, fondée sur la valeur du marché et le respect de la législation relative à la transparence financière de la vie politique. Cette proposition a été refusée par le député du 5ème.

Naturellement la majorité municipale au sein de l’arrondissement crie au scandale, dénonce un bâillonnement de la démocratie à Paris, dénonce le favoritisme vis-à-vis du PS. Insinuations déjà entendues lors du Conseil de quartier Jardin des Plantes.

A cela, l'opposition au sein du conseil d’arrondissement répond que le PS dispose rue Saint Jacques d'un local « immense » de 20 m2 qui est loué à son nom et non pas à l’un des ses membre intuitu personae, au prix de 26.25 € du m2 soit plus du double de la proposition la plus chère faite par la Ville de Paris à Jean Tiberi pour l’immeuble de la rue Vésale.

La majorité face à la réalité des faits a d’abord persisté en poursuivant l’amalgame entre « local d’un parti politique » et « local utilisé à des fins politiques par un candidat ou un élu ». Ensuite, elle a déplacé le débat sur l'absence de concertation dans la prise de décision de création d’un accueil d’urgence pour les sans abris.

Avec surprise, elle poursuivit en évoquant les vertus de la démocratie participative et l'urgence de tenir un conseil de quartier.
Cette demande de concertation pourrait paraître démocratique si on ne se rappelait pas la réunion publique tenue sur le restaurant de la rue Santeuil et l'opposition violente qui avait été organisée.

D'autre part, il ne faudrait pas confondre conseil de quartier et réunion politique organisée.
Etienne Dolet a rapporté des expériences de démocratie participative où, dans d’autres communes ou d’autres arrondissements, les conseils de quartier présidés par un non élu, permettent à ses membres d’avoir un véritable pouvoir d'enquête et de proposition.

Il est déjà prévu que le prochain conseil de quartier du Jardin des plantes soit consacré à la problématique du boulevard Saint Marcel et des aménagements souhaitables. Nous pouvons d’ores et déjà parier que cette réunion va dériver et se transformer en réquisitoire contre ce projet de centre d’hébergement d’urgence.
Où sont les valeurs de solidarité de la France ? Où sont les élans du député Jean Tiberi demandant il y a quelques mois à ce que soit construit de nombreux lieux d'accueil pour les sans abri?
Occupons nous donc des sans-abri, mais comme nous avons déjà eu à le rapporter sur « Etienne Dolet », qu’ils restent en dehors de notre 5ème !

A la Mairie de Paris de trouver les modalités d'une information complète sur le projet et son intégration dans la vie de quartier.
Etienne Dolet propose qu’une commission mixte réunissant les membres du conseil de quartier (habitants, associations), les équipes en charge du suivi des sans abris, la direction des affaires sociales de la Mairie de Paris et un représentant de la majorité et de l'opposition dans le 5ème soit mise en place.

Derniers contre-feux de la majorité :

Un voeu sur le service minimum dans les écoles et sur l'incompétence des personnes assurant la surveillance des enfants à la cantine. Mais comment pourrait-on garder des enfants si en l'absence des professeurs la seule solution serait de recourir à ces personnes jugées incompétentes !


Un voeu sur les maisons de retraite et l’absence d’accueil prioritaire pour les habitants du 5ème ; avant de prendre position sur ce sujet l'opposition a souhaité connaître de manière détaillée les raisons des choix effectués au profit d'autres parisiens (urgence, rapprochement familial, .......). Il paraît bien étrange que la majorité du conseil d’arrondissement mette en doute les critères d’attribution des places en maison de retraite alors que pendant la précédente mandature elle a refusé la mise en place d’une commission pour l’attribution des logements et qu’elle continue à manager la commission mise en place comme un « domaine réservé » de même que la commission d’attribution des places en crèche !

Conseil de quartier Val de Grâce

Le Prochain Conseil de quartier Val de Grâce aura lieu le lundi 4 mai 2009 à 18h30 à la mairie du 5ème, 21 place du panthéon.
L’ordre du jour portera sur :
1. Le Val de Grâce, un patrimoine au service de la formation et des malades
2. Les questions diverses

dimanche 3 mai 2009

Jean Tiberi a remis les clefs

PARIS, 30 avr 2009 (AFP) - Le maire UMP du Vème arrondissement de Paris Jean Tiberi, condamné en appel comme "occupant sans droit ni titre", a rendu jeudi à la Ville de Paris les clefs de sa permanence rue Vésale (Vème), qui appartient à la Ville, a-t-on appris de sources concordantes. "Les clefs ont été remises ce matin par son fils Dominique Tiberi" a-t-on indiqué à la mairie de Paris. La Cour d'appel de Paris avait confirmé le 9 avril dernier la condamnation du maire UMP du Ve arrondissement pour l'occupation des locaux de sa permanence. Ce jugement établit que M. Tiberi "est en situation d'occupant sans droit ni titre des lieux et ordonne son expulsion, à défaut de départ volontaire", avait alors indiqué le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë. Selon la mairie de Paris, M. Tiberi a été condamné à payer 89.000 euros et à quitter les lieux. Il avait été condamné en janvier 2008 en première instance pour l'occupation "sans droit ni titre" des locaux de cette permanence installée depuis 1976 dans une ancienne centrale EDF. M. Tiberi refusait de payer le nouveau loyer augmenté, selon lui, "dans des proportions considérables". Une proposition de nouvelle convention lui avait été envoyée par la Ville en avril 2006 avec un loyer réévalué indexé sur le prix du marché, que Jean Tiberi n'avait pas retournée, selon la mairie. "Très fermement, nous allons protester contre l'attitude du maire de Paris, qui empêche l'opposition d'avoir des locaux", a affirmé jeudi M. Tibéri, interrogé par l'AFP. "Nous allons demander d'autres propositions, même modestes", a-t-il ajouté alors que le conseil d'arrondissement du Vème doit se réunir dans la soirée. Lyne Cohen-Solal (PS), sa rivale malheureuse à la mairie du Vème, a souligné pour sa part que "c'était sa permanence électorale pendant les dernières municipales, alors qu'il ne payait plus le loyer". La Ville a pour projet d'installer dans ces locaux un centre d'accueil pour les sans-abri. "Il faut au moins demander l'avis des habitants du Vème", a estimé M. Tibéri. jmg/paj/bg AFP

27 avril 2009 : Conseil de quartier Jardin des Plantes

L’unique question à l’ordre du jour de ce conseil de quartier concernait le devenir des locaux commerciaux actuellement vacants au 19-25 rue Geoffroy Saint Hilaire dans un immeuble géré par Paris Habitat. M.Claude MANTE, responsable de la gestion de cet immeuble au sein de Paris Habitat, est venu présenté l’avancement de ce dossier.

Il s’agit de la réaffectation des locaux laissés vacants par la fermeture de la station service Esso. La moitié du local est déjà louée à un médecin qui effectuera des examens IRM (ouverture prévue à l'automne). Pour l'autre moitié, des recherches sont activement menées pour trouver de préférence un fromager ou un poissonnier afin de ne pas créer une concurrence directe aux commerces qui subsistent dans la zone. L’étude de commercialité qui a été entreprise a également démontré qu’un commerce biologique pourrait s’installer en complément du 8 à Huit déjà présent.
Les recherches de candidats entamées avec les fédérations professionnelles, notamment celle des fromagers, et la Chambre de commerce et d’industrie de Paris n’ont pas encore permis d’obtenir une offre ferme et définitive.
Il est incontestable que la zone est difficile et que les prévisions de chiffres d’affaires issues de l’étude de commercialité restent modestes.

Face à cette situation, plusieurs intervenants dont les représentants des associations de commerçants souhaitent que Paris Habitat puisse faire des efforts financiers sur le montant du loyer (actuellement 2000 € par mois pour 165 m2) et sur le montant de la caution qui représente 12 mois de loyer contre 3 à 6 dans le parc locatif privé.

Le représentant de Paris Habitat exprime son accord pour envisager ce type d’aménagement dans la mesure où il s’agit d’accueillir un commerce traditionnel.

Il n’en demeure pas moins que la question de la dynamisation de cette zone pose problème et qu’il conviendrait de trouver des solutions pour la rendre plus attractive. Plusieurs éléments sont évoqués par les membres du conseil de quartier et par l’assistance :

· le stationnement est difficile dans cette partie de la rue Geoffroy Saint Hilaire alors que les stations Velib occupent beaucoup de place et qu’elles ne paraissent pas beaucoup utilisées. Des statistiques sur leur taux d’utilisation seront demandées et communiquées lors d’un prochain conseil de quartier. Tous les types de stationnement doivent être satisfaits tant pour les voitures, les vélos ou les motos ;
· l’absence d’ouverture dominicale des commerces, notamment des boulangeries, ne permet pas une bonne fidélisation de la clientèle ;
· une personne faisant remarquer avec justesse que l’assistance à ce conseil de quartier n’était pas particulièrement jeune et qu’il convenait de penser à cette partie de la population, elle en vient (sous la réprobation d’une partie de la salle !) à proposer de réfléchir à l’installation d’activités qui permettraient aux jeunes de se distraire ;
· profitant de la présence d’un responsable de Paris Habitat, une habitante d’un logement d’un bâtiment du parc locatif aidé de la rue Censier souhaite connaître le calendrier des travaux de réhabilitation qui a pris du retard. Il lui est répondu que ce retard est imputable aux exigences en matière de développement durable qui alourdissent les coûts et nécessitent un étalement plus important des programmes afin de respecter les budgets.


Les questions diverses sont ensuite évoquées :

· les habitants du 5ème arrondissement qui souhaitent rentrer dans une maison d’hébergement pour personnes âgées n’auraient plus la certitude, comme par le passé, de pouvoir le faire systématiquement dans le 5ème en raison d’un délai d’attente. Malgré le souhait des représentants de l’opposition municipale au sein de l’arrondissement qui considéraient que cette question méritait une étude plus approfondie, un vœu est adopté par le conseil de quartier sur le principe que les places d’hébergement du 5ème sont prioritairement affectées aux habitants du 5ème ;
· en ce qui concerne le restaurant de la rue de Santeuil, la question de trouver un autre local qui soit spécifiquement réservé aux personnes âgées est posée afin de leur éviter une cohabitation avec les SDF ;
· la fermeture des deux ludothèques qui existaient dans l’arrondissement est une nouvelle fois regrettée et le président de l’APEP 5ème souhaite qu’une nouvelle ludothèque puisse être installée rapidement ;
· la libération, à la suite d’une décision de justice, des locaux de la rue Vésale jusqu’alors occupés par la permanence de Jean Tibéri est évoquée et plusieurs habitants souhaitent obtenir des informations sur leur réaffectation en centre d’accueil pour les SDF et les mesures qui seront vis à vis de l’environnement de ce centre (écoles, jardins publics) ;
· les commerçants de la rue Mouffetard s’inquiètent des conditions de la gestion de la barrière qui rend cette voie piétonne afin que les responsabilités soient clairement établies entre l’association des commerçants et les services de police en cas d’accident.

Un prochain conseil de quartier Jardin des Plantes sera convoqué avant les vacances d'été, et aura pour thème l’aménagement du boulevard St Marcel.

Evènements locaux annoncés : la rue Mouffetard accueillera un festival de céramique les 6 et 7 juin 2009 et une brocante les 13 et 14 juin 2009.